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Fiche technique : 28/01/2008 - Retrait __/__/20__ - Carnet : Chefs d'œuvres de la peinture


                              TVP "La belle jardinière" (1505-1508), d'après une œuvre du peintre italien Rafaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520)
                               Œuvre : Raffaello SANZIO, dit RAPHAËL - Mise en page : Sylvie PATTE & Tanguy BESSET - d’après photos
                              © RMN / J-G.Berizzi - Impression : Offset - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Polychromie - Format carnet :
                               H 256 x 54 mm - Format 10 TVP : V 24 x 38 mm (19 x 34) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2
                                   Valeur faciale : 10 TVP (à 0,54 €) Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France - Prix du carnet : 5,40 €
                                     Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 10 TVP auto-adhésifs - Tirage : 6 000 000

                                 Remarque : Ce carnet a reçu le prix Cérès de la philatélie 2008 en catégorie 3 reproductions dʹune œuvre.

                              Visuel : la "Belle Jardinière" (Bella Giardiniera) ou La Vierge à l'Enfant avec le petit saint Jean-Baptiste est un tableau
                             attribué à Rafaello Sanzio, dit Raphaël, datant de 1505-1508, conservé au musée du Louvre. L'on en connaît quatre dessins
                              préparatoires, dont le carton, conservé à la Washington National Gallery of Arts, et qui a servi à l'esquisse sur la toile.
                             L'œuvre est généralement identifiée avec celle citée par Giorgio Vasari (30 juil.1511 - 27 juin 1574, peintre, architecte,
                              historien d'art, écrivain et biographe), réalisée pour les Siennois et laissée inachevée après le départ de Raphaël à Rome
                              (1508), complétée ensuite par Ridolfo del Ghirlandaio (Florence, 14 fév.1483 - 6 juin 1561, peintre), en particulier
                                                                    er
                             le manteau bleu de Marie. Le tableau a été acquis à Sienne pour François I  (règne de 1515 à 1547) qui l'emmena à Paris.
                               Désigné dans les inventaires royaux comme la "Sainte Vierge en paysanne", sa désignation de "Belle Jardinière"
                              lui est donné d'abord vers 1720, par Pierre-Jean Mariette (Paris, 1694 à 1774, dessinateur et graveur, historien d'Art
                                       et collectionneur) dans son "Abecedario". La toile a été restaurée en 1802 et 2019-2020.






                    20 avril 2020 : Les Trésors de Notre-Dame de Paris - les Façades de la Cathédrale, un Livre de Pierres


           Avec ce premier bloc-feuillet, La Poste initie une nouvelle série de timbres " Trésors de Notre-Dame " qui mettra en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine
              architectural de la cathédrale Notre-Dame de Paris, durant toute la période de sa reconstruction ; après le terrible incendie qui l'a dévastée le 15 avril 2019.

         Notre-Dame de Paris est la cathédrale de l'archidiocèse de Paris, elle est située sur l'île de la Cité. Dédiée à la Vierge Marie, elle fut durant de nombreux siècle, l'une des plus
           grandes cathédrales de l'Occident. Longtemps, l'un des plus hauts édifices de la ville de Paris, elle représente l'un des monuments les plus emblématiques de la capitale.

        Commencée sous l'impulsion de l'évêque Maurice de Sully (vers 1105/1120-1196, évêque de Paris de 1160 à 1196), sa construction s'étend sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu
              e
         du XIV  siècle. Après la Révolution, la cathédrale bénéficie entre 1844 et 1864 d'une importante restauration, parfois controversée, sous la direction de l’architecte Eugène
        Viollet-le-Duc (1814-1879, inspecteur général des édifices diocésains), qui y incorpore des éléments et des motifs inédits. Pour ces raisons, le style n’est pas d'une uniformité totale :
        la cathédrale possède des caractères du gothique primitif (ou protogothique, de 1130 à 1180) et du gothique rayonnant (de 1230 à 1380). Les deux rosaces, qui ornent chacun
        des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe. C'est un édifice à la fois religieux et patrimonial et elle est liée à de nombreux épisodes de l’Histoire de France.
       Le 15 avril 2019, un violent incendie détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept. Il s'agit du plus important sinistre subi par la cathédrale
        depuis sa construction. Après l'émotion qui a étreint le monde, la solidarité et les initiatives se sont organisées pour sauvegarder et restaurer ce joyau architectural et religieux.

































          Fiche technique : 20/04/2020 - réf. 11 20 106 - Série architecture : les Trésors de Notre-Dame de Paris - les Façades de Notre-Dame   Timbre à date - P.J. :
                                                                                                     15 au 18/04/2020
       Illustration et gravure : Sarah BOUGAULT - d´après photos : © picture alliance /Marcel Kusch /dpa - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé   au Carré d'Encre (75-Paris)
         Couleur : Polychromie - Format bloc : H 105 x 71,5 mm - Format TP : V 40,85 x 52 mm - Dentelure : ___ x ___ - Barres phosphorescentes : Non
       Faciale TP : 1,40 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20g - Europe et Monde.- Présentation : Bloc-feuillet de 1 TP - Prix de vente : 1,40 € - Tirage : 350 000

       Visuel : un agréable assemblage, représentant différents aspects de la restauration de 1843, à l'initiative de Prosper Mérimée (1803-1870, écriavain, historien
       et archéologue) et réalisée par les architectes Jean-Baptiste-Antoine Lassus (1807-1857, spécialiste de l'architecture du Moyen-âge) et Eugène Viollet-le-Duc
         (1814-1879, inspecteur général des édifices diocésains). C'est en 1844 qu'a démarré le vaste projet de restauration, mais le chantier a rapidement rencontré
         des difficultés : les fonds se révélant insuffisants, la rénovation a été interrompue durant huit ans jusqu'en 1859. Après le décès de Lassus, c'est
         Viollet-le-Duc qui a dû reprendre seul la supervision du chantier. Plus qu'une simple rénovation, c'est une véritable restauration historique dans
        laquelle l'architecte s'est engagé. Une opération qui a fait renaitre entre autres les statues de la façade, la rose méridionale ou encore la sacristie.
         Elle a également fait apparaitre des chimères qui n'y étaient pas auparavant ainsi qu'une nouvelle flèche. La restauration s'est achevée en 1865.

          Détail du visuel : les différentes parties de la cathédrale mettant en valeur la partie détaillée d'une tour, au niveau de la galerie des chimères,
        un détail de la partie supérieure et du débouché d'un pilier-escalier permettant l'accès à la coursive extérieure des transepts (à la base de la toiture),
        côté des deux rosaces Nord et Sud, un détail des quatre pignons (tours circulaires sculptées) se situant entre la grande et la petite rosace, de part et d'autre,   Sur le parvis - le point Zéro,

         des rosaces Nord et Sud du transept. Le fantastique bestiaire de Notre-Dame : plus de 300 gargouilles grimaçantes, posées depuis l'origine au bout
      des gouttières situées sur les tours, les coursives et les arcs-boutants, pour se débarrasser de l’eau qui s’accumule quand il pleut. Les 54 chimères, dessinées   des 14 Routes Nationales,
        par Viollet-le-Duc, exécutées par une équipe de 15 sculpteurs et rajoutées lors de la restauration de 1844 ne servent à rien, elles ne sont que décoratives    rayonnant depuis Paris.

        et leur air féroce est censé éloigner le mauvais sort. Les chimères sont installées sur la galerie (orientée Ouest) qui relie les deux tours de la cathédrale.   Conçu par : Sarah BOUGAULT
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