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Fiche technique : 30/04/1979 - retrait : 04/04/1980 – Europa C.E.P.T.
Caudron-Simoun 630 à moteur Renault, de l'Aviation Postale
intérieure - le 10.VII.1935, création de 4 lignes :
Bordeaux, Le Havre, Lille, Strasbourg

Création et gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce
Support : Papier gommé - Couleur : Bleu, bleu-turquoise et vert
Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13
Faciale : 1,20 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Souvenirs philatéliques : 18/10/2010 – retrait : 29/07/2011
série : "Pionniers de l'aviation" : Élise Deroche (1882-1919),
née à Paris, première aviatrice brevetée dans le monde en 1910.
Création : Jame's PRUNIER – Mise en page : atelier D. Thimonier
Impression des cartes : Offset - des feuillets : Héliogravure
Couleur : Quadrichromie - Dentelures des 6 TP : 13 x 13
Format des 6 cartes : H 210 x 200 mm et des 6 feuillets :
H 200 x 95 mm - Format des 6 TP : V 26 x 40 mm (21 x 36)
Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale des 6 TP : 0,58 €
Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g France - 6 cartes doubles volets
illustrées - avec dans chacune, un bloc-feuillet gommé inséré,
reprenant l'un des 6 TP du bloc. – avion : Caudron G 3
Valeur de la pochette des 6 souvenirs : 15,00 € - Tirage : 82 500
Plusieurs présentations : Bloc-feuillet de 6 TP papier gommé
(V 135 x 143 mm), TP sur papier gommé et en auto-adhésif
Crotoy : monument aux frères CAUDRON situé dans un jardin public (20 juin 1954 – bas-relief

Statue de la "chute d’Icare" (ci-contre)
et la face des deux médaillons.
L'autre front du piédestal avec :
des pêcheurs regardant l'avion des frères
Caudron, depuis la plage, à marée basse.

Le monument original en bronze
et a été fondu durant la Seconde Guerre
mondiale (14 janvier 1942)

Découvrir le site de Mr. Peter Lanczak :
http://www.peterlanczak.de/crotoy
représentant les premiers vols de l'Oiseau bleu (ci-dessous) – les portraits de frères Caudron en médaillons.

Trop souvent réduit à son rôle de photographe, il était aussi un écrivain prolifique dans des genres aussi variés que le roman, la nouvelle, le poème en prose, la brève de comptoir,
le témoignage, la plaidoirie ou (sa spécialité) le portrait littéraire. En outre, il dessine des caricatures dans les gazettes et les petits journaux. Nadar souhaite que l'appareil
de photographie puisse désormais être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facilement que le chevalet du peintre. Dès 1858, il commence à expérimenter
la photographie embarquée dans un ballon, et sera le pionnier de la photographie aérienne. En 1860, manquant de place, il déménage de la rue Saint-Lazare au boulevard
des Capucines et fait installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière (1840-1911, peintre, photographe et homme d'affaires)
et éclairée au gaz. Il expérimente l'éclairage à la poudre de magnésium et dépose le brevet de photographie à la lumière artificielle en février 1861. Très curieux des
nouveautés techniques de son temps, il se lance avec passion dans le monde des ballons.

Paris - 1860 : l'atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines. Le "Neptune", ballon d'observation à Montmartre, 1870 : photographie de Nadar (BnF-Gallica)

Autoportrait de Nadar en ballon. Caricature de Nadar en 1878.

Les aventures de Nadar inspireront Jules Verne (1828-1905, romancier, dramaturge, poète, espérantiste, etc...) pour "Cinq semaines en ballon" écrit en 1862. En 1863, il fait
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construire un immense ballon, "Le Géant", haut de 45 m. et contenant 6 000 m de gaz, dont les ascensions publiques devaient réunir de quoi financer les travaux de la Société.
Le 4 octobre, le premier vol du "Géant" a lieu à Paris avec 13 personnes. Jules Verne rédige alors le texte "À propos du Géant" qui parait dans le Musée des familles.
Le ballon perd rapidement de la hauteur et atterrit à Meaux, à moins de 100 km de Paris. Félix Nadar recommence l'expérience le 18 octobre avec son épouse.
Dans les environs de Hanovre (Allemagne), le ballon atterrit durement et est entraîné sur 16 km. Le récit de cette catastrophe par Nadar est repris par la presse dans
toute l'Europe. D'autres ascensions auront lieu mais sans le succès public escompté. Nadar doit arrêter l'aventure du "Géant" par manque d'argent. Bien qu’ayant laissé
dans l’affaire une partie de sa fortune, il crée en 1870 avec Camille Legrand et Jules Dufour, la "Compagnie des aérostiers" qui transportera passagers et pigeons voyageurs
durant la guerre franco-prussienne de 1870. 66 ballons seront construits entre septembre 1870 et janvier 1871. Après la "Commune", ruiné, Nadar reprend, pour subsister,
son activité de photographe. Il s’installe en 1887, en forêt de Sénart avec son épouse, puis part à Marseille en 1894, laissant la gestion de ses affaires à leur fils Paul,
où il fonde un atelier photographique. En 1900 la rétrospective qui lui est consacrée à l’exposition universelle est un triomphe. Il revient à Paris en 1904.

20 avril 2020 : Raphaël 1483-1520, l’Archange de la Peinture - œuvre "La Vierge de Lorette"

Raphaël, nom francisé de Raffaello Sanzio (ou Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino), est un peintre et architecte italien de la Renaissance.
Il est né le 6 avril 1483 à Urbino (région des Marches, façade Adriatique) et il est décédé le 6 avril 1520 à Rome.
Raphaël a 17 ans lorsqu’en décembre 1500, à Urbino, il reçoit par Andrea di Tommaso Baronci, la commande de ce qui sera sa toute première œuvre, le retable
du Couronnement de saint Nicolas de Tolentino (1245-1305, une huile sur bois - en fragments), pour une chapelle familiale de l'église Sant'Agostino de Città di Castello,
une œuvre achevé en septembre 1501. Par son père, qui a connu plusieurs des grands créateurs du Quattrocento (XV siècle italien, première Renaissance) et qui travaille pour
e
la brillante cour ducale des Montefeltro (Marches et Romagne - Italie du Nord), Raphaël baigne dans un milieu artistique. Une enfance heureuse, donc, mais, coup sur coup,
il perd sa mère et son père et, vers 1495, il doit gagner Pérouse (Ombrie) pour travailler dans l’atelier de Pietro di Cristoforo Vannucci, dit le Pérugin (1448-1523, peintre),
l’un des maîtres les plus réputés. Son habileté étonne vite tous ceux qui l’approchent, ses capacités d’observation, d’imitation, d’assimilation sont exceptionnelles. En 1504,
il arrive à Florence (Toscane), où la rivalité entre les peintres est redoutable. Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Léonard de Vinci (1452-1519), Michelangelo di Lodovico
Buonarroti Simoni, dit Michel-Ange (1475-1564) et Raphaël travaillent alors dans la même ville. Fin 1508, Raphaël quitte Florence pour Rome, appelé par le pape Jules II
e
(216 pape, 1503-1513), un homme d’action, exigeant et dominateur, qui veut restaurer la puissance de l’Eglise. Il confie à Raphaël la décoration de ses appartements, une suite
de grandes salles au second étage du Vatican, travaux réalisés, mais non terminés, de 1508 à son décès en 1520.

Fiche technique : 20/04/2020 - réf. 11 20 052 - Série commémorative : RAPHAËL 1483-1520 500° Timbre à date - P.J. :
anniversaire de son décès. - œuvre : la "Vierge de Lorette" - Œuvre : Raffaello SANZIO, 17 et 18/04/2020
dit RAPHAËL - Création et gravure : Claude JUMELET - d'après photo : akg-images au Château de Chantilly (60-Oise)
Mise en page : Aurélie BARAS - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : et au Carré d'Encre - Paris
V 40,85 x 52 mm (37 x 48) Dentelure : __ x __ - Couleur : Polychromie - Barres phosphorescentes :
Non - Faciale : 2,32 € - Lettre Prioritaire, de 20 g à 100 g - France - Présentation : 30 TP / feuille
Tirage : 600 000 - Visuel : la "Vierge de Lorette" (ou "Vierge au voile" -1509/1510), est conservé
au musée Condé de Chantilly (Oise). - V 130 cm x 168 cm - peinture à l'huile sur panneau de peuplier.

Autoportrait : Raffaello SANZIO, dit RAPHAËL - 1504-1506
huile sur bois - V 33 x 47,5 cm - dans la Galerie des Offices à Florence.
Le personnage, représenté par son buste, regarde directement dans
les yeux du spectateur. La figure est représentée pratiquement de dos,
montrant le visage par une torsion du cou donnant au portrait un effet
dynamique. L'habit et le couvre-chef sont sombres. Ce type d'habillement est
commun dans les portraits de nombreux peintres de l'époque comme ceux
du Pérugin et celui de Lorenzo Sciarpelloni, dit Lorenzo di Credi (1459- Conçu par : Aurélie BARAS

1537, peintre et sculpteur). Les cheveux sont longs comme
dans d'autres représentations de Raphaël, le visage jeune et frais, sérieux
et bien composé se détachant de la tache sombre des cheveux
et de l'arrière-plan lui aussi sombre, de couleur brune. Signature

Ce tableau aurait été commandé par le banquier Agostino Andrea Chigi, dit il Magnifico (1466-1520) pour sa chapelle personnelle
dédiée à la Vierge de Lorette à Santa Maria del Popolo (Sainte-Marie-du-Peuple, église des Augustins à Rome - 1477), décorée par Raphaël
lui-même. Cependant, cette œuvre est sans doute réalisée simultanément avec le Portrait de Jules II (1511/1512, huile sur bois V80,7 x 108,25 cm).
Et c'est sans doute ce pape qui fait don de ces deux tableaux à l'église. Ils entrent dans les collections du cardinal Sfrondato, neveu
e
de Grégoire XIV (229 pape de 1590 à 1591). En 1608, sa collection de 71 tableaux est acquise par Scipione Caffarelli-Borghese
e
(1577-1633, évêque puis cardinal). Le tableau reste dans la collection de la famille Borghèse, jusqu'au XIX siècle.
Il transite par l'Angleterre, et il est acquit par le duc d'Aumale, qui le rapporte à Chantilly en 1870.
Le thème représenté est celui de la "Madone", dans une scène de l'intimité entre la mère et son enfant. La Vierge, placée au centre,
porte un pourpoint rouge et un manteau bleu dont on aperçoit les plis au devant. Elle tend le bras droit en soulevant le voile qui couvre
la tête de Jésus. Celui-ci est placé en bas à gauche de la composition, allongé sur un lit, la tête reposant sur un oreiller ou un amas
de draps. Il semble attraper le voile, les deux mains levées, dans ce jeu intime avec sa mère. Il est nu, et le bord du lit rectangulaire,
marque le bas du tableau. Joseph, placé dans le fond à droite, contemple la scène, les mains rassemblés peut-être sur l'extrémité
d'un bâton qu'on ne voit pas. Les personnages portent une auréole limitée à un filet lumineux, elliptique horizontal pour la Vierge,
elliptique vertical pour Jésus, circulaire pour Joseph.