Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2017-10
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10 octobre : Père Victor DILLARD 1897-1945, prêtre jésuite
Victor Dillard, est né le 24 déc.1897, à Blois (41-Loir-et-Cher), il décède le 12 janv.1945, au camp de concentration de Dachau (mars 1933
à avril 1945, proche de Munich, Allemagne). Il était un élève brillant de l'école privée Notre-Dame des Aydes (fondée en 1868 à Blois) où il passa
12 années. Il parlait couramment l'allemand et l'anglais. Reçu au baccalauréat en avril 1916, après la mort au combat de son frère Pierre,
il obtient de ses parents l'autorisation de s'engager. Officier, blessé et plusieurs fois cité, capitaine en 1919, il rentre chez les jésuites, dès
sa démobilisation. Poursuivant le cursus éducatif des jésuites, il utilise ses vacances à réaliser des interviews et des reportages remarqués.
Ordonné prêtre à Blois en 1931, il termine ses études en Autriche. Éducateur, professeur de philosophie il publie un ouvrage
qui connaîtra un grand succès : "Les lettres à Jean-Pierre". Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il reprend immédiatement
du service. Fait prisonnier, il fonde une université des barbelés pour ses camarades de captivité. En partance pour l'Allemagne, il s'évade
et rentre à Paris d'où ses supérieurs l'envoient en zone libre à Vichy. Là il prêche, termine une thèse d'économie, organise des cours du soir
qui le mettent en danger. Ne se résignant pas, à voir partir sans secours les jeunes du STO, il décide alors de se porter volontaire pour aller
en Allemagne comme ouvrier électricien, se faisant passer pour un père de famille. Il veut apporter à ces jeunes le soutien moral et spirituel
dont ils ont besoin. Prêtre, il partage leur vie pendant six mois, et leur rend hommage dans un texte : "L'honneur d'être ouvrier".
Timbre à date - P.J. : Dénoncé, arrêté par la Gestapo, emprisonné à Barmen pendant sept mois,
06 et 07.10.2017 il est déporté à Dachau où, épuisé par la maladie, il meurt le 12 janv.1945.
à Blois (41-Loir-et-Cher) Fiche technique : 09/10/2017 - réf. 11 17 029 - Série commémorative :
et au Carré d'Encre (75-Paris) Père Victor DILLARD 1897-1945, prêtre jésuite, déporté à Dachau.
Création et gravure : Yves BEAUJARD - d'après photo : famille Dillard
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Format : H 40,85 x 30 mm (38 x 26) - Dentelure : __ x __
Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte
jusqu'à 20 g - France - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 700 032
Visuel : le portrait souriant du Père Victor Dillard, la Loire, le pont
Jacques-Gabriel et la cathédrale Saint-Louis de Blois, sa ville de naissance.
Conçu par : Claude PERCHAT Hommage à deux religieux – ville de Salbris, en Sologne (41-Loir-et-Cher)
Un vitrail du XXe s. de l’église Saint Georges (XIIe, XIVe, XVIe et XIXe siècles)
à gauche : le Père Victor DILLARD, dans une évocation du martyr des camps de concentration et d'extermination du régime nazi (1933-1945).
à droite : le missionnaire spiritain Daniel BROTTIER, en aumônier militaire volontaire, qui passa l'intégralité de la guerre en première ligne, parcourant l'ensemble du front
durant la Première Guerre mondiale de 1914 à 1918. Il a également assuré la direction de la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil de 1923 à 1936 (TP du 21 mars 2016,
à découvrir dans le journal de mars 2016) – Daniel Brottier à été béatifié "Bienheureux catholique" le 25 nov.1984, par le pape Jean-Paul II (pontificat 1978 à 2005)
Blois (41-Loir-et-Cher) : le pont Jacques-Gabriel
sur l'œuvre "Panorama de Blois" (v.1798) de
Henri-Joseph Van Blarenberghe (1741-1826, peintre)
Le "Pont Jacques-Gabriel" est un ouvrage routier
enjambant la Loire à Blois, édifié de 1717 à 1724,
par Jacques V Gabriel (1667-1742, premier architecte
du Roi Louis XV, et directeur de l'Académie royale
d'architecture). C'est un ouvrage du type "pont voûté"
de onze arches, long de 283 m et large de 15 m.
Une pyramide de 14,6 m de haut se situe au centre
du pont, côté amont. Elle comportait un cartouche
sculpté par Guillaume Coustou (1677-1746,
sculpteur, peintre) mais détruit à la Révolution.
Il est inscrit au titre des M.H. le 22 avril 1937.
En arrière plan central : la cathédrale Saint-Louis, édifiée
de 1544 à 1700, en gothique tardif.
Ancienne "Collégiale Saint-Solenne" (classé MH en 1906)
Pour célébrer la promotion de la collégiale
au rang de cathédrale en 1697, Louis XIV
offrit le buffet d'orgue en 1704.
14 et 15 octobre : 41e édition : "MARCOPHILEX XLI - ISSOIRE 2017"
Exposition Internationale d’Histoire Postale à Issoire (63-Puy-de-Dôme) et 90e anniversaire de l'Union Marcophile 1927-2017
La 41e édition de notre Exposition Internationale d’Histoire Postale – Marcophilex XLI se tiendra les samedi 14 et dimanche 15 octobre 2017 à Issoire (63-Puy-de-Dôme),
dans la "Halle aux grains". L’événement est co-organisé avec le Club philatélique d’Issoire, Philapostel Auvergne, la municipalité d’Issoire et de La Poste Auvergne.
Fiche technique : 14 et 15/10/2017 – vignette LISA : Marcophilex XLI - Issoire 2017
41e édition de l'Exposition Internationale d’Histoire Postale
Création : Marie-Noëlle GOFFIN – Impres.: Offset - Couleur : Quadrichromie
Types : LISA 2 - papier thermosensible - Format panoramique : H 80 x 30 mm (72x24)
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : gamme de tarifs à la demande
Présentation : logo à gauche et France à droite + M.N. GOFFIN et Phil@poste - Tirage : 20 000
Visuel : représentation d'Issoire (63-Puy-de-Dôme), entourant son abbatiale Saint-Austremoine,
et se situant au pied du Parc des Volcans d'Auvergne.
à droite : reprise d'une des plus ancienne oblitération d'Issoire (62), daté du 29 janv.1843
Cachet à date (ou Timbre à Date) au type 12 (simple fleuron, tête en bas) - ISSOIRE(62)
Technique : cachet à date de type 12 - simple fleuron : il comprend la date dans le cercle intérieur, puis entre les 2 cercles, le nom du bureau Timbres à date - P.J. : 14 et 15.10.2017
séparé du n° du département, par une fleur de lys (simple fleuron, tête en bas) - son diamètre varie de 27 à 31 mm (en service du15 déc.1829 Marie-Noëlle GOFFIN
à janv.1831) toutefois, il fut utilisé jusqu'en 1846. Particularité : le département du Puy-de-Dôme (63), a été numéroté différemment (62),
comme d'autres départements depuis la Révolution, en fonction des aléas de l'Histoire. - 4 mars 1790 = 83 départements.
Sous la période Napoléonienne, jusqu'à 130 départements et à la chute de l'Empire (1815), il n'en resta que 86. Une renumérotation
fut effectuée en 1860 lors de la création de trois nouveaux départements : les Alpes-Maritimes, la Savoie et la Haute-Savoie.
Elle devint définitive en 1922, lorsque le Territoire de Belfort fut constitué comme département et fut ajouté en fin
de liste, avec le numéro 90. À partir de 1946, ce fut l’INSEE qui assura la codification officielle des départements.
ISSOIRE – blasonnement : "D'azur, à la lettre Y d'or, la queue inversée à senestre et enroulée par la pointe, Monika NOWACKA
surmontée d'une couronne de marquis du même".
Écu d'azur à la lettre "Y" ayant la queue inversée, l'inversion peut s'expliquer à l'origine par l'erreur de dessin.
En prétendant ultérieurement que le "Y" inversé reproduisait le confluent des rivières Couze et Allier, les habitants de la ville
s'approprièrent véritablement l'originalité de ce blason. La couronne fait référence à la famille royale avec les trois lys.
La couronne murale apparaît plus tardivement et indique l'autonomie communale avec la charte de commune
accordée à Yssoire en 1270, par Alphonse, comte de Poitiers (1220-1271) et frère de Louis IX (1214-1270, Saint-Louis).