Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2017-06
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26 juin : Hippodrome de Rambouillet, appelé également " Hippodrome de la Villeneuve" (78 - Yvelines)
Cet hippodrome de 2e catégorie, accueillant des réunions de trot, est implanté à Rambouillet (78-Yvelines), sur un site de 40 hectares, jouxtant une grande forêt.
Il est l'un des 17 hippodromes de la Fédération des Courses d'Île de France et de Haute Normandie et fut inauguré en 1880. Sa piste propose deux distances de courses :
2 000 m et 2 800 m. Il permet de parier en PMH (Pari Mutuel Hippodrome) sur les courses s'y déroulant, mais propose des prises de paris nationaux, au guichet PMU.
Le trot attelé, choisi pour illustrer le timbre, est une épreuve dans laquelle le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval de course qui doit trotter le plus vite
possible pour atteindre le premier la ligne d'arrivée, mais qui ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de disqualification. Cette discipline compte parmi
les plus rigoureuses, et nécessitent une grande concentration tant les imprévus sont possibles. Le trot attelé est une course très populaire et très spectaculaire.
Fiche technique : 26/06/2017 - réf. 11 17 041 - Série commémorative Timbre à date - P.J. :
"Hippodrome de la Villeneuve" à Rambouillet (78-Yvelines) – Courses de Trot 24/06/2017
Création de l'œuvre : Anne CLABAUX - Impression : Héliogravure - Support :
Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format : H 40,85 x 30 mm (38 x 26) à Rambouillet (78-Yvelines)
Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,73 € et au Carré d'Encre (75-Paris)
Lettre Verte jusqu'à 20 g – France - Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 1 000 020
Conçu par : Patte & Besset
Visuel : une œuvre de l'artiste Anne CLABAUX, une peinture à l'huile
et au couteau. Une course de trot attelé, sur l'hippodrome de Rambouillet. Anne Clabaux
Technique : le couteau à peindre peut remplacer avantageusement le pinceau
si l'on veut superposer une couleur pure sur un empâtement encore frais.
Il permet de travailler les empâtements de peinture en comprimant la couleur
contre le support : l'on obtient ainsi des surfaces plates et régulières,
bordées de lignes et de contours en relief.
Anne CLABAUX : elle est peintre de la vie et du mouvement, et se consacre entièrement à la peinture à partir de 1990, pour en faire
son métier. Elle quitte la région parisienne, il y a 15ans, pour s’installer définitivement en Normandie où elle vit : au milieu des chevaux.
Elève des Beaux Arts de Versailles, puis de Caen, ses rencontres avec des grands peintres tels que Jean-M Zacchi (1944, peintre),
Claude Fauchère (1936, peintre), et les rencontres d’Eric Bari (1963, peintre), encouragent, influencent son travail et sa détermination.
Au gré de ses voyages, de ses déplacements, elle pose sur la toile, la vie, le mouvement dans la rue, au coin d’une terrasse, tous
ces moments du quotidien volés et partagés avec des inconnus, ou chacun d’entre nous se retrouve, perçoit émotions et laisse
libre cours à l’imagination. Son travail ne reflète aucune école ou tendance à la mode, mais montre une personnalité
aussi respectueuse de l’art, qu’elle est animée d’une enviable ardeur créative.
Anne Clabaux : “J’utilise mes pinceaux, mes brosses pour écrire une histoire, celle de la vie du mouvement, celle qui me parle.
J’utilise les formes, les couleurs, les opaques, les brillances, les transparences, les nuances pour trouver l’écriture qui me semble la plus juste ;
celle qui me correspond. Je compose mon tableau comme une partition dans laquelle les notes s’enchaînent, se répondent, résonnent.
Mes couleurs s’équilibrent alors progressivement et me permettent, dans un gestuel passionné, d’établir des correspondances harmonieuses
toujours animées par cette envie de partager mes créations avec les autres pour leur donner un sens.”
Timbre à Date : une tête de cheval stylisée, pour symboliser la particularité de l'hippodrome de Rambouillet, la course de trot attelé.
Une race de cheval de sport pur-sang française, originaire de Normandie, est spécialisée pour la course au trot attelé ou monté.
Elle est également utilisée pour la chasse ou la randonnée. La taille au garrot est de 1,5 à 1,7 m.
Première course officielle de Trot en France : c'est à l'initiative d'un officier des Haras Nationaux, Ephrem Houël (1807-1885), et avec l'aide de la Municipalité de Cherbourg
(50-Manche), que sont organisées les premières "Courses au Trot". Les 25 et 26 sept.1836, sollicité par la mairie de Cherbourg, l'officier propose d'organiser sur la plage
de Collignon à Tourlaville, des courses de chevaux de pays, auxquels il impose l'allure du trot afin de donner le spectacle d'une compétition groupée en évitant la dispersion
au galop d'un peloton hétérogène et étiré. La municipalité conforte cette expérience en juillet et août 1837 et la renouvelle chaque année. La réussite de ces manifestations
conduira des villes comme Caen, Dieppe (1837), Saint-Lô, Angers, Boulogne-sur-Mer (1838), Langonnet (1839) et bien d'autres à poursuivre l'initiative.
L'entraînement du Trotteur Français et le Musée du Trot : le Domaine de Grosbois et son Musée du Trot, est situé aux portes de la capitale, à moins de 15 km de l’hippodrome de
Paris-Vincennes. Il conjugue élégamment, patrimoine historique et activités hippiques, dans un cadre naturel d’exception, avec plus de 412 hectares dévolus à l’entraînement.
A Grosbois, allure et culture s’entremêlent avec le prestige de l’Empire et l’épopée napoléonienne en toile de fond. Ce centre compte tout ce qu’un sportif de haut niveau peut
espérer en termes d’équipement, d’infrastructures et de services. Il est un formidable outil de travail qui en pleine saison, peut accueillir jusqu’à 1500 chevaux.
Avec l'Ecole de Formation, le Musée des Courses au Trot, le centre de documentation et de recherche, le site pérennise la Mémoire du Trot, et lui rend ses Lettres de Noblesse.
Centre du TàD : silhouette du château de Rambouillet
Château fort du XIVe modifié, installé au cœur de
la forêt de Rambouillet. De son origine de forteresse,
il a conservé son contour bastionné et son donjon.
C'est dans ce château que François Ier mourut
le 31 mars 1547, que Charles X abdiqua (règne 1824-
1830), que les "Précieuses" tenaient au XVIIe siècle
leur cour littéraire, que Louis XVI (règne 1774-1792)
et Napoléon (empereur, 1804-1814) vécurent.
Le château a repris dès 1883, la tradition des chasses
à Rambouillet, pour la Présidence de la République.
Le 23 février 1896, il devient la résidence d'été
officielle, de mai à octobre, pour les Présidents.
Les décors intérieurs sont étonnants, en particulier, la salle des marbres, les boiseries en chêne du XVIIIe siècle et les décors de style néo-pompéien du 1er Empire.
Dans le parc à la française se trouvent, la "Laiterie de la Reine" créée par Louis XVI, pour la distraction de Marie-Antoinette (règne, 1774-1792) et dans la partie traitée en jardin
anglais, la "Chaumière aux Coquillages", réalisée par le duc de Penthièvre pour la princesse de Lamballe entre 1779 et 1780. Sa curieuse décoration est faite de coquillages,
d'éclats de marbre et de nacre. Un petit cabinet de toilette, aux boiseries peintes, est attenant à la grande salle. Au fond, une grotte artificielle où couraient des feuillages s'orne
d'un groupe de marbre de Julien, une nymphe et la chèvre Amalthée (1787). Depuis 2009, il est ouvert au public et géré par le Centre des Monuments Nationaux.
26 juin : Joachim MURAT 1767-1815, roi de Naples – œuvre du peintre Antoine-Jean Gros.
Joachim MURAT, né le 25 mars 1767 à La Bastide-Fortunière (devenu Labastide-Murat, 46-Lot) et exécuté le 13 oct.1815 à Pizzo (Calabre, Italie)
Il est maréchal d'Empire français, de 1806 à 1808, Grand-duc de Berg et de Clèves (état satellite de la France impériale, rive droite du Rhin, Aix-la-Chapelle),
prince français et roi de Naples de 1808 à 1815. Il est aussi le beau-frère de Napoléon 1er, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Timbre à date - P.J. : 23 et 24.06.2017 Fiche technique : 26/06/2017 - réf. 11 17 007 - Série commémorative
à Labastide-Murat (46-Lot) Portrait équestre de Joachim Murat (1767-1815), roi de Naples par le Baron Antoine-Jean Gros.
et au Carré d'Encre (75-Paris)
Commémoration des 250 ans de la naissance de Joachim MURAT (25 mars 1767)
Pellerin, Epinal : "Gloire Nationale, Murat" maréchal d'Empire français, né à La Bastide-Fortunière (Labastide-Murat, dans le Lot)
Conçu par : Bruno GHIRINGHELLI
Mise en page et gravure : Elsa CATELIN – d'après l'œuvre d'Antoine-Jean Gros. © Photo RMN-
Grand Palais - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : V 30 x 40,85 mm
(26 x 37) - Dentelure : ___ x ___ - Couleur : Polychromie - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale :
0,85 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 900 000
Visuel : portrait équestre de Joachim MURAT (1767-1815), roi de Naples, peint en 1811 par
le Baron Antoine-Jean GROS (1771-1835) - Technique : huile sur toile - L = 2,80 m x H = 3,43 m
Musée du Louvre © RMN-Grand Palais / Jean-Gilles Berizzi
Le tableau est un portrait officiel de Joachim Murat en tant que roi de Naples.
Il rappel l’éclatant épisode de sa carrière de général, le 25 juillet 1799, à la bataille d'Aboukir.
Murat lance sa charge contre la cavalerie ottomane, protégeant le fort de l’isthme de la baie
d’Aboukir, afin de l'empêcher de trancher les têtes des Français blessés ou mort pendant la bataille.

