Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2017-06
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Le jardin du Luxembourg (23 hectares) : c'est un jardin ouvert au public, situé dans le 6e arrondissement. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner
        le Palais du Luxembourg. Il a fait l'objet d'une restauration sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat. Il est agrémenté de parterres de fleurs
                                                                  et de sculptures, et les Parisiens l'appellent affectueusement le "Luco".

      Le parc de Bagatelle : est situé dans le 16e arrondissement, en bordure de la "plaine de jeux" de Bagatelle, dans le bois de Boulogne. Jouxtant Neuilly-sur-Seine, il est l'un
des quatre pôles du jardin botanique de la ville de Paris. Le parc et le château de Bagatelle, dénommé la "Folie d'Artois", ont été construits à la suite d'un pari entre Marie-Antoinette

  et le Comte d'Artois, acquéreur du domaine en 1775. Il a été réalisé dans un style anglo-chinois, très en vogue à l'époque. Il a été acheté par la ville de Paris en 1904. Le 15 mars
     1907, Charles Voisin (1882-1912, pionnier de l'aéronautique) y accomplit le premier vol mécanique sur un aéroplane muni d’un moteur à explosion (un V8 "Antoinette").

        Hiver - Le square René-Viviani (4,2 hectares) : est un square du 5e arrondissement, situé entre le quai de Montebello au Nord et l'église Saint-Julien-le-Pauvre au Sud,
 à l’emplacement d’une ancienne annexe de l’Hôtel Dieu. Il est créé en 1928, situé face au parvis de Notre-Dame, il porte le nom d'un homme politique, René Viviani (1863-1925,

   avocat, député, ministre du Travail et président du Conseil). Le square a la particularité d'abriter un Robinier faux-acacia (ht.11 m / Ø 3,85 m) planté vers 1601 par le botaniste
      Jean Robin qui l'introduisit en France. Il est classé "arbre remarquable" et considéré comme le plus vieil arbre de Paris. Dans le square se trouvent également une fontaine
      de bronze moderne du sculpteur Georges Jeanclos (1933-1997), une stèle à la mémoire des enfants juifs de l'arrondissement, morts en déportation, un puits du XIIe siècle,
                                                                        ainsi que des vestiges de balustrades, pinacles et chapiteaux.

             Le jardin des Plantes (23,5 hectares) : parc et jardin botanique, avec une ménagerie et des galeries d'expositions scientifiques, situé dans le 5e arrondissement.
      Cet ensemble est un campus et fait partie du Muséum national d'histoire naturelle. Il compte au Nord, un ensemble de perspectives à l'anglaise, en place sous l'intendance
      de Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788, naturaliste, botaniste, biologiste, mathématicien, philosophe et écrivain) et au Sud une grande perspective à la française
      plus ancienne (500 m de long pour 3 ha). L'ensemble est bordé de galeries et musées : paléontologie, botanique, minéralogie et géologie, grande galerie de l'évolution, grandes serres.

 Les jardins des Champs-Élysées (13,7 hectares) : situé dans le 8e arrondissement, ils sont délimités par : le cours de la Reine au Sud, l'avenue Gabriel au Nord, l'avenue Matignon,
          le rond-point et l'avenue Franklin-D. Roosevelt à l'Ouest, la place de la Concorde à l'Est. Le Sud des jardins est occupé par le Grand Palais, le théâtre du Rond-Point

 et le théâtre Marigny. Les jardins du Palais de l'Elysée jouxtent l'espace vert, au Nord. Le Sud-Ouest, autour du Grand Palais, contient un square et le jardin de la Nouvelle-France.

Le square du Vert-Galant : il est situé à la pointe Ouest de l'île de la Cité, dans le quartier Saint-Germain-l'Auxerrois (1er arrondissement). Le niveau du square est situé sept mètres
     plus bas que le niveau actuel des autres parties de l'île, ce qui correspond au niveau que celle-ci avait autrefois. Le faible surplomb du square par rapport à la Seine explique
          qu'il soit inondé lors des plus importantes crues du fleuve. Le square est dominé par une statue équestre d'Henri IV, dit le "Vert Galant", reposant sur le Pont-Neuf .
    Une plaque commémorative rappelle que c'est à cet endroit qu'eurent lieu, le 18 mars 1314, les exécutions sur le bûcher des deux plus hauts dignitaires de l'ordre du Temple.

           Fiche technique : 02/06/2017 - réf : 21 17 902 - Squares et jardins de Paris - Été : Square des Batignolles, Jardins de Bagatelle, Square des Epinettes
                                                             Jardin du Luxembourg, Square Rond-le-Galle, Jardin des Tuileries

       Fiche technique : 02/06/2017 - réf : 21 17 903 - Squares et jardins de Paris – Hiver : Jardin des Plantes, Square René-Viviani, Jardin des Champs Elysées,
                                                               Square Louis XVI, Jardin du Ranelagh, Square du Vert-Galant

          Présentation commune aux 2 collectors : Bloc-feuillet, 6 MTAM – Illustrations : Jean-Charles DECOUDUN © Jean-Charles Decoudun / huitieme-jour
Conception graphique : Agence huitième jour - Impression : Offset - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie - Format bloc-feuillet : V 150 x 210 mm

         Format TVP : H 45 x 37 mm - zone de personnalisation : H 33,5 x 23,5 mm - Dentelures : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes : 1 à droite
                        Faciale TVP : Lettre Verte, jusqu'à 20g - France (6 x 0,73 €) - Prix de vente : 6.60 € - Présentation : Demi-cadre gris bas + droit
                                     micro impression : Lettre Verte + Phil@poste - 3 carrés gris à droite – France et La Poste - Tirage : 6 050

                                          Pochette regroupant les deux collectors : réf. : 21 17 ___ – Prix de vente : 13,00 € - Tirage : 1 500
                   Oblitération temporaire - TàD : Agence huitième jour - le 01/06/2017 au Carré d'Encre (75-Paris) et par correspondance à Phil@poste

    Été - Le square des Épinettes (10,4 hectares) : est situé dans
    le quartier des Epinettes (17e arrondissement). Créé en 1893
    par Jean-Camille Formigé, il est réaménagé en 1980 et 1992.

      Un kiosque à musique en occupe le centre. Il abrite deux
  sculptures : le monument à Jean Leclaire par Jules Dalou (1896)
  et la statue de Maria Deraismes par Louis-Ernest Barrias (1898).

   Le square René-Le Gall (ou jardin des Gobelins, 13e arrondis.)
   construit dans un style néo-classique en 1938, à l'emplacement

     d'une minuscule île parisienne, l'île aux Singes, formée par
   les bras de la Bièvre sur les anciennes dépendances du Mobilier
   national et de la Manufacture des Gobelins. Le square possède
  un marronnier d'Inde planté vers 1894, classé arbre remarquable

               en raison de ses dimensions et de son port.

Hiver - Le square Louis-XVI : dans le 8e arrondissement, est bordé
 au Nord par le Bd. Haussmann, à l'Est par la rue Pasquier, au Sud
 par la rue des Mathurins et à l'Ouest par la rue d'Anjou. Il contient

     la chapelle expiatoire élevée à la mémoire de Louis XVI et
de Marie-Antoinette, à l'endroit où leurs corps ont été enterrés après
leur exécution (leurs dépouilles furent ensuite transférées à la basilique
royale de Saint-Denis en 1815). Louis XVIII fit élever ce monument,
inauguré en 1826. Le lieu abritait l'ancien cimetière de la Madeleine

    où furent inhumés de nombreux guillotinés de la Révolution
    française dont Madame Roland, figure du parti des Girondins

       et guillotiné le 18 brumaire de l'an II (8 novembre 1793).
  C'est le seul lieu public de Paris portant le nom de ce monarque.

Le jardin du Ranelagh (6 hectares) : c'est un jardin à l'anglaise, créé en 1860 par le baron Haussmann (16e arrondissement). Son théâtre de marionnettes est réputé. Sur sa bordure
  occidentale, se trouve le musée Marmottant Monet. Aménagé en triangle, le jardin actuel a été agrémenté au fil du temps de nombreux groupes sculptés comme par exemple :
  un Caïn en marbre de Joseph-Michel Caillé (1836-1881, sculpteur) datant de 1871, des figures enfantines (le pêcheur (1883) et la méditation, 1882), et un grand groupe dédié

à Jean de la Fontaine, vers 1900, qui a été doté de nouveaux bronzes en 1984. Au début du XXe siècle, on a également planté des essences rares en plus des frênes et marronniers.

                              Nouveautés de Saint-Pierre-et-Miquelon (975 - St-Pierre-et-Miquelon -Langlade)

  Râtelier, composants et fonction : tourner des écoutes sur un cabillot s'effectue par une série de deux tours en huit passant par l'extrémité supérieure et inférieure. Un dernier tour complète
  le nouage par une demi-boucle inversée pour bloquer le cordage. Un cabillot a la fonction de taquet et est surtout utilisé sur les gréements anciens. Il s'agit de chevilles en bois ou en métal,
mobiles et verticales traversant un râtelier. Les cabillots sont utilisés pour tourner les manœuvres courantes ou comme poulie pour dévier une écoute. Un cabillot est également une petite pièce

       de bois muni d'une estrope (cordage épissé ceinturant une pièce de bois), fermant un cordage et utilisé par exemple pour être placé dans un œillet de voile ou un anneau de cordage.

  Un cabillot est également une petite pièce de bois muni d'une estrope (cordage épissé ceinturant                    Timbre à date - P.J.
une pièce de bois), fermant un cordage et utilisé par exemple pour être placé dans un œillet de voile                       21/06/2017

                                             ou un anneau de cordage.                                           Saint-Pierre-et-Miquelon (975)

Fiche technique : 21/06/2017 - réf. 12 17 054 – S P & M - série poulies et cordages - le "râtelier"

Création : Joël LEMAINE - Gravure : Louis BOURSIER - Impression : mixte Offset / Taille-Douce
         Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format : H 40 x 30 mm (36 x 26)

    Faciales : 0,85 € - LP jusqu'à 20g, départ de S.P.M. vers les DOM et la France métropolitaine
                                Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 50 000

Visuel : sur les anciens voiliers, c'est une pièce de bois épaisse et étroite, percée de trous dans lesquels
    on place des chevilles appelées "cabillots", pour amarrer et tourner les cordages de manœuvre.

Dans les corderies, il s'agit des traverses servant à porter les torons et cordages.                            Conçu par : ____________

     La suite des émissions sur le journal de juillet-août, en raison d'une absence de trois semaines – à venir : l'émission commune France - Philippines, le bloc-feuillet
des Grandes Heures de l'Histoire de France, 2 TP UNESCO : Samarkand (Ouzbékistan) et Orang-outan, Cherbourg-en-Cotentin, EUROMED : les arbres de Méditerranée.

Belles découvertes Culturelles, Historiques, Artistiques et Philatéliques avec les émissions de juin. Amitiés.  SCHOUBERT Jean-Albert
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