Page 12 - Journal Culturel de Metz - 2016-06
P. 12

Fiche technique : 10/06/1944 - retrait : 18/11/1944 - Série - Commémoratif : wagon de l'Administration des Postes
       Centenaire de la création du Service Ambulant en 1844 - Création : Michel PELLETAN - Gravure : Pierre GANDON

          Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Vert - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)
                        Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 1,50 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 3 070 000

    Dès l'avènement du chemin de fer, l'idée de transporter le courrier pour accélérer l'acheminement de la correspondance naît
  très rapidement. L'Angleterre en 1838, la Belgique en 1840 sont les premiers pays à mettre en circulation des bureaux de poste

        ambulants. La France est longtemps réticente à cause, notamment, des améliorations successives apportées au service
des malles-poste à chevaux. Cependant, François-Donat Blumstein, inspecteur des postes en Alsace, élabore un projet de transport

  et de tri de courrier par chemin de fer. Le 1er août 1842, il organise le premier transport de dépêches sur la ligne de Strasbourg
   à Bâle. Puis, des expériences sont tentées entre Paris et des bureaux de poste de l'Eure en 1843, entre Paris et Rouen en 1844.

                                         Fiche technique : 29/07/1946 - retrait : 14/03/1947 - Série : Conférence de Paris 1946 – une jeune femme tenant la colombe de la "Paix"
                                         Création et gravure : Albert DECARIS © ADAGP - Impression : Taille-Douce rotative, sur presses n° 4, 5 et 6 - Support : Papier gommé
                                  Couleur : Bleu clair - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 10,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 290 000

                                               Après la victoire, les Alliés entreprirent de réorganiser l'Europe au cours de trois conférences successives qui se tinrent à Paris.
                                                         La première, du 9 nov. au 21 déc.1945, fixa le montant et la répartition des réparations exigées de l'Allemagne.

                                      La deuxième réunit, du 25 avril au 12 juil.1946, les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de France, de Grande-Bretagne et d'URSS
                                                  pour déterminer les nouvelles frontières des États Européens (le cas de l'Allemagne fut renvoyé à une conférence spéciale).

                                       La troisième : La "Conférence de la Paix 1946" à Paris, entre les puissances alliées et associées s'est tenue à Paris du 25 avril au 15 oct.1946.
                                                                     Une première conférence à quatre (États-Unis, France, GB et URSS, du 25 avril au 12 juil.)

                                                     est suivie d'une seconde conférence à 21 pays (du 29 juil. au 15 oct.) – d’où le nom de : "Conférence des 21 Nations"
                                                     Un traité de paix a été signé avec la Bulgarie, la Finlande, la Hongrie, l'Italie et la Roumanie le 10 février 1947 à Paris

                Fiche technique : 10/07/1952 - retrait : 13/12/1952 - Série - Commémoratif : Léonard de Vinci 1452-1519
            5e centenaire de la naissance de Léonardo da Vinci à Vinci (proche de Florence, Toscane, Italie) le 15 avril 1452.
            Création et gravure : Albert DECARIS - d'après son autoportrait © ADAGP - Impression : Taille-Douce rotative
     Support : Papier gommé - Couleur : Bleu saphir - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 30,00 f

                                                   Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 2 250 000

  C'est un peintre florentin et un homme d'esprit universel (artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte,
     urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain). Il rejoint le royaume de France à la demande du roi François 1er en 1516
           et s'installe au manoir du Cloux (actuel Clos Lucé) à Amboise, où il décède le 2 mai 1519 (sépulture : à la chapelle St-Hubert
                                                              du château d'Amboise, 37-Indre-et-Loire)

      En arrière-plan : à gauche le château royal d'Amboise (1214, sous Philippe-Auguste), surplombant la Loire, dont l'origine remonte aux Comtes d'Anjou, puis à la maison
     d'Amboise-Chaumont - à droite le Palazzo Vecchio, ou vieux palais-forteresse médiéval "Palazzo della Signoria" (1299-1314), ancien siège du gouvernement de Florence.

                                        Fiche technique : 10/05/1954 - retrait : 21/05/1955 - Série - Productions Françaises de Luxe : présentation théâtrale de "Fleurs et Parfums"
                                                                    En arrière plan, la façade principale Sud, de l'Opéra Garnier (ou Palais - janv. 1875) de Paris

                                 Création : Pierre GANDON - Gravure : Charles MAZELIN - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Rouge groseille
                                   et rouge bordeaux - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 75,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 19 900 000

                                        Dans l'éclat d'un cristal taillé, aux formes variées, dans les écrins enrubannés de satins et de soies, le parfum est comme la robe ou le bijou,
                                      le messager de l'Art de Paris. Les parfums : mystérieux privilège des alchimistes, il devient par le jeu des chimistes modernes, ce savant dosage
                                   de senteurs naturelles, ce mélange subtil de poésie et de science. Philippe Auguste, au retour d'une Croisade, rapporta l'idée d'accorder contre argent,
                                    aux gantiers parisiens, le privilège de vendre ces parfums de rose, de jasmin, d'encens ou de santal, venant de Palestine et peu connus en Occident.

                                      Jean-Paul Guerlain : Ceux qui n'ont jamais éprouvé la magie d'un champ de jasmin ou de roses dans l'aube naissante, savent-ils vraiment ce qu'est un parfum ?
                                                                               Heinrich Heine : Les parfums sont les sentiments des fleurs (extrait de The Hartz Journey).

                  Fiche technique : 06/06/1955 - retrait : 15/10/1955 - Série - Poste aérienne : Maryse Bastié 1898-1952
           née Marie-Louise Bombec, aviatrice française, gloire du sport, née le 27 février 1898, à Limoges (87-Hte-Vienne),
          décédée dans un accident aérien, le 6 juillet 1952 à Bron (69-Rhône) – sépulture : cimetière du Montparnasse à Paris.
   Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Violet sombre
     et rouge bordeaux - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 50,00 f - Présentation : 50 TP / feuille

                                                                      Tirage : 1 485 000
 Ses exploits : 1928 : premier record féminin de distance de vol (1 058 km) - 1929 : record international de durée de vol féminin (26 h 44 mn)
 1930 : elle bat le record de durée féminin international en 37 h 55 mn - 1931 : record féminin international de distance, avec 2 976 kilomètres
 30 déc.1936, la traversée féminine de l'Atlantique Sud entre Dakar à Natal (12 h et 5 mn), à bord d'un Caudron Simoun (représenté sur le TP).

De 1934 à 1940, elle s'engage dans le combat féministe pour le vote des femmes, droit de vote ratifié le 21 avril 1944, par le général de Gaulle. Elle est également une héroïne du renseignement
et de la résistance durant la dernière guerre (1940-45). Elle décède dans un accident d'avion de transport militaire "Nord 2501-Noratlas", après un meeting aérien à Lyon-Bron, le 6 juillet 1952.

                                                     Capitaine dans l'armée de l'air, elle totalisait 3 000 h de vol, et une blessure en service aérien commandé.

                                                                 Fiche technique : 17/10/1955 - retrait : 07/12/1957 - Série - Touristique
                                                                      Le Pont Valentré à Cahors (46-Lot) - Création et gravure : Charles MAZELIN

                                                                               Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé –
                                                                  Couleur : Gris-bleu et brun - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13

                                                                          Faciales : 12,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 364 830 000

                                                                 Fiche technique : 19/07/1957 - retrait : 07/12/1957 - Série - Touristique
                                                                Le Pont Valentré à Cahors (46-Lot) - Création et gravure : Charles MAZELIN

                                                                                 Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
                                                                  Couleur : Gris-noir et vert - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13

                                                                            Faciales : 70,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 9 635 000

   Cahors, vieille cité romaine, puis "cité papale", offre de nombreux vestiges de son passé : tours, cathédrale, palais, venelles aux maisons anciennes, et surtout le Pont Valentré,
qui est le pont fortifié du moyen-âge (édifié au XIVe siècle) le mieux conservé et le plus complet, avec ses trois tours de défense, avec ses portes et herses. La construction du Pont
débute en juin 1308 et se termine entre 1355 et 1378. Il comporte : 6 arches principales, 3 tours carrées à trois étages et 2 châtelets. Celui de l'Ouest a presque entièrement disparu.

                                             Quant au châtelet Est, son caractère défensif est accentué par les modifications apportées au XIXe siècle.

                                                                           Fiche technique : 22/02/1956 - retrait : 21/07/1956 - Série - Commémoratif : Colonel Driant 1855-1916
                                                                Émile Driant (11 sept.1855 - 22 fév.1916) - Elève à l'école militaire de Saint-Cyr, en 1875, puis quelques années après, enseignant.

                                                                  Création et gravure : Albert DECARIS © ADAGP - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Bleu indigo
                                                                        Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 15,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 3 130 000

                                                                                     De 1880 à 1900, il participe à la rénovation nécessaire de l'armée. Mis à la retraite, à sa demande en 1905.
                                                                                Ecrivain militaire fécond, il publie des ouvrages consacrés à la jeunesse sous le pseudonyme de "capitaine Danrit".
                                                                  Sous la IIIe République, député de Nancy depuis 1910, il se consacre à la défense de la région Lorraine, l'un des secteurs les plus menacés
                                                                                 de la frontière. Dès le 14 août 1914, le commandant Driant reprend du service actif, face à l'offensive allemande.
                                                                         Lieutenant-colonel, à la tête des 56e et 59e bataillons de Chasseurs, il participe à l'offensive de Verdun, ou il tombera au milieu
                                                                            de ses soldats, encerclés dans le bois des Caures, le 22 février 1916, vers 16 h en prêtant assistance à l'un de ses hommes.

   Cette très belle collection va se prolonger jusqu'en 2018 pour nous faire découvrir, ou redécouvrir
 les 50 TP les plus emblématiques de l'âge d'or de la "Taille-Douce", au cour des années 1928 à 1959.

     La taille-douce, émanation de l’artisanat vénitien du XVe siècle, a toujours été l'un des fleurons,
         pratiqués grâce aux maîtres "taille-doucier", par l’imprimerie des timbres-poste français.

Cette pratique évolue, mais les artistes graveurs la respectent, dans l'esthétique de l'époque. Merci à eux
   7   8   9   10   11   12   13   14   15