Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2014-05
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Autres monuments et vestiges : les églises St-Nicolas (vers 1050) - St-Paul (XIe et XVe siècle) - St-Michel et St-Georges - St-Cybard (XIe siècle)
       St-Christophe (XIe siècle) - abbaye St-Cyprien (IXe - XIe et XVIIe siècle) - cathédrale St-Pierre (fin XIIe), fleuron de l'architecture gothique angevine

               chapelle des Cordeliers (XIIIe, XVIe et XVIIe siècle) - église St-Savin et St-Cyprien (XVe - XIXe siècle) - église St-Étienne (XVe siècle)
           chapelle St-Louis du collège Henri IV (1608) - Chapelle des Carmélites (1699) et de nombreux autres édifices religieux des XIXe et XXe siècles

                                                                            d'où le nom de : ville aux cent églises.

                                         Poitiers 2014 - Le palais des comtes de Poitou - ducs d'Aquitaine (actuel palais de justice)

                                           le bloc souvenir de la FFAP : les trois monumentales cheminées de la "salle des pas perdus"

         Au IXe siècle, un palais fut construit pour Louis le Pieux (ou "le Débonnaire" – 778-840), fils de Charlemagne, à cheval sur la muraille romaine
         datant de la fin du IIIe siècle, sur le point le plus élevé de la ville. Le roi Louis 1er y fit plusieurs séjours, et y revint une fois devenu empereur,
     en 839 et 840. Par la suite, le palais devient le siège des comtes de Poitiers. Ce premier état du palais a totalement disparu dans un incendie en 1018.
 Il fut reconstruit par les comtes-ducs d'Aquitaine, alors au faîte de leur puissance. Le comte Guillaume IX y ajouta un donjon vers 1104, du côté de la ville,
       appelé "tour Maubergeon" en hommage à sa maîtresse. Ce donjon rectangulaire était renforcé d'une tour à chaque angle, et fut très endommagé

                                             avec la partie Sud du palais lors de l'incendie allumé par le comte de Derby en 1346.

                                                                                                                Les tourelles ne sont pas
                                                                                                               visibles quand on est placé
                                                                                                             dans la salle des pas perdus.
                                                                                                               C'est parce que le plan de
                                                                                                              coupe est placé en avant des
                                                                                                             tourelles qu'elles sont visibles
                                                                                                             car pour le dessinateur le toit

                                                                                                                  vu en bout n'apparaît
                                                                                                               que comme un simple trait
                                                                                                            et ne masque pas les tourelles.

                                                                                                                 On remarquera que les
                                                                                                              conduits des trois cheminées

                                                                                                                          passent
                                                                                                              au centre des trois verrières
                                                                                                             ce qui semble une disposition

                                                                                                                pour le moins originale,
                                                                                                                    voire surprenante.

                                                                                                                On voit les trois conduits
                                                                                                                 sortir au-dessus du toit.
                         De 1192 à 1204, Aliénor d'Aquitaine fait aménager une salle, la Grande Salle, qui remplace une autre plus ancienne.
      Cette salle était probablement la plus vaste de l'époque (50x17m). La salle n'a pas de plafond, et on peut voir la charpente en châtaignier, construite
       en 1862 par les charpentiers de marine de La Rochelle. Les murs de la salle sont ornés d'arcatures aveugles supportées par de fines colonnettes,
                       avec une organisation différente selon le mur. Des têtes grimaçantes et des personnages ornent les culots des colonnes.
           Ce type d'ornement est fréquent dans l'art gothique dit Plantagenêt, angevin ou encore gothique de l’Ouest. On le retrouve à la cathédrale,
                  qui est un édifice contemporain. Les murs ont été enduits et peints au XIXe siècle de motifs imitant la pierre en grand appareil.
                                Une banquette de pierre fait le tour de la salle. C'est l’actuelle "salle des pas perdus" du palais de justice.

      Fiche technique : du 01 au 04/05/2014 – Poitiers 2014 (86 -Vienne) – Timbres Passion
                  Bloc CNEP n° 66 – Palais de Justice : le mur Sud de la grande salle

      flanqué des trois monumentales cheminées surmontées des verrières et TP Personnalisé

             Création et mise en page : Roland IROLLA (1935, artiste peintre et graveur)
                Impression : Offset - Support : Papier cartonné - Couleur : Polychromie

           Format du bloc-souvenir : H 85 x 80 mm (80 x 75) - Présentation : Bloc-feuillet
        numéroté au verso, avec 1 IDTimbre intégré - Prix de vente : 7,50 € - Tirage : 15 000

                  Fiche technique du Timbre Personnalisé intégré : type ID Timbre
  Personnalisation : le logo de Timbre Passion recouvrant le visuel du timbre (Palais de Justice)

          Impression : Héliogravure - Support : Papier autoadhésif - Couleur : Polychromie
Format du timbre : paysage - H 45 x 37 mm (40 x 32) - zone de personnalisation : 33,5 x 23,5 mm

                    Dentelure : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes : 2
    Présentation : Demi-cadre gris avec micro impression : Phil@poste et 3 carrés gris à droite

                                et les mentions légales : FRANCE et La Poste
          Valeur faciale : Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g - France - avec mention Phil@poste

                            Site Internet de Roland IROLLA: www.irolla.org

Les trois cheminées et les blasons d'Aquitaine, du Poitou et de Jean de Berry soutenus par des anges. Les verrières à arcades trilobées et à chapiteaux triangulaires
     entre lesquels trônent 4 statues : Jean de Berry, le roi Charles VI et son épouse Isabeau de Bavière, ainsi que Jeanne de Boulogne épouse du duc de Berry.

                                                                                                                                              Les trois cheminées de la salle des pas perdus
                                                                                                                                                       du palais des comtes du Poitou

                                                                                                                                              Les conduits passent au centre des 3 verrières

     Il y a un certain temps déjà : l'artiste Roland Irolla a réalisé tout un ensemble de dessins à l'encre représentant les monuments remarquables de Poitiers,
    donnant lieu à un ouvrage en tirage limité. Il a souhaité rehausser son dessin original noir et blanc, de fines touches de couleurs, en utilisant sa technique.
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