Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2014-03
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Jacqueline Auriol, la belle-fille du président de la République, Vincent Auriol, a une passion : la voltige. Victime d'un terrible accident d'hydravion,
    elle va subir 22 opérations chirurgicales - notamment du visage - avant de revenir au premier plan, en devenant la femme la plus rapide du monde
                        et la première femme à franchir le mur du son. Elle totalisa 3500 heures de vol, dont plus de 1000 heures en essais,
                                  pilota quelque 120 types d'avions dont les fleurons les plus prestigieux de l'aéronautique française.
                     Sur le contour de la mini feuille de 10 TP figurent des plans coupes de certains des avions qu’a piloté Jacqueline Auriol
         et sur lesquels elle a établi différents records du monde de vitesse : le Mystère IV N (1955), le Mirage III R (1963) et le Mystère 20 (1965).

Fiche technique du TP : 05/07/2004 - retrait : 05/08/2005 - également en mini-feuillet de 10 TP avec marge illustrée
                                       Marie Marvingt 1875-1963 - "Poste Aérienne 2004"

                     Création : Christophe DROCHON - Mise en page et gravure : André LAVERGNE
                      Impression : Mixte Taille-Douce / Offset (OFF - PTD4) - Support : Papier gommé
- Couleur : Bleu, ocre, blanc, marron et beige - Format du TP : H 52 x 31 mm (48 x 27) - Barres phosphorescentes : 2
 Dentelure : 13 x 13½ - Présentation : 40 TP / feuille ou en mini-feuillet - Faciale TP : 5 € - Tirage du TP : 1 500 000
                   Surnommée "La fiancée du danger", elle était la femme la plus décorée de France.

                              Elle détenait notamment la croix de guerre 1914-1918 avec palmes.

                                                 Fiche technique du TP : 24/10/2005 - retrait : 00/00/0000 - également en mini-feuillet de 10 TP avec marge illustrée
                                                      Hommage à Adrienne Bolland, aviatrice (1895-1975), née à Arcueil (Val-de-Marne) - "Poste Aérienne 2005"

                                                 Création : Christophe DROCHON - Mise en page et gravure : André LAVERGNE - d’après photo : Keystone-France
                                                  Impression : Mixte Taille-Douce / Offset (TD.215.B) - Support : Papier gommé - Couleur : Rose, blanc, noir et bleu

                                                                Format du TP : H 52 x 31 mm (48 x 27) - Barres phosphorescentes : 2 - Dentelure : 13 x 13½
                                                                Présentation : 40 TP / feuille ou en mini-feuillet - Faciale TP : 2 € - Tirage du TP : 4 000 000
                                                    Première femme à traverser la cordillère des Andes, sur son Caudron G.3, le 1er avril 1921, un exploit retenu
                                                  pour illustrer le timbre. Elle se distingue dans les meetings, par ses évolutions acrobatiques et par son sang-froid.

                                   Fiche technique du TP : 18/10/2010 - retrait : 29/07/2011
T.P. tiré du bloc-feuillet "Pionniers de l'aviation" - avec une surtaxe de 1,92 € au profit de la Croix-Rouge française
Élise Deroche " Baronne Raymonde de Laroche" 1882-1919, née à Paris, première aviatrice brevetée dans le monde

          Création : Jame's PRUNIER - Mise en page : Atelier Didier THIMONIER - Impression : Héliogravure (bloc) et offset (feuilles)
                       Support : Papier gommé et papier autoadhésif - Couleur : Quadrichromie - Format bloc : V 135 x 143 mm
                         Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) - Barres phosphorescentes : 2 - Dentelure : 13 x 13 - Présentation

             du bloc-feuillet gommé : 6 TP indivisibles - Faciale : 6 x 0,58 € - Vendu : 5,40 € (avec la surtaxe CR) - Tirage : 1 800 000
                                 Présentation du TP : 50 TP / feuille gommée - Faciale du TP : 0,58 € - Tirage : 5 000 000

                          Présentation du TP entreprises : 50 TP / feuille adhésive - Faciale du TP : 0,58 € - Tirage : ________

La première aviatrice brevetée en France et dans le monde. Après avoir été initiée au pilotage par Charles Voisin, elle participe à de nombreux rassemblements
              aériens tant en France qu'à l'étranger. Elle meurt, à 37 ans, le 18 juillet 1919, au cours d'un vol d'entraînement, sur un prototype Caudron
                                au-dessus du Crotoy. Elle ne pilotait pas l'aéronef. Élise Deroche repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

                  De nombreuses autres femmes pilotes ont accompli des exploits, en France, comme à l'étranger.
         Un bel exemple : Dorine Bourneton, qui à l'âge de 16 ans perd l'usage de ses jambes dans un accident d'avion.
Sa passion pour le vol reste intacte. Devenue pilote, elle participe à des meetings qui l'ont amenée à plusieurs reprises à Muret.

              Elle a créé "la patrouille bleu ciel" pour les pilotes handicapés. "Pour faire passer un message d'espoir".

Attention : vente anticipée : 4 et 5 avril : 19 mai - Marguerite Duras (1914-1996) - centenaire de sa naissance

              Marguerite Germaine Marie Donnadieu est descendante d'une famille originaire de Villeneuve-sur-Lot (47-Lot-et-Garonne). Ses parents
        se sont portés volontaires pour travailler dans les colonies de Cochinchine (Sud Viêt Nam, ancien Annam, protectorat chinois -1858 / 1945 à 1954).

Son père, Henri Donnadieu, est directeur de l’école de Gia Dinh (Saïgon) et sa mère, Marie, y est institutrice. Ils ont trois enfants : Pierre, Paul et Marguerite.
       Suite au décès de son époux, la mère s'installe en 1923 à Vinh Long, une ville située dans le delta du Mékong. En 1932, alors qu'elle vient d'obtenir
            son baccalauréat, Marguerite quitte Saïgon et vient s'installer en France pour poursuivre ses études. Elle obtient en 1963 une licence en droit.

Marguerite en Cochinchine  En 1939, elle épouse Robert Antelme. De cette union naîtra en 1942 un premier      Château de Duras (47 - Lot-et-Garonne)
                           enfant malheureusement mort-né. Cette période troublée de sa vie sera marquée

                                  également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.
                                 En 1943 Marguerite et Robert s'installent au 5, rue St Benoît, à Paris,
                            dans le quartier de St Germain des Près. Robert Antelme et Dionys Mascolo

                           se lient d'une profonde amitié et avec Marguerite entrent dans la résistance.
                                    En parallèle Marguerite Donnadieu publie un premier ouvrage

                           sous le pseudonyme de "Marguerite Duras" : "Les Impudents" (Editions Plon).

                            Ce nom "Duras", est celui de la petite ville d'origine de la famille de son père
                                et celui où se déroule son premier roman. L'année suivante elle fournit
                                         son deuxième ouvrage, "La Vie tranquille" (Gallimard).

Village et château de Duras : Marguerite a écrit son premier roman, en hommage à la beauté des paysages de la Guyenne qu’elle découvrit adolescente.
                C'est un joli village viticole, le "Côtes-de-Duras" (vin AOC) connu depuis François 1er, faisait partie du "haut pays bordelais",

              mais cette époque dorée du négoce bordelais prend fin avec la restriction de l'appellation "Bordeaux" aux seuls vins de Gironde.
      Le village a conservé de sa période historique, une ancienne porte, des arcades du 15e siècle, un temple protestant devenu église au 19e siècle
  et un imposant château. Celui-ci, édifié en 1137, remanié à partir de 1309 en forteresse flanquée de huit tours massives, surplombe la vallée du Dropt.

        "DURAS", comme demeure d'écriture : Pénétrer l'univers de Marguerite Duras, c'est parcourir les forêts du Vietnam, les longues terres
écartelées par le Mékong, longer ses affluents, la boue des rizières, atteindre "l'eau mortelle du Gange"… ou la plage des Roches Noires de Trouville.

        Mais la région de Duras, en Lot-et-Garonne, est, elle aussi, terre d'écriture et source de création. (Marguerite Donnadieu, dite "Duras")

Année 1944, arrestation de son mari Robert, déporté à Dachau. Elle s'inscrit alors au Parti Communiste Français. A la libération, Robert rentre au domicile
      parisien dans un état critique. En 1947, Marguerite divorce, et se marie avec Dionys Mascolo dont elle aura rapidement un enfant prénommé Jean.

  Ses publications suivantes : "Un Barrage contre le Pacifique" (1950), œuvre majeure commencée trois ans plus tôt - "Le Marin de Gibraltar" (1952),
      "Le Square" (1955). Durant l'année 1957, elle rencontre Gérard Jarlot, avec qui elle va collaborer pour de nombreuses adaptations théâtrales

       ou cinématographiques. Sa vie personnelle est bousculée par deux évènements majeurs : elle se sépare de son second mari et sa mère décède.
                Poursuivant son œuvre littéraire, Marguerite Duras publie "Moderato Cantabile" (1958) alors que les salles de cinéma mettent
                        pour la première fois à l'affiche une adaptation d'un de ses livres, "Barrage contre le Pacifique", de René Clément.

Ses droits d'auteurs commencent à lui apporter une certaine aisance, ce qui lui permet d'aménager dans une maison individuelle à Neauphle-le-Château.
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