Page 12 - Journal Culturel de Metz - 2014-03
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Au début du XXe siècle, c'est une ville culturelle majeure
                                  dans de nombreux domaines : scientifique : Freud - musical : Haydn,

                                         Salieri, Mozart, Beethoven, Schubert, Liszt, Strauss, Mahler...
                               - littéraire : Stephan Zweig - artistique avec le "mouvement Sécession" :

                                                 Klimt, Schiele, Kokoshka, Moser, Otto Wagner ...

                                Ce courant de l’art nouveau s’est épanoui plus particulièrement à Vienne,
                                                      créé par quelques peintres et plasticiens,

                                         en opposition à l’art promu par les salons officiels viennois.

                                             Fiche technique : 21/04/2014 - réf. 11 14 091
                                           Capitales Européennes " VIENNE " (Autriche) :

                                Pavillon de la Sécession, château du Belvédère, Karlskirche (église
                               St-Charles-Borromée) et Hofburg (résidence d’hiver des Habsbourg).

                                      Création : Stéphane LEVALLOIS - Mise en page : Valérie BESSER
                                       Impression : Héliogravure - Support : Bloc-feuillet, papier gommé

                                          Couleur : Quadrichromie - Format du bloc : H 143 x 135 mm
                                      Format des timbres : 2 TP - V 30 x 40 mm et : 2 TP - H 40 x 30 mm
                                     Dentelure : 13¼ x 13 (sur les 4 TP) - Barres phosphorescentes : Sans
                                 Valeur faciale : 0,66 € (sur les 4 TP) - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France
                                  Présentation : Bloc-feuillet indivisible - Valeur : 2,64 € - Tirage : 650 000

                                      Particularités : certaines surfaces sont imprimées en pantone doré.
                               et les perforations sont prolongées entre les timbres et jusqu’aux bords du bloc
                                de façon à ce que le fond de bloc se détache en petites vignettes décoratives.

                                                     Stéphane LEVALLOIS (né le 25/08/1970 à Paris)                         Timbre à date - P.J. :
                                   Artiste dessinateur, illustrateur, scénariste, designer, affichiste, cinéaste, etc…
                                                                                                                             18 et 19/04/2014
                                   C’est ce courant du mouvement Sécession qui a inspiré le créateur du bloc,           75-Paris au Carre d’Encre
                                    pour mettre en images quatre des monuments emblématiques de Vienne :
                               - le Pavillon de la Sécession, qui fut l’espace propre d’exposition de ce mouvement

                                      - le château du Belvédère (un des plus grand palais baroque de Vienne),
                                                   - la Karlskirche (l’église Saint-Charles-Borromée,

                                            extraordinaire exemple d’architecture baroque du XVIIIe s.),
                                                    - la Hofburg (résidence d’hiver des Habsbourg).

Stéphane Levallois par B. Zon       Fond de bloc : exemples caractéristiques du style de la Sécession viennoise.        conçu par : Stéphane LEVALLOIS
                               L'artiste s’est inspiré des œuvres de Gustav Klimt (1862-1918), l’un des initiateurs

                                  du mouvement et de la revue officielle de la Sécession viennoise "Ver Sacrum"
                               (Printemps sacré) de 1898 ; avec le peintre Maximillian (Max) Kurzweil (1867-1916).

                                                      Palais de la Sécession (1897-1898)

                                    Il a été construit par le concepteur architectural
                                Joseph Maria Olbrich (1867-1908) l'un des fondateurs
                               du mouvement de la sécession viennoise. Il s'agissait alors

                                d'un manifeste architectural et d'une salle d'exposition
                                  pour ce nouveau mouvement d'un groupe d'artistes
                                    rebelles envers la conception ancienne des arts.

L'une des façades du Palais            Le bâtiment représente l'œuvre "Beethoven Frieze"                                Entrée du palais de la Sécession
                               de Gustav Klimt, l'une des réalisations les plus largement connues

                                  de ce mouvement artistique de la fin XIXe -début XXe siècle
                                qu'est l'Art nouveau, aussi connu sous les noms de "Jugendstil"
                                 ou "Secessionsstil". Bâtiment financé par Karl Wittgenstein

                                (1847-1913 - grosse fortune de l'acier) le père de Ludwig Josef
                                Johann Wittgenstein (philosophe de la théorie des fondements

                                      des mathématiques et de la philosophie du langage).

                                   La devise de la Sécession est écrite sur l'édifice, au-dessus
                                    de l'entrée : "À chaque âge son art, à chaque art sa liberté".

                                      En dessous se trouve une sculpture de trois gorgones

                                     représentant la peinture, la sculpture et l'architecture.

Gustav KLIMT : né à Baumgarten (proche de Vienne) le 14 juillet 1862, décédé le 6 février 1918 à Vienne. Fils de graveur, élève à l’académie des Beaux-arts,
   il ouvre en 1883 un atelier de décors de théâtre et de décorations murales. Il est l’initiateur de la fondation du groupe de la "Sécession viennoise" en 1897.
            Pour lui, la peinture semble avoir pour but de trouver son intégration dans un environnement architectural et ses compositions qui occupent
     harmonieusement l’espace, montrent arabesques, volutes, motifs décoratifs, mosaïques abstraites et feuilles d’or contribuant à une grande somptuosité.

                                                         Fiche technique : 11/02/2002 - retrait : 13/06/2003 - série artistique
                                              "Le Baiser", œuvre du peintre de la "Sécession viennoise", Gustav Klimt (1862-1918)

                                                      Une icône de 180 x 180 cm qu'il a rehaussée d'ornements d’or et d’argent.
                                                   Création : Gustav KLIMT - Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET

                                                                 d'après l'œuvre - Galerie Belvédère à Vienne (Autriche)
                                                   Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

                                                                Format : V 41 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13½ x 13
                                                                Bandes phosphorescentes : Sans - Valeur faciale : 1,02 €
                                                         Présentation : 30 TP / feuille - 5 bandes de 6 TP - Tirage : 5 425 000
                                                   Artiste complet : peintre de compositions aux thèmes différents, personnages,
                                                   sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur,
                                                 peintres de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste, lithographe.

      Un détail de l’œuvre la plus célèbre de Klimt, "Le baiser", réalisé entre 1907 et 1908, elle appartient à une phase de création appelée "la phase dorée".
                       La beauté de cette peinture s’appuie autant sur la valeur précieuse que lui confère l’usage du doré que sur la représentation
                                               d’un couple d’amoureux, global, cosmique, à la fois lié à la nature et isolé du monde.
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