Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2013-09
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Carnet - les œuvres représentées sur les timbres poste : 1 volet à gauche
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Vierge à l’Enfant ©RMN – Grand-Palais (Musée de Cluny – Musée National du Moyen-âge) / Jean-Gilles Beriz
Vierge à l'enfant - Lorraine,
deuxième quart du XIVème siècle - calcaire
Si le culte de la Vierge se développe
en Occident à partir du XIIème siècle,
c'est au XIVème siècle que se multiplient
dans toute l'Europe les représentations
de la Vierge à l'Enfant.
Dans ce paysage, les "Vierges Lorraines"
se distinguent par leur silhouette trapue,
presque épaisse, au hanchement
à la fois visible et peu marqué.
La Vierge du musée
tout comme celle, très proche,
de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges
est particulièrement
représentative de l'ensemble.
En 1936, William Forsythe, dans un premier essai de classement des Vierges à l’Enfant du XIVème siècle,
étudiait les Vierges de l’Est de la France et plus précisément de Lorraine.
Il distingue comme prototype toujours reconnu aujourd'hui la Vierge du Cloitre de St Dié-des-Vosges
autour de laquelle il rassemble trois autres Vierges présentant des caractères identiques
et bien définis sous le nom de "Groupe de St Dié":
- "Vierge à l’Enfant" provenant du village de Chatenois près de St Dié (Metropolitan Museum de New York).
- "Vierge à l’Enfant" provenant semble-t-il de l’église St Maurice d’Epinal (Vosges) - (Musée des Beaux Arts de Boston).
- "Vierge à l’Enfant" provenant du village voisin de Ste Marguerite (Musée de l’Hôtel-de-Ville de St Dié)
Clef de voûte de la Sainte-Chapelle de Vincennes © Rieger Bertrand / hemis.fr
La Sainte-Chapelle de Vincennes : Clés de voûte
Charles Carmoys peint la voûte et la décore :
- à gauche : monogramme du roi Henri II
- à droite : le décor de la voûte, avec les premières lettres
des noms d’Henri II et de Catherine de Médicis, un H et un K,
et les croissants de lunes de Diane de Poitiers,
maîtresse du roi.
Mariage de Marie et de Joseph – Notre-Dame de Paris © Jean-Paul Dumontier / La Collection
Notre-Dame de Paris est la cathédrale de l’archidiocèse catholique de Paris.
Elle est située sur la moitié Est de l’Île de la Cité, dans le 4 ème arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II.
La construction s’étant étendue sur deux siècles, le style n’est donc pas d’une uniformité totale : elle possède ainsi des caractères du gothique primitif
(voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe,
et mesurent chacune 13 m de diamètre. Elle fut lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d’occident. Après la tourmente révolutionnaire,
la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments
et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n’avait jamais possédés.

