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sur du papier phosphorescent afin de permettre le triage et l’oblitération à la machine dans
          les  centres  de  tri.  La  rectification  automatique  et  l’oblitération  des  lettres  au  moyen  de
          machines facing a été introduit en 1966. Pour pouvoir trier et oblitérer automatiquement les
          lettres,  il  faut  essentiellement  trouver  l'emplacement  du  timbre  collé.  Un  distributeur  de
          numérisation dans lequel les lettres sont passées à grande vitesse doit permettre de vérifier
          (1) si la lettre est ou non affranchie d’un timbre et (2) à l’endroit exact où se trouve ce timbre,
          de sorte que les lettres puissent, si nécessaire, être tournées recto - verso et bas - haut
          pour être automatiquement oblitérées.

          Le timbre doit donc avoir un critère qui, lors du passage, produit une impulsion électronique
          pour la mise au rebut par balayage, qui contrôle le traitement mécanique susmentionné
          (classement, montage et oblitération). Pour y parvenir de la manière la plus sûre, le scan
          par phosphorescence s’est avéré le plus approprié.

          Sur cette base, on distingue:
              1 - papier blanc non phosphorescent
              2 - papier phosphorescent

          En  fonction  du  processus  d'impression,  des  exigences  spécifiques  sont  également
          imposées au papier d'impression. Le processus d’impression en taille-douce nécessite un
          papier rugueux légèrement satiné, tandis qu’en héliogravure, le papier doit présenter une
          surface brillante fermée, et prévu d’un coating. Lorsque l’impression en héliogravure et en
          taille-douce sont combinées, cela dépend de la mesure dans laquelle la partie en taille-
          douce domine. Il est déterminé au cas par cas si le papier brut peut suffire ou si un papier
          lisse est requis.

          8.2. Modalités de fourniture

          Depuis 1967, l’Office Central des Fournitures (OCF) a acheté du papier pour la fabrication
          de timbres. Il s’agit d’un département du ministère des Transports et de l’Infrastructure,
          anciennement  le  ministère  des  Travaux  Publics.  Le  papier  a  été  acheté  jusqu'en  1975
          inclusivement  par  un  accord  privé.  Depuis  la  loi  du  14  juillet  1976,  les  achats  ont  été
          effectués  conformément  aux  dispositions  légales  qui  réglementent  les  livraisons  au
          gouvernement.  Les  contrats  de  fourniture  de  papier  de  timbre  sont  soumis  à  la  loi  et
          ordonances et les conditions générales des contrats et de leurs amendements publiés au
          Moniteur Belge et qui sont déjà en vigueur le jour de l'ouverture des offres, et le cahier de
          charge  type  qui  incluent  les  exigences  qualitatives  comprennent  ce  que  le  papier  doit
          respecter.  Chaque  année,  une  "demande  d'offre  générale"  est  émise  et  les  entreprises
          intéressées peuvent remettre leur offre à la Poste. Les offres sont évaluées sur la base des
          prix et des qualités proposés, ainsi que sur la base des résultats des tests éventuellement
          effectués à l’imprimerie de la Poste à Malines.

          8.3. Spécifications techniques

          Nous  discuterons  ensuite  les  caractéristiques  techniques  auxquelles  le  papier  devrait
          satisfaire. Cependant, nous nous limitons aux types de papier utilisés pour imprimer les
          timbres Elstrøm. (9)





          (9 ) Nous faisons ici référence à l'addendum 4 pour le texte intégral de l’étude non publié au sujet de la
          transition vers le papier polyvalent unifié écrit par Mr De Moerloose, OCF, Bruxelles.


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