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Fiche technique : 07/10/1957 - Retrait : 08/02/1958

série commémorative : le bimillénaire de la cité de Lyon,
avec son théâtre romain sur la colline de Fourvière.
Dessin : André SPITZ - Gravure : Charles MAZELIN
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleurs : Brun violacé et bistre. - Format : H 40 x 26 mm
(36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 20 f - Présentation :
50 TP / feuille - Tirage : 4 400 000
Visuel : le théâtre gallo-romain antique de Lugdunum,
sur la colline de la lumière (Fourvière), fondée en 43 av. J.-C.
par Lucius Munatius Plancus, général romain.

Attiré par les deux cours d’eau et leur potentiel commercial,
il décide néanmoins de construire le centre-ville de ce qui
deviendra la Capitale des Gaules au sommet de la colline
de la lumière. Le théâtre antique de Lugdunum est
l'un des principaux monuments romains de Lyon.

Edifié v.15 av. J.-C. sous l'empereur Auguste, il est adossé
sous le sommet de la colline, au centre de la colonie romaine,
où s’élève l’ensemble des bâtiments publics. Il est de
plan classique, ses gradins en demi-cercle sont bâtis sur une
sous-structure rayonnante composée de massifs de
maçonnerie et de voûtes. Ses dimensions sont alors modestes
(Ø 89 m) et il ne dispose que de deux volées de gradins
couronnées par un promenoir. Au II siècle apr. J.-C.,
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une extension de l’édifice, attribuée à l'empereur Publius
Aelius Hadrianus, dit Hadrien (règne 117 à 138), est réalisée
parallèlement à la construction de l’Odéon. Le théâtre atteint
Ø 108,50 m. et son promenoir est remplacé par une
troisième volée de gradins. Sa capacité d’accueil passe
ainsi de 5000 à 10000 spectateurs.

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Reconstitution du Théâtre et de l'Odéon de Fourvière au II s apr.J.-C. Ruines sauvegardées du Théâtre antique et de l'Odéondu IIe siècle, sur la colline de Fourvière

Un toit incliné protège la scène et rabat les sons. En avant de la scène, la fosse longue de 46 m, percée de trous carrés tous les 3 m permet le coulissage des mâts et des contrepoids
qui soutiennent le rideau de scène. Un velum fixé par des mâts au mur d’enceinte protège du soleil. Au mur de façade est adossé un portique extérieur de 30 colonnes. L’odéon
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romain est édifié (fin I / début II siècle), et peut accueillir jusqu’à 3 000 spectateurs, pour des spectacles musicaux ou des lectures publiques, ou servir de salle de réunion.
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A partir du III siècle, le quartier de Fourvière est progressivement délaissé et les monuments, utilisés comme carrière, disparaissent progressivement du paysage urbain.

Fiche technique : 21/10/1957 - Retrait : 18/02/1961
série patrimoniale : les Antiques à Saint-Rémy-de-Provence
(13-Bouche-du-Rhône)
Dessin : André SPITZ - Gravure : Raoul SERRES - Impression :
Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleurs : Bistre
et vert foncé. - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure :
13 x 13 - Faciale : 50 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage :
190 615 000 - Visuel : l'Arc de Triomphe et le Mausolée,
anciennement l'entrée de la cité gréco-romaine de Glanum.
Origine : les Salyens commencent à s’implanter sur le site de
ce qui deviendra la cité de Glanum à partir du VI ème siècle avant
notre ère. Cet emplacement n’est évidemment pas le fruit du
hasard, mais répond à des considérations pratiques et
stratégiques. C'est une voie de passage à travers les Alpilles,
bénéficiant de la protection naturelle de ses crêtes.
Autre avantage, le lieu bénéficie d’un terroir riche
et de la présence vitale d’une source permanente.

L'oppidum de Glano (période gréco-gauloise) va se développer autour de cette source
et ses habitants vont la consacrer au Dieu Glan (ou Glane, dieu de la pureté de son eau) propre
à ce lieu et dont on ne retrouve pas trace ailleurs. Les influences grecques se manifestent de
différentes façons à partir du II ème siècle avant notre ère.
L'Arc de Triomphe et le Mausolée des Jules sont deux monuments romains connus sous
le nom des Antiques (classés M.H. en 1840). Il matérialise la limite de l'espace urbain et
commémore, par ses reliefs, la gloire de Rome et le triste sort de ceux qui se sont opposés à sa
tutelle. Privé de ses parties hautes (entablement et attique), il a été élevé à l'entrée de la cité et
mesure actuellement 8 m de haut. Le Mausolée est un cénotaphe commémoratif, haut

de 17 m environ, élevé v. -25 av. J.-C. à la mémoire de la famille locale des Julii.