Page 9 - metz 07-08-2024
P. 9
15 juillet 2024 : Musée Robert TATIN (Mayenne-53)
Robert TATIN est né le 9 janv. 1902 à Laval et décède le 16 déc. 1983 à Cossé-le-Vivien (53-Mayenne). D'une famille modeste, il est d’abord
apprenti peintre en bâtiment. Il découvre l’univers de la construction et celui de la création qu’il ne quittera plus. Après la Première Guerre
mondiale, il s’installe à Paris en tant qu’ouvrier peintre-décorateur. En parallèle, il s’inscrit aux Beaux-Arts. Les années 1930 correspondent
à une période prospère pendant laquelle il crée son entreprise en bâtiment à Laval. Il voyage régulièrement et découvre plusieurs pays
d’Europe, l’Afrique du Nord et New York. Profondément marqué par les horreurs de la guerre, il se lance après 1945 dans une aventure
purement artistique. Installé à Paris, où il fonde un atelier de céramique et de peinture, il côtoie Prévert, Breton, Cocteau, Giacometti,
Dubuffet. Au Brésil, il approfondit ses connaissances dans le domaine de la céramique. En 1951, il obtient à la Biennale de São Paulo
un premier prix et une reconnaissance internationale. Il traverse ensuite l’Amérique du Sud, se libère des dogmes académiques et élargit
son registre de formes et de couleurs. Installé à Vence en 1957, il expose à Nice et à Paris, dans la galerie de son mécène Robert
Steindecker. L’artiste retourne en Mayenne en 1962 et achète une petite maison à Cossé-le-Vivien. Il entreprend, en compagnie de son
épouse Élisabeth, la conception et la réalisation de leur "Maison des Champs" devenue l'Étrange musée Robert Tatin, une œuvre d’art
totale inspirée de ses expériences, voyages et rencontres. Dès lors, toute l’énergie du couple est vouée à modeler une sculpture
monumentale en harmonie avec le paysage bocager qui l’entoure. Robert Tatin conçoit une œuvre onirique, inspirée de ses expériences
avec les architectes à l’origine de la construction de Brasilia et de leur travail technique et formel du ciment. L’originalité de ce site lui
confère une place inédite parmi les sites patrimoniaux. Il bénéficie à ce titre de multiples reconnaissances : appellation "Musée de France",
label "Maison des Illustres" et classement au titre des Monuments Historiques. Aujourd’hui le musée reçoit plus de 40 000 visiteurs par an.
© La Poste -Conseil départemental de Mayenne – Musée Robert Tatin - Tous droits réservé
Timbre à date - P.J.: 12 et 13/07/2024
à Cossé-le-Vivien (53-Mayenne)
et au Carré d'Encre (75-Paris).
Conçu par : Aurélie BARAS
Fiche technique : 15/07/2024 - réf.: 11 24 043 - Série commémorative : Musée Robert TATIN
au lieu-dit "La Frênouse" à Cossé-le-Vivien (53-Mayenne), le domaine de sa dernière résidence (1962-1983).
Œuvre : Musée Robert TATIN - Mise en page : Aurélie BARAS - d'après photos © Dominique VERNIER, ©
ADAGP Paris 2024. - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm
Format TP : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 1,29 €
- Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation : 15 TP / feuillet,
avec marges illustrées - Tirage : 594 000 (39 600 feuillets à 19,35 € / feuillet). - Visuel : la "Maison des
Champs", avec le "Jardin des Méditations" et son patio qui s’organise autour d’un bassin bordé des douze mois
de l’année. Au Nord s’élève une statue haute de 6,50m, appelée "Notre-Dame-Tout-Le-Monde", un lien entre le
Ciel et la Terre. A l’Est la "Porte du Soleil" fait face à la "Porte de la Lune" au soleil couchant. Ici, l’artiste nous
rappelle le cycle de la vie, en quête de sagesse. Robert Tatin était un artiste bâtisseur, sculpteur, céramiste et
peintre, ayant créé une œuvre artistique sculptée monumentale. Cet étrange musée présente ses voyages, ses
influences artistiques, ses convictions, et toutes les cultures auxquelles il a été confronté, voir d'autres encore...
Partons à la découverte de l’étendue artistique de l'œuvre de Tatin : peintures, céramiques, lithographies…
La vie de Robert Tatin prend un nouveau tournant après la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu'il décide de se consacrer à la céramique et à la peinture. Il travaille
cinq années en Amérique du Sud, durant lesquelles son œuvre artistique s'imprégnant de l'art amérindien. En 1962, avec son épouse Lise, ils achètent une petite fermette
délabrée qu'ils entreprennent de rénover, au lieu dit "La Frénouse", sur la commune de Cossé-le-Vivien, associant son milieu naturel environnant, aux expériences vécues.
Il imagine sa "Maison des Champs", une œuvre monumentale ancrée dans la nature, qui se ferait le carrefour de toutes les civilisations à travers la création d'un langage
universel, "un pont entre l'Orient et l'Occident". Rapidement, les premières sculptures de ciment armé peint apparaissent dans ce qu'il appelle "Le Jardin des Méditations".