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Dans le bassin des tritons, des néréides tiennent un poisson qui projette l'eau dans la vasque inférieure.
                Ils sont dus à Antonin Marie Moine, dit Antonin Moine (1796-1849) /  Jean-Jacques Marie Carle Vita Elshoecht, dit Carle Elshoecht (1797-1856), et Louis Merlieux.


          Fontaine des Mers (Côté Seine) : groupe de statues en bronze (hauteur 3m) : L’Océan et la Méditerranée, par Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865)  /  La Pêche des perles et la Pêche des
                          coquillages par Achille Valois (1765-1862)  /  La Pêche des poissons et la Pêche des coraux, par Antoine Desboeufs (1793-1862).
                     Sous la vasque supérieure : La Navigation maritime, le Commerce et l'Astronomie, par Isidore Hippolyte Nicolas Brion, dit Brion fils (1799-1863)

                     CHERBOURG - Manche (50) : Fontaine Mouchel (1895), place du Général-de-Gaulle (ancienne place du Château) à Cherbourg-Octeville.
            Gaston Gutelle (1853-1900, architecte) : une fontaine avec un grand bassin et un socle central en maçonnerie et dont toutes les parties extérieures et apparentes
                 sont en granit de Diélette, côte de l’Ouest. Cette fontaine figure les quatre saisons, accompagnées de dauphins, de poissons et de têtes de faunes.
         Sa composition : une grande vasque octogonale (Ø 4 m / 5 T.), un groupe statuaire de quatre figures représentant les saisons, portées sur un socle de granit et entourant
       un fût avec chapiteau recevant une deuxième vasque de forme circulaire et de plus petite dimension. Un couronnement et des dauphins complètent la décoration de celle-ci.»
                              Sculpteur de la statuaire en fonte de fer, recouverte de bronze, Jean Ernest Boutellier (1851-1920).





















                         NANCY - Meurthe-et-Moselle (54) : Fontaines de Neptune (TVP) et d'Amphitrite, place Stanislas (ancienne Place Royale).
             Cette place édifiée sous Stanislas Leszczynski (1677-1766, roi de Pologne (1704-1709 et 1733-1736) et dernier duc de Lorraine (1737-1766), est l'une des plus belles
                   places du monde, classée au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1983, et faisant de Nancy la Ville aux "Portes d’Or".
          Les groupes en plomb, des célèbres fontaines symétriques, représentant Neptune (Dieu des eaux vives et des océans) et Amphitrite (Reine des océans, maîtresse des monstres marins)
               sont disposées dans les angles qui relient les basses faces aux pavillons latéraux. Elles sont dans un style rocaille, rompant avec l'architecture classique de la place.

       La fontaine de Neptune : réalisé en plomb sur une armature de fer ; elle présente Neptune debout sur une conque qui lui sert de char, traîné par un cheval marin et un triton. Il brandit
        son trident, une écharpe flotte autour de lui. Au-dessous sont représentés un Fleuve couché et une naïade. Le tout est porté par une énorme coquille à bord ondulé posée sur un pied
        rocheux. (Prof. : 322 cm / H : 590 cm / l : 372 cm).  /  La fontaine d'Amphitrite : épouse de Poséidon, elle est représentée dénudée et entourée d’un côté de deux femmes et d’un enfant,
                                  de l’autre d’un homme soufflant dans un cor, d’étranges animaux marins complètent la scène.

















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            Fiche technique : 09/05/2005 - Retrait: 25/11/2005 - NANCY (54-Meurthe-et-Moselle), panorama de la place Stanislas Leszczynski et 78  Congrès de la F.F.A.P.
      Création et gravure : Pierre ALBUISSON - Impression : Taille-Douce (2 poinçons) - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format TP : H 80 x 26 mm (75 x 22) + vignette attenante :
       V 20 x 26 mm (15 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 0,53 €. -  Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France + vignette : sans valeur faciale - Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 20 TP /
       feuillet - Tirage : 3 310 300 TP.   -   Visuel TP : au centre, la statue de Stanislas Leszczynski (6 nov.1831, sculpteur Georges Jacquot), à l'arrière, l'Arc de triomphe (porte Royale de 1755, au Nord),
          et les petits pavillons encadrant celle-ci, avec à droite la fontaine monumentale de Neptune, composée d’une grande arcade flanquée de deux baies latérales plus basses où sont aménagées
            des fontaines agrémentées de charmantes figures et une partie de la façade de l'Opéra de Nancy (incendie en 1906, reconstruit en1919, par Joseph Hornecker 1873-1942, architecte).

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            Nancy 2005, le 250  anniversaire de la place Stanislas ; après les importants travaux de restauration entrepris afin de lui rendre l'éclat du XVIII  siècle, embellie et piétonne,
               c’est une place métamorphosée s’offrant aux regards des nancéiens et des touristes. Vignette : le chapeau de l’une des grilles, œuvre du ferronnier : Jean Lamour.

           Historique : le 26 nov. 1755, Stanislas LESZCZYNSKI (1677-1766), ancien roi de Pologne (1704-1709 + 1733-1736) et dernier duc de Lorraine et de Bar (1737-1766), se tourne
       vers Léopold Emmanuel HÉRÉ de Corny (1705-1763, architecte lorrain) pour le féliciter. Sur un terrain marécageux, son jeune architecte lui a édifié, en cinq ans, une toute nouvelle place
       royale. L'ensemble est particulièrement harmonieux, sublimé par les grilles de Jean LAMOUR (1698-1771, maître-serrurier et ferronnier) et les fontaines de Dieudonné-Barthélémy GUIBAL
       (1699-1757, sculpteur et architecte du roi). Cet ensemble est inscrit en 1983 à l'inventaire du Patrimoine mondial de l'UNESCO, comme ses voisines les places d'Alliance et de la Carrière,
                             la place Stanislas est devenue le symbole international de Nancy, par sa richesse Architectural et Historique.


                         8 juillet 2023 : Le Canadair de la Sécurité civile, un oiseau volant au secours de nos forêts…

        La Sécurité civile française possède   Oiseau volant au secours de nos forêts, le Canadair, également dénommé “Pélican” selon son indicatif radio, marque depuis des décennies

         une flotte aérienne avec des avions    les esprits et les paysages. Avion amphibie et bombardier d’eau rouge et jaune, le premier Canadair est opérationnel en France en 1967,

                                qui jusque-là employait des Catalina (qui perdureront jusque dans les années 1970). Le CL215, spécifiquement conçu pour ces missions de lutte
                               contre les feux de forêt, laisse ensuite sa place au CL415 à la fin des années 1980, le modèle que nous connaissons aujourd’hui. Depuis son arrivée
                                au sein de la flotte de la Sécurité civile, le Canadair est rapidement devenu indispensable dans la lutte contre les incendies, en complément de
                                l’action des sapeurs-pompiers et sapeurs-sauveteurs sur le terrain. Pour faire face aux flammes, d’autres moyens aériens l’ont depuis rejoint :
                               le Tracker, au début des années 1980, le Beechcraft dans les années 1990, pour les opérations de coordination et de reconnaissance, et le Dash en
                                2004, avion bombardier d’eau ou de produit retardant. Les hélicoptères Dragon sont aussi de précieux alliés pour guider l’action des avions
                                  bombardiers et faciliter la coordination air-sol. La France compte aujourd’hui 12 Canadair, positionnés sur la base de Sécurité civile de
                               Nîmes-Garons, dans le Gard. Ils peuvent être mobilisés sur l’ensemble du territoire, sous forme de détachements saisonniers ou selon la situation
                                opérationnelle. Dans le cadre de la solidarité internationale, ces avions peuvent également intervenir à l’extérieur de nos frontières.
                                  Impressionnant par sa taille, ses couleurs et sa puissance, le Canadair l’est aussi par la prouesse et la technicité des 40 pilotes
                                 qui sont capables d’écoper 6 tonnes d’eau, sur 800 mètres, en 12 secondes et à 120 km/h. En une heure, un Canadair peut effectuer

        de types : Canadair,  Tracker,  Dash-8   6 largages. En moyenne, un Canadair vole 270 heures par an, dont 140 en lutte contre le feu, et effectue 950 largages.
         Q400,  Beechkcraft King Air 200
        et des hélicoptères EC-145 "Dragons"   © La Poste – Julien Marion, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises - Tous droits réservés
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