Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2023-10
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L'aérodrome de Villacoublay a été créé en 1910/11. Cet aérodrome civil, deviendra militaire en 1936, avec la création administrative de la base aérienne BA107
                       "Sous-lieutenant René Dorme" (1894-1917, l'un des As de 1914/18) à Velizy-Villacoublay (réunion des 2 communes le 29 mai 1937).

                                    Albert Louis DEULLIN se tue sur l'aérodrome de Villacoublay, le 29 mai 1923, en testant un prototype,
                                    le De Marçay IV C1 (1923) : chasseur parasol monoplace (monoplan à aile haute), envergure : 10 m / Lg. 6,70 m
                                    surface portante : 20 m²  / masse à vide : 810 kg   / totale : 1150 kg  /  équipage : 1  /  moteur : 1 Hispano-Suiza
                                      12Fb de 300 ch   /  vitesse : 279 km/h   / armement : 2 mitrailleuses Vickers de 7.7 mm synchronisées.

                                      Historique sur le Groupe de Combat 12, ou "Groupe des Cigognes",  Hélène, la cigogne a vécu, pendant
                                     la Grande Guerre, en compagnie des As et des SPAD (Hélène fut la mascotte de la SPA 103 - démobilisée,
                                       elle termina sa vie au zoo de Strasbourg. - à sa mort, elle fut empaillée et restituée à l'escadron.








                                         La Cigogne est dite "japonaise", car dessinée par un japonais engagé volontaire à la Légion étrangère


        Entrée de la B.A. 107 de Villacoublay, la     le 24 déc.1914 avant d'être affecté comme pilote à une escadrille, le Capitaine Kiyotake Shigeno (1882-1924,   Capitaine Kiyotake Shigeno
















      Cigogne du monument dédié à Albert Deullin.     chevalier de la Légion d'honneur) lors de l'affectation de son escadrille de SPAD 7, au groupe des Cigognes.    pilote escadrille Cigognes.

                     16 octobre 2022 : La Terre et les Hommes - "La Terre abrite la Biodiversité, protégeons-la Jour et Nuit".

        La pollution lumineuse est une menace importante et croissante pour la faune sauvage et la flore, notamment pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, de chauves-souris,
        de tortues marines et de nombreuses autres espèces. Comme la pollution lumineuse se concentre dans les villes et autour d'elles, il est important que les villes prennent des mesures
        pour réduire son impact sur la faune sauvage. La pollution lumineuse est un phénomène connu depuis longtemps et qui est directement lié au développement de l’urbanisation et à
       l'occupation du territoire par les activités humaines de plus en plus denses. Les astronomes ont été les premiers à alerter l’opinion publique sur la photo pollution dès les années 80.

                            Certains scientifiques et naturalistes avaient déjà remarqués depuis très longtemps que certains types de lumières
                            avaient des conséquences tout à fait désastreuses pour l’orientation des oiseaux migrateurs et pouvaient occa-
                              sionner des mortalités conséquentes. Ludwig Kumlien (1853-1902, ornithologue et explorateur américain, dans
                            ses "Observations sur la migration des oiseaux à Milwaukee"), Amédée Guillemin (1826-1893, perturbation de l'observation
                           du ciel nocturne, par l'éclairage des becs de gaz) ou les astronomes de l'observatoire de Paris, qui dénoncent vers 1868,
                            l'éclairage dans l'observation du ciel. La pollution lumineuse a des impacts sur certains rayonnements modifiés,
                              comme les ultraviolets (pollution photochimique) sur la flore en particulier ; ainsi que la lumière polarisée,
                            sur la faune capable de la percevoir. Ce n’est qu’à partir des années 90 que le sujet a fait l’objet d’une véritable
                             préoccupation et que des études ont été menées un peu partout dans le monde. Ceci a créé une véritable prise
                             de conscience, y compris des professionnels de l’éclairage, qui ont élaborés des normes pour minimiser l’impact
                             de l’éclairage urbain notamment. Ces phénomènes affectent de façon très sensible la biologie des animaux
                              en modifiant le cycle naturel de la lumière et de l’obscurité au cours de la journée. Elle affecte également
                             les comportements migratoires, les activités de compétition interspécifiques, les relations proies prédateurs

                                      et altère   leurs physiologies ; mais également les conséquences sur les végétaux.





                        Fiche technique : 16/10/2023 - réf. 11 23 101 - Bloc-feuillet :
                      La Terre et les Hommes: la Terre abrite la Biodiversité, protégeons-la

                        Jour et Nuit". -  Création : Nadia CHARLES © LPO - La Ligue de
                     protection des oiseaux - Impression : Héliogravure - Support : Bloc feuillet,
                      papier gommé - Format bloc-feuillet : H 143 x 135 mm - Format des TP :
                     2 TP H 35 x 25 mm + 2 TP H 40,85 x 30 mm - Dentelure 4 TP : 13¼ x 13¼
                     Couleur : Quadrichromie - Faciale 4 TP : 1,16 € - Lettre Verte, jusqu'à 20 g -
                       France - Barres phosphorescentes : Non - Présentation : Bloc-feuillet
                          de 4 TP indivisible - Prix de vente : 4,64 € - Tirage : 330 000.
                       Visuel : la protection de la biodiversité, contre la pollution lumineuse.

        Timbre à date - P.J.:14/10/2023   Technique : innovation, ce bloc est imprimé en héliogravure
       à Rochefort (17-Charente-Maritime)   avec un vernis rétro réfléchissant, apposé sur les lampadaires
        à Saint-Denis (974-La Réunion)   et les fenêtres des immeubles, afin de faire ressortir
        et au Carré d'Encre (75-Paris).   la pollution lumineuse. -  la LPO et La Poste, vous alertent
                                sur les conséquences de la pollution lumineuse
                                     sur la biodiversité nocturne.


                             "Le Jour de la Nuit" : samedi 14 oct. - Nuit de sensibilisation
                                 du public à la préservation de la Nuit Noire.

                            Nadia CHARLES : dessinatrice, illustratrice et aérographiste.

                            L'artiste réalise des dessins à caractère scientifique, notamment
                            des illustrations pour le Muséum National d’Histoire Naturelle
                               de Paris et de la Réunion, l’INRA (Institut National de
                              Recherches Agronomiques), ainsi que pour les T.A.A.F.
                             Spécialiste du crayon de couleur et crayon graphite, technique
                            originale alliée à d’autres techniques graphiques : encre, feutre,
                               pastel sec et aérographe. Elle travaille également pour

                             les milieux de l’édition, les entreprises de communication,
        Conception graphique : Arobace   le Parc national de la Réunion, l'ONF, la LPO et La Poste.
                                                Le Pétrel de Barau : c'est un oiseau marin de taille moyenne : long. 38 cm / envergure : 96 cm / poids : 400 g.

                                          Dessus gris bleuté, dessous blanc. Dessous des ailes de couleur claire avec une bande noire visible en vol s’étendant du coude
                                           au poignet. Front blanc, bec noir et court, œil brun et pattes bicolores (rose pâle et noirâtres). Le vol du Pétrel de Barau est
                                          très spectaculaire et lui a valu son appellation créole de "Taille-Vent" : il alterne des vols planés près de la surface de l’eau
                                          et de soudaines remontées perpendiculaires aux vagues.C'est une espèce de l’Océan indien, endémique de l’île de la Réunion.
                                          Fréquentant des habitats marins et pélagiques, il n’est pas rare au niveau du plateau continental mais pêche en général plus
                                            loin des côtes. Normalement il ne vient à terre que pour y nicher, dans des falaises inaccessibles et des pics de cirques
                                          volcaniques entre 2200 et 2800 m. Le couple creuse un terrier de 60 cm à 2 m de long. La femelle ne pond qu’un seul œuf par
                                          an, en novembre. La durée de l’incubation est d’environ un mois et celle de l’élevage du poussin au nid est d’au moins trois
                                            mois. Les jeunes s’envolent en général en avril / mai. Piscivore, il attrape ses proies en les prélevant à la surface ou en
                                          plongeant, et peut s’associer aux groupes d’oiseaux marins en recherche alimentaire. Entre septembre et avril, ils peuvent
                                          être aperçus en fin d’après-midi le long des côtes Sud et Ouest de La Réunion alors qu’ils s’apprêtent à regagner leurs sites
                                          de nidification sur les contreforts des massifs montagneux, le reste de l'année, l'espèce est susceptible de se disperser dans
                                         l’Océan indien et en Indonésie. La pollution lumineuse constitue une perturbation majeure, les jeunes inexpérimentés peuvent être
                                           attirés et trompés par les lumières artificielles, de plus les calmars, proies habituelles sont bioluminescentes, une erreur fatale.

        La Barbastelle d'Europe (ou Barbastelle commune - Barbastella barbastellus) : taille du corps : 4 à 6 cm / queue : 3,8 à 4,4 cm /
        envergure : 20 à 29 cm. / poids : 6 à 14 g. / la dentelure ne permet de manger que de petits insectes / vie : 5,5 à 10/15 ans
         C'est une chauve-souris pas comme les autre : de taille moyenne, mais très sombre : sa face plate est noire anthracite,
       tout comme les membranes alaires et les oreilles. La bouche est toute petite. Observé à distance, le pelage semble d'un noir
      homogène, mais vu de près, il s'avère long et dense avec des mèches dorsales claires, beiges à grises. Le ventre est gris sombre,
       couleur cendre ; le museau est aplati et les narines sont orientées vers le haut. Les oreilles, grandes et presque carrées, ont
        leurs bords internes qui se rejoignent sur le front, encerclant leurs petits yeux brillants, ce signe distinctif fait que cette
       espèce ne peut être confondue avec aucune autre en Europe occidentale. Les tragus (pavillons de l'oreille) sont triangulaires,
       bien visibles et dressés dans le cône de l'oreille. Son système d’écholocation à deux faisceaux, un vers le haut et l’autre vers
       le bas, est assez unique parmi les Vespertilionidés. Sédentaire, elle occupe toute l’année le même domaine vital ; son vol est
       très adroit, en général rapide et au ras de la végétation. La maturité sexuelle est atteinte la première, ou deuxième année et
        l’accouplement a lieu durant l'automne et l'hiver. L'espèce a été déclarée quasi-menacée en 2008 par l'Union internationale
          pour la conservation de la nature (UICN). C'est une espèce très farouche face au dérangement, elle disparaît généralement
          au lendemain d’une forte perturbation, comme une séance de prises de vues ou une observation lumineuse prolongée.
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