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Observatoire de Nice - la structure métallique de la coupole du Grand équatorial : en 1884, intéressé par les qualités inventives de l'industriel Gustave Eiffel, Raphaël-Louis Bischoffsheim
(1823-1906, banquier, homme politique et mécène) lui confie la réalisation de la grande coupole de l'observatoire de Nice. La grande originalité de cette coupole réside dans le mécanisme
permettant de soulager le moteur (mécanisme d'horlogerie), la coupole flottant sur un film de liquide incongelable, réduisant considérablement les frottements.
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Billet de Banque, évoquant les réalisations de Gustave Eiffel : 200 francs BDF type 1995 - "Gustave Eiffel 1832-1923" / création : 12 déc.1995 - circulation : 29 oct.1996 - retrait : 1 janv.2002.
Impression : papier - coton et fil métallique - 143 x 80 mm - 70 g/m² - gravure numérique / recto : sérigraphie et collage par transfert à chaud pour les motifs à effet visuel changeant ; offset
en quatre couleurs (jaune, rouge, violet et bleu) pour la vignette ; taille-douce en trois couleurs (un rouge et deux bruns) ; typographie en noir magnétique pour le numéro. / verso : offset en quatre
couleurs (jaune, rouge, marron et bleu) pour la vignette, les signatures et le millésime ; typographie en noir pour le numéro. / conception : Roger Pfund (déc.1943, peintre, graphiste franco-suisse).
le dispositif de sécurité : filigrane avec un fil de sécurité, une micro-impression et une encre incolore / tirage : 1 800 000 000 ex.
Gustave Eiffel, en filigrane (recto).
Recto : Gustave Eiffel (1832-1923) devant le viaduc de Garabit conçu par ses soins, un détail coloré d'une charpente évoquant la Tour Eiffel, et gauche/ haut, la coupole de l'observatoire de Nice.
Filigrane, vu côté recto et par transparence face à la lumière : le portrait de Gustave Eiffel à 65 ans, réalisé d’après une photo.
Verso : vue de la Tour Eiffel et du Champ-de-Mars, lors de l’Exposition universelle de 1889 - en fond : le dôme du Palais des Beaux-Arts - à droite, représentation stylisée de la Tour Eiffel.
Hommage à Gustave Eiffel : obtenant avec succès son baccalauréat, poursuit des études supérieures et entre à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris.
Ingénieur, il est sollicité pour édifier à Bordeaux, un viaduc métallique enjambant la Garonne. C'est une entreprise difficile, à cet endroit, les eaux du fleuve sont
très rapides et profondes. Il imagine à cette occasion une technique encore jamais employée, en utilisant des cloches à plongeur à air comprimé, ce qui permet aux
ouvriers de travailler au sein même de la masse liquide. L'ouvrage, terminé le 15 juin 1860, mesure 500 m de long et repose sur six piles seulement. Ce premier
succès ne reste pas sans lendemain ; il est invité à édifier la charpente métallique de la Galerie des Beaux-arts à l'Exposition universelle de 1867. Cette commande est
suivie de nombreuses autres, puisqu'il va élever une cinquantaine de viaducs sur les lignes de chemin de fer en cours d'aménagement dans le Massif Central. Son nom
est désormais connu dans tous les continents, et sa plus belle réussite à l'étranger, est réalisée au Portugal, ou il réalise en 1876, un ouvrage sur le Douro, à Porto.
Il fera ensuite quelques ouvrages pour l'exposition universelle de 1878, et les charpentes métalliques du Bon Marché, du Crédit Lyonnais à Paris, celle des caves
Birrh à Thuir, près de Perpignan, etc. De 1880 à 1884 il passe beaucoup de temps sur ce qui est parfois considéré comme un chef d'oeuvre, le viaduc de Garabit.
Durant cette période il continue à travailler sur d'autres chantiers, livrant le pont de Cubzac (1882), le viaduc sur la Tardes (1883), la coupole du grand équatorial
dans l'observatoire de Nice. Il se diversifie un peu en créant des ponts démontables qu'il fait envoyer en Indochine. Les travaux de 1887 à 1889 sont essentiellement
Gustave Eiffel 1832-1923 consacrés à la construction de la "Tour Eiffel" en plein Paris, pour l'Exposition universelle de 1889 ; c'est aussi l'une de ces toutes dernières réalisations.
En 1887, durant l'élévation de la tour et pour la prospérité de son entreprise, Eiffel signe un contrat
important pour le canal de Panama, mais celui-ci va lui occasionner de gros problèmes et nuire à sa
notoriété, malgré un jugement de non responsabilité. Gustave Eiffel se recentre alors sur sa tour et les
bienfaits qu'il peut en tirer. Il commence par exploiter, comme prévu, la tour sur les vingt ans pendant
lesquels il a les droits. Il y monte en 1909 un laboratoire d'aérodynamique dont il se sert pour faire des
expériences avec un appareil de chute spécialement conçu. Il en déduit des propriétés physiques sur la
forme des ailes d'avion. Il installera également sur la tour un laboratoire météorologique, puis un émetteur
permanent de TSF. Toutes ses expériences scientifiques le pousse en 1912, à construire u ne soufflerie à
Paris. Grâce à lui l'aérodynamique a fait de grands progrès pendant cette période, mais l'intérêt qu'il porte à
ces recherches technologiques est néfaste à son entreprise, qui finit par cesser ses activités. Gustave Eiffel,
marié le 8 juil.1860 à Marie Gaudelet, a eu cinq enfants, trois filles et deux garçons. Son épouse décèdera en 1877
et il ne se remariera plus, sa fille ainée Claire veillant sur la famille, jusqu'à son décès à Paris, le 27 déc.1923.
En 1995, la famille Eiffel a créé l’Association des Descendants de Gustave Eiffel (ADGE), œuvrant à la défense
de la mémoire et de l’image de Gustave Eiffel, ainsi que pour la sauvegarde de ses nombreux ouvrages. Gustave Eiffel, sa fille Claire et Thomas Edison (1847-1931, ingénieur,
Siège : 41, rue Madame - 75006 Paris - https://association-amisgustaveeiffel.com physicien et inventeur américain), dans le bureau du sommet de la Tour.
Fiche technique : 23 au 25/03/2023 - réf. 21 23 402 - Souvenir philatélique du centenaire
de la disparition de Gustave EIFFEL 1832 - 1923, un Ingénieur au service du Progrès.
Création et gravure : Sarah LAZAREVIC - d'après photos : © Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais /
Alexis Brandt, © GARDEL Bertrand / hemis.fr, © Bernard JAUBERT / Onlyfrance.fr, © Archives
nationales du monde du travail. - Format carte 2 volets : H 210 x 200 mm - Feuillet : H 200 x 95 mm
Impression carte : Offset - Feuillet : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleurs :
Polychromie - Format TP : H 52 x 40,85 mm (48 x 37) - Dentelure : 13 x 13 - Faciales : 1,80 €
Lettre Internationale, jusqu'à 20 g. - Europe et Monde - Barres phosphorescentes : Sans - Présentation :
Feuillet de 1 TP - Prix de vente : 4,50 € - Tirage : 25 000 ex. - Visuel : aux pieds de la Tour Eiffel. Pour
la construction de la Tour de l'Exposition universelle de Paris 1889, le projet de l'entrepreneur Gustave
Eiffel, des ingénieurs Maurice Koechlin et Emile Nouguier, et de l'architecte Stephen Sauvestre est retenu.
De nos jours, malgré ses 134 ans, cette véritable prouesse technique reste le monument le plus
emblématique de notre capitale. Les travaux ont débutés le 26 janv.1887, le premier étage est terminé
en avril 1888, le 2 ème étage en août 1888 et l'achèvement du sommet sera réalisé le 31 mars 1889.
Un chef d'œuvre architectural et technologique a préservé dans le cadre du Patrimoine mondial.
Feuillet : détail partiel des plans de l'assemblage des structures métalliques des différents étages de la Tour.
Les 75 ans de la naissance de Pif, le chien
Pif le chien est un personnage de bande dessinée (BD) créé par José Cabrero Arnal le 26 mars 1948 pour le quotidien L'Humanité (journal fondé
le 18 avril 1904 par Jean Jaurès / 1859-1914, professeur, journaliste et homme politique). Pif le chien eut comme prédécesseur le personnage de "Top el perro"
du même auteur, qui fut ensuite identifié comme le père de Pif. C'est un chien d'allure anthropomorphe qui forme une relation antagoniste /
er
protagoniste avec le chat Hercule. Après L'Humanité, Pif est devenu la série vedette du journal pour enfants "Vaillant", créé le 1 juin 1945,
devenu "Pif Gadget" en fév.1969. Le quotidien l'Humanité et l'hebdomadaire "L'Humanité Dimanche" publiaient aussi dans chaque numéro de
courtes histoires de trois ou quatre cases. Pif, le chien, apparaît pour la première fois le 26 mars 1948, dans le quotidien l'Humanité, en noir et
blanc. À ses débuts, il servait surtout de prétexte à la dénonciation des injustices de son époque : la faim ou le manque de logements. Pif le chien
connaît ses premières aventures en couleur dans Vaillant en 1952 : si Vaillant est publié par une maison d'éditions proche du Parti communiste
français (PCF), les aventures de Pif sont cette fois des histoires comiques destinées à la jeunesse, sans contenu politique flagrant. Pif, le chien en 1952.
José Cabrero Arnal : est né le 6 sept.1909 à Castilsabás (Aragon- Espane) - il décède le 6 sept.1982 à Antibes (06-Alpes-Maritimes), c'est un auteur et dessinateur
de BD). Passionné dès son jeune âge par l’art du dessin, par la caricature aussi, il n’a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de
la Seconde République espagnole (1930 à 1939), il exerce à Barcelone, la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse, avant de
s’engager dans le combat pour la défense de la République ; jusqu’à la "Retirade" (retrait et exode des réfugiés de la guerre civile d'Espagne). C’est le temps
de l’exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l’emporte de nouveau vers l’inconnu, d’abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en
déportation. À Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des"Rote Spanier" (avec le triangle bleu des apatrides rouge espagnol) l’aideront
à survivre. À la Libération, il s’installe en France et collabore à l’Humanité, puis à Vaillant. L’élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses
personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d’enfants, de l’après-guerre
jusque dans les années 1970. Quelques personnages créé : Placid et Muzo / le chat Hercule rejoint Pif le chien / Roudoudou et Riquiqui (1950 à 1970), etc…
Après deux demandes de naturalisation française refusées, il reste apatride et ne retournera jamais en Espagne. José Cabrero Arnal décède à Antibes, le 6 sept.1982.