Page 7 - Journal Culturel de Metz - 2021-06
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Breakdance (ou break dance, break, breaking, breakdancing, b-boying)
À la fois sport et danse, la breakdance était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna (Nigéria) en 1959.
Elle s’est développée aux Etats-Unis dans les années 1970, et plusieurs danses y sont assimilées : le good foot, le popcorn,
le funky chicken, le locking, le hustler, le popping (electric boogaloo ou smurf), le hip-hop new style, le Krump.
Les pratiquants réalisent, sur différentes musiques, de spectaculaires figures dans les airs et des mouvements circulaires
de jambes au sol. Des compétitions sont organisées sous forme de "battles" dotées de récompenses financières…
En France, elle se développe depuis les années 1984, avec un renouveau depuis 1990. La Fédération française de danse
a intégré la breakdance en 2016 pour permettre la professionnalisation de sa pratique et son intégration aux Jeux
Olympiques, effective dès 2021 à Tokyo.
Skateboard féminin (ou planche à roulettes) - pour se déplacer ou réaliser des figures acrobatiques.
Apparue aux États-Unis dans les années 1950, la pratique du skateboard est devenue un phénomène culturel mondial.
Sport olympique à l’occasion des Jeux de Tokyo, les épreuves se dérouleront selon deux disciplines : le street, sur un parcours
ayant l’aspect d’une rue avec escaliers, rampes, bordures et murs… La rampe (ou park) combine un "bowl" et une variété
de courbes complexes. Des hauteurs vertigineuses sont atteintes en décollant des bowls et en exécutant de spectaculaires
figures dans les airs. En France, la discipline dépend de la Fédération Française de Roller et Skateboard.
Escalade féminine (ou grimpe) consistant à progresser le long d'une paroi pour atteindre le point le plus élevé.
L'escalade développe de nombreuses qualités physiques, comme la force musculaire, la souplesse, l'endurance musculaire,
l'équilibre, de bonnes capacités psychomotrices et de planification. Elle sollicite particulièrement la musculature des bras,
du tronc et des jambes. Depuis les années 1990, l'arrivée de femmes expérimentées marque le haut niveau de l'escalade.
Ce sport fait ses débuts olympiques à Tokyo en 2021 avec trois disciplines : la vitesse oppose deux grimpeurs escaladant une
voie fixe sur un mur de 15 m - le bloc, sans baudrier, ni corde, consiste à escalader plusieurs voies fixes sur un mur de 4 m
dans un temps donné. - la difficulté à parcourir en tête une ou plusieurs voies dans un temps imparti, avec un assurage du bas.
La Fédération française compte plus de 100 000 licenciés et 1 004 clubs.
Rugby à 7 (variante du rugby à XV, par équipes de sept joueurs)
Le rugby serait né en 1823 en Angleterre et sa règle établie en 1871 pour devenir le sport national de la Grande-Bretagne.
Le rugby à sept est originaire d'Écosse et s'est développé dans la seconde moitié du XXe siècle dans les pays anglo-saxons,
puis en France où le premier club a été créé en 1972. En 1993, la France dispute la Melrose Cup, la première Coupe du
monde de rugby à sept suivant de près la première coupe du monde du rugby à XV qui n'eut lieu que 6 ans auparavant.
Le rugby à XV, sport olympique de 1900 à 1924, a été abandonné en raison de temps de récupération incompatibles
avec la durée des Jeux. En 2016, le rugby à 7 qui, lui, permet de jouer tous les trois jours, a été intégré au programme
des Jeux de Rio. La Fédération Française de Rugby compte aujourd’hui plus de 195 000 licenciés.
Para-escrime (ou escrime handisport depuis 1960) : l’escrime paralympique se
pratique sur un fauteuil roulant spécifique fabriqué sur mesures dans les trois armes
conventionnelles : l’épée, le fleuret et le sabre. L’escrime en fauteuil est un combat
rapproché, contrairement à l’escrime debout. Lors de l’attaque, l’action est déclenchée
par l’allongement du bras d’arme, tandis que le bras arrière contrôle l’accélération
et la poussée. En France, ce sport dépend de la Fédération Française Handisport.
Judo handisport (depuis 1988, pour les hommes et 2004 pour les femmes).
Le judo "Voie de la souplesse" en japonais, a été créé au Japon à la fin du XIXe siècle.
Apparu en France dans les années trente, le judo s’y développe rapidement après la guerre
et devient sport olympique en 1964, à Tokyo. Les hommes et les femmes concourent dans
sept catégories de poids. - le judo handisport est adapté du judo, est pratiqué
par des personnes en situation de handicap physique (visuels, auditifs ...).
ATTENTION - modification de date : émission le 5 juillet 2021 : Chapelle royale Saint-Louis à Dreux (28-Eure-et-Loir)
Perchée sur la colline qui domine la large vallée du confluent de la Blaise, de l'Avre et de l'Eure, où se blottit la vieille capitale du Drouais, la chapelle Saint-Louis émerge
du feuillage des noirs sapins et des cèdres centenaires, étrange et massive, découpant sur le ciel ses pinacles blancs et sa coupole, lourde calotte grise, que surmonte une croix
d’or. Le parc qui l’entoure est ceint d’une ligne sévère de murailles vétustes auxquelles s’accrochent, çà et là, quelques grosses tours rondes, derniers vestiges de ce qui fut
jadis l’un des plus puissants châteaux de l’Ile-de-France sur la frontière normande. La chapelle royale Saint-Louis est depuis 1816, la nécropole de la famille d'Orléans.
La chapelle royale, fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques depuis le 12 déc.1977. Elle appartient à la fondation Saint-Louis une institution reconnue
d'utilité publique, créée par le prince Henri d'Orléans, "Comte de Paris" (1908-1999), pour assurer la pérennité des biens historiques de la maison d'Orléans.
Timbre à date - P.J.: 02 et 03/07/2021
à Dreux (28-Eure-et-Loir)
et au Carré d'Encre (75-Paris)
Conçu par : Line FILHON
Marges illustrées : l'ange pleurant (images inversées), dans le déambulatoire Nord.
La sculpture de l'ange pleurant surplombe le tombeau double renfermant les corps de cinq
enfants d'Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897) : Henri (1847), une fille (1849),
deux enfants mort-nés en 1861 et 1864, et François-Paul (1852).
.+ des détails de la frise d'ornements sculptés, en caissons, dans la nef de la chapelle royale.
Timbre à Date : les armoiries de la famille d'Orléans : "D'azur à trois fleurs de lys d'or, brisé d'un
lambel d'argent", surmontées de la couronne fermé, avec le sceptre et la main de justice en sautoir.
Fiche technique : 05/07/2021 - TP réf. 11 21 041 - Série touristique et patrimoniale : Armoiries des Orléans dans la crypte
la Chapelle royale Saint-Louis à Dreux (28-Eure-et-Loir).
Création et gravure : Line FILHON - d'après photos : Line FILHON - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie + textes, croix et horloge en encre dorée - Format feuillet : H 185 x 143 mm - Format TP :
C 40,85 x 40,85 mm (V 37 x 37) - Dentelé : 13¼ x 13¼ - Faciale : 1,28 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g, - France
Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 12 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 600 000 TP - 50 000 feuillets.
Visuel : Dreux, la façade néogothique de la Chapelle royale, avec le grand portail d'entrée, surmonté d'une arcade, flanqué de
deux tourelles aux arcades trilobées, terminées par deux cônes surmontés de fleurons. Des balustrades de pierre entourent
l'édifice sur plusieurs niveaux. Le tympan du fronton est occupé par le cadran de l’horloge, entouré d’un cercle sur le quel
sont tracés les signes du zodiaque. L’ancienne coupole réalisée par l'architecte Claude-Philippe Cramail (1772-1855),
et sa grande verrière de "la Pentecôte" peinte par Roussel, d’après un carton de Larivière, qui couvre et illumine le transept.
L'ange pleurant du déambulatoire Nord. Dans la crypte, les armoiries de la dynastie des Orléans.