Page 12 - Journal Culturel de Metz - 2017-10
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30 septembre : Centenaire de l'Entrée en Guerre des États-Unis - Gondrecourt-le-Château et Saint-Mihiel

Sujet déjà traité dans le journal de juin 2017 : timbre poste du 26/06/2017 - réf. 11 17 034 - Série commémorative : Centenaire de l'Entrée en Guerre des Etats-Unis 1917-2017

                                              Les troupes américaines en Meuse : le département de la Meuse constitue l'un des principaux champs de bataille de la Première Guerre
                                                         mondiale (1914-18). C'est en Meuse que se trouve Verdun, au Nord de la ville se situe la région de l'Argonne et au Sud,

                                              le saillant de Saint-Mihiel. Dès leur arrivée, les soldats américains sont cantonnés en Meuse dans de grands camps d'entraînement au
                                                          Sud du département. Pershing et Pétain se sont mis d’accord pour que l’engagement américain ait lieu en Meuse.

                                                 Gondrecourt-le-Château (55-Meuse) : en 1917, près de 15 000 soldats de la 1ère division d'infanterie des Etats-Unis débarquent dans
                                                   le Val d'Ornois dans le but de s'instruire et de s'entrainer à l'arrière-front. Au début de l’été 1917, la 1ère Division d’Infanterie
                                                 Américaine (officiellement surnommé "The Big Red One", ou "BRO") arrive à Gondrecourt-le-Château, où le major-général William
                                                   Luther Sibert (1860-1935) implante son Quartier Général. En quelques mois, ce sont plus de 8 000 hommes qui s’installent dans

                                                de nombreux villages du Val d’Ornois. Les paysages et la vie quotidienne sont bouleversés : deux aérodromes se développent sur
                                               les hauteurs des villages d’Amanty et de Delouze ; une usine de fabrication de voies ferrées est bâtie à Abainville ; des hôpitaux sont

                                                  installés à Gondrecourt-le-Château et Mauvages. Aux régiments d’infanterie se joignent des régiments d’artillerie, de cavalerie
                                                 et du génie ; les casernements, camps d’entraînement se multiplient… Durant toute la seconde moitié de l’année 1917, les troupes

                                                          américaines sont préparées par des instructeurs français, provenant notamment de bataillons de chasseurs alpins.
                                                                            Dès la fin de l’année 1917, les troupes américaines participent aux offensives alliées.

    Fiche technique : 30/09/2017 – vignette LISA : centenaire de l'entrée en guerre
           des États-Unis à Gondrecourt-Le-Château et Saint-Mihiel (55-Meuse)

     Création : Sophie BEAUJARD – d'après photo : © NARA - Impression : Offset
            Couleur : Quadrichromie - Types : LISA 2 - papier thermosensible

       Format panoramique : H 80 x 30 mm (72x24) - Barres phosphorescentes : 2
           Faciale : gamme de tarifs à la demande - Présentation : logo à gauche
              et France à droite + S. Beaujard et Phil@poste - Tirage : 20 000

  Visuel : le portrait du général John Joseph PERSHING (1860-1948) et les drapeaux
américain et français. Le 28ème Régiment d’Infanterie Américain, en pause du déjeuner
à Gondrecourt (55). Les soldats en entraînement vivent comme dans les cantonnements.

      Le repas a lieu autour de la roulante - Gondrecourt, 15.10.1917 © Signal Corps

               Blasonnement de Gondrecourt-le-Château : "D'or à la croix dentelée de sable" - d'après l'Armorial de Lorraine
                                 Gondrecourt-le-Château (Gondri-curtis) se situe dans la vallée de l'Ornain.

              Timbre à Date : la tour ronde XVe siècle, seul partie restant d'un vieux château-fort (XIe), détruit sur ordre
                  de Richelieu en 1633. La tour et le bâtiment accolé, abritent maintenant le musée lorrain du Cheval.
                  En arrière plan, le viaduc (1888/1897) de l'ancienne ligne de chemin de fer, devenu un viaduc routier.

              En 1917-18 : l'on compte une vingtaine de camps d’entraînement américains, qui s’étendent dans une zone
             allant du Sud de la Meuse, au Nord des Vosges et de la Haute-Marne, dont ceux de Gondrecourt-le-Château

                       et Vaucouleurs (55-Meuse), de Neufchâteau (88-Vosges) et de Bourmont (52-Haute-Marne).

                     Bataille de Saint-Mihiel (les 12 et 13 sept.1918) :
              en septembre 1918, les troupes américaines sont massivement

                     engagées dans la reprise du Saillant de Saint-Mihiel
             et en octobre de la même année, dans l’offensive Meuse-Argonne.

                 Le 10 mars 1918, les deux brigades de la Seconde Division
               sont devenues opérationnelles. Le major général Omar Bundy
             (1861-1940) en prend le commandement et la division est affectée
             au Xe Corps de la 2e Armée Française et se déplace au Sud-Ouest

                  de la ville de Verdun. Elle s'installe en position défensive
                          à Ranzières, dans le secteur de Saint-Mihiel.

                      Ce saillant de St-Mihiel dans le dispositif français,
                  tenu par les Allemands depuis trois ans, est une menace

                        permanente pour les Alliés, à l'Est de Verdun.

              Carte allemande de l'offensive sur le Saillant de Saint-Mihiel en 1918.

                     Soldats américain et français, se donnant la main, symbole
                de l'alliance franco-américaine de 1917-18, au monument aux morts
                du village de Thiaucourt-Regniéville (54-M-et-M.). C'est à la sortie

                   de ce village, que se situe la nécropole américaine de la Bataille
                         du Saillant de Saint-Mihiel (4 153 morts américains).

               Début avril 1918, l'ennemi tenant les hauteurs dominant Montsec
             (377 m, la butte-témoin de Montsec, est un haut-lieu de mémoire américain,

                 avec le monument érigé en 1932), les unités de la division lancent
             des raids d'entraînement au-delà de Seicheprey (54-M-et-M) et dans
             le bois de Remière qui vont jusqu'au corps à corps. Le 20 avril, la 26e

                  division d'infanterie américaine y subit son baptême du feu.

               Il faut attendre les 12 et 13 sept.1918, avec l’aide de la 2e division
             d'infanterie américaine ("Indian Head"), commandée par le général

                Pershing, pour que cette zone soit réduite. Côté alliés, pas moins
                de 250 000 hommes sont jetés dans la bataille (216 000 Américains),

                    appuyés par 1 444 avions, 3 100 canons et 267 chars légers,
                 contre les 11 divisions allemandes et 1 austro-hongroise, pouvant

                     s’abriter dans plusieurs lignes de tranchées bétonnées.
              La bataille va durée une trentaine d'heures, sur un front de 64 km.

"St-Mihiel American Cemetery and Memorial" (1934/37, architecte Thomas Harlan Ellett, 1880-1951)  Mémorial américain de la Butte de Montsec (270 m), construit en 1930

 Chemin de mémoire : il est représenté par dix panneaux mémoriels, installés dans neuf villages du Val d'Ornois : Gondrecourt-le-Château, Amanty, Mauvages, Delouze-
Rosières, Abainville, Houdelaincourt, Demande-aux-Eaux, Saint-Joire et Tréveray, ces lieux rappellent la présence des troupes de la 1ère division américaine dès 1917.

             30 septembre : 1ére Exposition Philatélique Internationale Croix-Rouge - Saint-Louis 2017

La 1ère Exposition Philatélique Internationale de la Croix Rouge se déroulera à Saint-Louis (68-Haut-Rhin) au "Forum" le 30 sept. et 1er oct. 2017.

             Elle sera le cadre d’une exposition sur plusieurs thèmes et dans de nombreuses directions. Sur près de 300 cadres, la Spal,
                Phil EA, Regio Philatélie, et le Club Thématique Croix Rouge de France proposent des collections. Ces associations

              auront un stand pour faire connaitre leurs activités. De multiples animations et conférences se dérouleront ces deux jours.
              La Croix Rouge des trois Frontières et leurs homologues Allemands de Lörrach feront connaitre les gestes qui sauvent
             aux enfants et adultes, l’association l’Art du timbre gravé sera présente avec Cyril de la Patellière, dessinateur des timbres
             Croix Rouge de Monaco et Yves Lehmann, le devoir de mémoire par Marcel Schueller et ses photos en relief de 14/18,
              la seule ambulance originale de 14/18 avec une énorme collection de mémorabilia Croix Rouge de Jean-Claude Boulet,

                              affiches, objets divers, mannequins avec les habits d’époque, médailles, timbres croix rouges rares.

Ancien Logo  Un concours de dessin des écoles primaires de Saint-Louis dessine-moi un timbre sur le thème Croix-Rouge sera présenté. Blasonnement de St-Louis

La présence de 14 marchands permettra aux collectionneurs de trouver leur bonheur. L’attraction sera La Poste qui mettra en vente une vignette LISA émise pour cet évènement.
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