Page 27 - Journal Culturel de Metz - 2013-09
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Timbre à date - P.J. : 21 sept. 2013
                     Fiche technique : 23/09/2013 - PJ 21/09/2013 - réf. 11 13 852   Paris (75) - Saint-Denis (974-La Réunion)
                                        ère
                 Poste Aérienne : centenaire de la 1  traversée aérienne de la Méditerranée   Fréjus (83-Var) et Vouziers (08-Ardennes)
             par l'aviateur Roland GARROS le 23 septembre 1913, à bord d'un monoplan Morane H

              Création : Romain HUGAULT - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
               Couleur : Quadrichromie - Format : H 52 x 31,77 mm (48 x 27) Dentelure : 13 x 13
                Bandes phosphorescentes : 2 - Présentation : 40 TP / feuille (8 bandes de 5 TP)
                      Valeur faciale : 3,40 € - Lettre Prioritaire France jusqu'à 500g
                         Lettre Prioritaire Internationale - Monde jusqu'à 20g
                                   Tirage : 1 200 000

                     Fiche technique : 23/09/2013 - PJ 21/09/2013 - réf. 11 13 091
            Poste Aérienne : première traversée aérienne de la Méditerranée - 1913 - Roland GARROS
                Présentation : Bloc-feuillet de 10 TP + des dessins et mentions dans les marges
              Format : V 130 x 185 mm - Valeur faciale du bloc-feuillet : 34,00 € - Tirage : 35 000

                                                                                     Conçu par : Romain HUGAULT

                        Prêt-à-Poster Roland GARROS - enveloppe et carte de correspondance - Impression : mixte Offset et sérigraphie

                   Valeur faciale : pré-timbrée à validité permanente - Lettre Prioritaire Internationale - Monde jusqu'à 20g - à 4,70 € - Tirage : 3 510


















          Georges BRAQUE - 1882 / 1963 - cinquantenaire de la disparition du peintre - (30 septembre)

                              Georges Braque, né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement 95 - Val-d'Oise) le 13 mai 1882
                                  et décédé à Paris le 31 août 1963, est un artiste-peintre et un sculpteur français.

                                    Ayant grandi au Havre, il a suivi une formation de peintre et décorateur,
                       mais aussi étudié la peinture artistique à l'École des Beaux-arts et a ensuite étudié à l'Académie Humbert à Paris.

                                            Il s'installe à Paris en 1900 et se tourne vers le fauvisme, délaissant ainsi la peinture des paysages
                                               plus classiques qu’il étudiait jusqu’alors. Il peint ses premières œuvres sous l'influence de
                                           l'impressionnisme jusqu'à ce qu'il découvre au Salon d’Automne de 1905 les toiles d' Henri Émile
                                          Benoît Matisse (1869-1954) et d'André Derain (1880-1954). Puis débute une collaboration artistique
                                          avec Achille-Émile Othon Friesz (1879-1949) avec qui il fait un séjour à Anvers, puis l'année suivante,
                                             à L'Estaque (13-Bouches-du-Rhône), d'où il rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures
                                         et aux compositions géométriques. ("Le Port de l'Estaque" en 1906 ou "Paysage à La Ciotat" en 1907).

                                         En 1907, il est marqué par l'exposition de tableaux de Paul Cézanne (1839-1906) au Salon d’Automne.
                                           Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification
                                         et la géométrisation des formes et la mise à plat de la perspective. Puis il rencontre Pablo Ruiz Picasso
                                              (1881-1973) qui peint alors "Les Demoiselles d'Avignon". C’est pour lui une révélation.
                                            En accord avec ces deux influences et son intérêt pour l’art primitif, son orientation picturale
                                             est complètement bouleversée. Alors il peint, de décembre 1907 à juin 1908, "Le Grand Nu"
                                                  dans lequel il représente les volumes par de larges hachures cernées de noir.
                                                    De 1909 à 1912, Braque et Picasso élaborent les théories du cubisme.
                                          L'artiste ne va plus chercher à copier la nature, mais à la décomposer en masses pour la recomposer.

                                        Georges Braque, photographié en avril 1950 par Thérèse Le Prat (1895 - 1966) (épreuve argentique
                                         à développement, sur papier baryté - 40 x 30 cm - Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine
                                        Charenton-le-Pont (C) RMN-Grand Palais - Gestion droit d'auteur)


              A partir de 1912, Georges Braque se servira également de technique de collages de bois, journaux ou de toiles dans certaines de ses créations.
                        Au total, il réalise environ 192 copies, y compris pointes sèches, eaux-fortes, gravures sur bois et lithographies.
                   Il sera également au cours d’un parcours artistique riches de visions et d’innovations, créateur de vitraux comme de bijoux.

            Mobilisé en 1914, il est envoyé au front, et gravement blessé à la tête en 1915 et doit être trépané. Il ne pourra recommencer à peindre qu'en 1917.

                 Il restera toujours préoccupé par la représentation du sujet comme le prouvent ses très nombreuses études d'ateliers, de guéridons
             ou de natures mortes. Il attachera une très grande importance à la matière de ses couleurs, aux libertés des formes et au rythme de ses figures.
              Il poursuit son œuvre dans la même perspective du cubisme, en le faisant évoluer vers des formes moins anguleuses et des tons plus colorés,
             un peu plus proches de la réalité. Il peindra, de manière plus traditionnelle, dès 1918, des séries de guéridons et de cheminées de 1922 à 1927.
                 Braque travaille avec des verts, des bruns et des noirs jusqu'en 1928 où les couleurs réapparaissent et la matière devient plus fluide.
                                      Vers 1930, il exécute plusieurs séries : baigneuses, plages, falaises.
                      Puis jusqu’en 1938, il peint des natures mortes décoratives comme la Nappe rose (1933) et la Nappe Jaune (1935).
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