Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2013-08

Souvenir philatélique : 16/07/2013 - réf. 21 13 455

Présentation : carte double avec 1 fenêtre laissant apparaître les 3 visuels de la "Marianne et la jeunesse" du feuillet (idem au bloc ci-dessus)
Création du souvenir : Elsa CATELIN - des timbres : Olivier CIAPPA & David KAWENA
Impression de la carte : Offset sur papier vélin - Impression du feuillet : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur (2 TVP) : timbre rouge "Lettre Prioritaire France 20 g" - timbre vert "Lettre Verte France 20 g" - visuel orange (non valable pour l'affranchissement)
Format carte : H 210 x 200 mm - Format feuillet : H 200 x 95 mm - Format TVP : V 20 x 26 mm (15x22)
Dentelure des 2 TVP : 13 x 13 - Dentelure Lettre en ligne : sans - Bandes phosphorescentes : 2 (LP) - 1à droite (LV) - 2 (Lettre en Ligne)
Prix du souvenir : 4,00 € - Tirage : 80 000

Timbres à date (deux modèles)
Le PJ dans 31 villes

Élysée - Paris - Dévoilement 14.07.2013
P.J. Paris - 15.07.2013

Conçu par : Elsa CATELIN

Collector MTAM numérique : Marianne 3D - les timbres… et vous
16/07/2013 - réf. 11 13 801 - Marianne parle et vous raconte l'Histoire des Marianne

Le 1er timbre numérique qui raconte " l’Histoire des timbres de la République".
Revivez sur l’écran de votre smartphone ou de votre tablette
l’histoire des timbres qui ont illustré les grands moments de notre République.
164 ans de voyage dans le temps, raconté par Marianne elle-même.
Le timbre : la plus petite et la plus populaire des encyclopédies à découvrir.
Livret numérique de deux volets comprenant : un maxi timbre (V 50 x 65 mm)
"Marianne et la jeunesse" - Lettre Verte France 20g - Format : H 150 x 140 mm
ouvert : H 297 x 140 mm - Prix du souvenir : 2,00 € - Tirage : 220 000

Gaston DOUMERGUE - 1863 - 1937 - (02 août)

Troisième République (1871 à 1940) - 13 Président du 13 juin 1924 au 13 juin 1931
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Né le 1er août 1863, place du Griffe (rebaptisée place Doumergue) à Aigues-Vives (30 - Gard)
décédé le 18 juin 1937 dans cette même ville.

Gaston Doumergue est issu d'une famille protestante de la petite bourgeoisie languedocienne.
Son père, Pierre Doumergue, est propriétaire vigneron à Aigues-Vives. Sa mère, Françoise Pattus,
l'élève dans la foi protestante et l'admiration des idées républicaines. Élève à l'école primaire
publique (il existait une école privée protestante dans la commune), il est vif et parfois turbulent.
Il a des facilités scolaires et décroche régulièrement des prix et des inscriptions au tableau d'honneur.

En juillet 1881, bachelier ès-lettres, il choisit de faire ses études à la Faculté de Droit de Paris. Sa licence acquise,

il commence sa carrière d'avocat, au barreau de la Cour d’Appel de Nîmes, avant d'entrer de 1890 à 1891 dans la magistrature

comme substitut à Cholon (Indochine), puis en 1892 comme juge de paix dans la province d'Oran (Algérie).

En décembre 1893, il revient à Aigues-Vives, et présente sa candidature à l'élection législative partielle, destinée à pourvoir le siège de son ami

Émile Jamais, mort subitement le 18 novembre. Encouragé par sa mère, Doumergue est élu député radical de Nîmes. Il est réélu député le 8 mai 1898.

Il est très impliqué dans la politique coloniale de la France et, lors de ses interventions à la tribune, bien accueillies sur les bancs de gauche, reproche

aux gouvernements successifs leur interventionnisme militaire et en particulier l'occupation de Madagascar. Ses convictions laïques et républicaines

lui font prendre parti pour Dreyfus. Ses mandats successifs sont aussi l'occasion pour lui de défendre les petits producteurs agricoles.

Son influence au sein de la gauche grandit. Il est, pour la troisième fois, élu député le 27 avril 1902, dès le premier tour.
Franc-maçon depuis 1901, il est membre de la loge "L'Écho", du Grand Orient de Nîmes.
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Sous la Présidence d'Émile Loubet (8 Président de la République - 1899 à 1906), il est ministre de 1902 à 1910 (dans différents ministères :
Colonies, Commerce, Industrie, Instruction Publique, Beaux-Arts). Il est un fervent défenseur de l'école laïque et plaide en faveur
de l'enseignement de l'arabe en Algérie. Il devient vice-président de l'Assemblée Nationale de février 1905 à mars 1906, entre deux ministères.
En 1910, il est élu sénateur du Gard. Il est réélu en 1912 et en 1921.