Page 19 - Journal Culturel de Metz - 2013-06
P. 19

1914 - sur le point de partir aux États-Unis faire ses démonstrations, il reçoit un ordre de mobilisation :
                               la Première Guerre mondiale venait d’éclater (1914 / 1918).
                Il est d'abord affecté à la défense de Paris et obtient sa première citation en octobre 1914 pour une mission
                  de renseignement à Maubeuge. Le mois suivant, son avion est touché et il doit planer sur plus de 10 km
              pour rejoindre les lignes françaises. Le 5 février 1915 il abat deux avions ennemis et force le troisième à atterrir côté
            français. En avril 1915, il est affecté à l'escadrille MS 49 à Belfort. Le 18 juillet, il remporte sa sixième victoire aérienne,
           ce qui lui vaut une seconde citation à l'Ordre de l'Armée et devient officiellement le premier "As" de la guerre 1914-1918.
             Malheureusement, au matin du 31 août 1915, le sous-lieutenant Célestin Adolphe Pégoud mène son dernier combat,
           sur son biplan Nieuport 10 (n°210), il est opposé seul au caporal Otto Kandulski et au mitrailleur, le lieutenant Von Bilitz.
              Pégoud est abattu d'une balle en plein cœur, à 2 000 m d'altitude au-dessus de Petit-Croix, à l'Est de Belfort, à l'âge
              de vingt-six ans. Il venait d'être nommé au titre de Chevalier de la Légion d'honneur avec attribution de la Croix
              de Guerre avec palmes. Il ne le sut jamais. Le 6 septembre, l'équipage allemand revient sur les lieux du combat
                   et y lance une couronne de laurier portant l'inscription "À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie".
             Le 18 mai 1916 le pilote français Roger Ronserail abat en combat aérien l'Allemand Otto Kandulski et venge ainsi
             la mort d'Adolphe Pégoud. Celui-ci, repose au cimetière parisien de Montparnasse. Un monument commémoratif
             a été érigé le 23 septembre 1917 à l'emplacement exact où il s'est écrasé. Le monument a été transféré le 15 mai 1982
             au centre du village de Petit-croix. Montferrat, son village natal a également fait édifier un monument à sa mémoire
                et une stèle au milieu du monument aux morts le célèbre.
                                                               La sépulture au cimetière parisien de Montparnasse


                                                            Fiche technique du TP : 14/06/2013 - réf. 11 13 851
                                                            et    Mini-feuille avec marge illustrée : réf. 11 13 101
                                                  1913 - Centenaire du saut en parachute d'Adolphe Pégoud   -   "Poste Aérienne 2013"

                                           Création : Jame's Prunier - Gravure : Marie-Noëlle GOFFIN - d'après photos : Musée de l'Air et de l'Espace
                                          Mise en page : Bruno GHIRINGHELLI - Impression : Mixte Taille-Douce / Offset - Support : Papier gommé
                                            Couleur : Polychromie - Format du TP : H 52 x 31 mm (47 x 27) - Format de la mini-feuille de 10 TP :
                                            V 130 x 185 mm - Bandes phosphorescentes : 2 - Dentelure : 13¼ x 13 - Présentation : 40 TP / feuille
                                            Faciale TP : 2,55 € - Lettre prioritaire jusqu'à 250 g France - Prix de la mini-feuille : 25,50 € (10 x 2,55 €)
                                                          Tirage du TP : 1 500 000 - Tirage de la mini-feuille : 45 000

                                                                  Timbre à date - P.J. : 13 juin 2013
                                                          Paris - St-Pierre (974-La Réunion) - Montferrat (38-Isère)








                                                                               conçu par : Claude PERCHAT                                     Stèle de Montferrat



                     Jacques Baumel 1918/2006, Parlementaire et Grand Résistant - (17 juin)

        Après des études au lycée Thiers et à la faculté de médecine de Marseille, il est mobilisé en qualité de médecin lieutenant auxiliaire à la déclaration de guerre.
                      C’est à l’âge de 22 ans que Jacques Baumel, alors Interne à l'hôpital de Marseille, décide d'agir en France occupée.
                         Il fait la connaissance du chef du Mouvement de Libération National (MLN), futur mouvement "Combat".
                  Se servant de sa fonction médicale, il multiplie les contacts et organise le recrutement et l'organisation de la résistance régionale.
          En 1943, il devient secrétaire général des Mouvements Unis de la Résistance (M.U.R.), sous les pseudonymes de "Saint Just", "Berneix", ou "Rossini",
                       assurant le service des liaisons, il permet notamment aux différents mouvements de mieux coordonner leurs actions.
       À la fin de la guerre, il participe à la fondation de l’Union Démocratique et Socialiste de la Résistance (U.D.S.R.).Il siège à l'Assemblée Consultative Provisoire.

                                         Né le 6 mars 1918 à Marseille (13 - Bouches-du-Rhône)
                                       décès le 17 février 2006 à Rueil-Malmaison (92 - Hts-de-Seine)
                                           Repose au cimetière de Fourneville (14 - Calvados)

                                              A la Libération, il s’engage en politique
                                           et est élu député de la Moselle (57) à la Première
                                        Assemblée Nationale Constituante, puis de la Creuse (23)
                                             à la Deuxième Assemblée, mais il est battu,
                                           lors des élections à l'Assemblée Nationale en 1946.
                                           Il a présidé le groupe parlementaire de l'U.D.S.R.,
                                        et participe à l'essor du Rassemblement du Peuple Français
                                                (R.P.F.) dès sa fondation en 1947

               Il est sénateur de la Seine de 1959 à 1967, il est l'un des adjoints des secrétaires généraux de l'Union pour la Nouvelle République (U.N.R.).
           Il se rend aux États-Unis pour étudier la campagne de John Fitzgerald Kennedy en 1960. Il accède au secrétariat général du Mouvement Gaulliste
         le 7/12/1962 après le succès remporté par l'UNR-UDR en novembre et assume cette fonction jusqu'au 19 janvier 1968 où il est remplacé par Robert Poujade.
                         Dès 1967, il est élu lors des neuf élections à l'Assemblée Nationale et siège au Palais Bourbon jusqu'en 2002.
                 Sauf pour la période du 20/06/1969 au 5/07/1972, où il est Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, Jacques Chaban-Delmas.

                        Il préside le Conseil général des Hauts-de-Seine pendant neuf ans dès 1970 (de 1970 à 1973 et de 1976 à 1982).
                        Sur le plan international, il représente le Parlement Français à l'Assemblée de l'Union de l'Europe Occidentale,
                  à l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et à l'Union Interparlementaire (U.I.P.) où il s'oppose à tous les totalitarismes.

                        Maire de Rueil-Malmaison, "Une ville de province, aux portes de Paris", selon son expression, de 1971 à 2004.
                                   Il pratique une politique active de jumelages avec nombre de cités étrangères.
                      Sa politique municipale favorise l'implantation de sièges sociaux d'importantes entreprises françaises et étrangères.
                        Les crèches sont particulièrement développées dans sa ville. Une médiathèque inaugurée en 2002 porte son nom.
         Il était Compagnon de la Libération, avec la Croix de guerre 1939-1945, la Médaille de la Résistance et portait le titre d'Officier de la Légion d'Honneur.
   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23