Page 28 - Journal Culturel de Metz - 2013-04

La théorie de la peinture de Seurat se fonde sur l’optique ou plus précisément sur un concept appelé le "pointillisme".
Celui-ci repose sur l'idée que la lumière résulte de la combinaison de plusieurs couleurs, et que donc un ensemble de points colorés juxtaposés peuvent,
observés depuis une certaine distance, recomposer l’unité de ton et rendre la vibration lumineuse avec d’avantage d’exactitude. Georges Seurat
s'est notamment inspiré des recherches que le chimiste français Eugène Chevreul avait menées à l'occasion de travaux de restauration de tapisseries,
et s'est en particulier beaucoup intéressé à son essai "De la loi du contraste simultané des couleurs", publié en 1839.

Le cirque - 1890/1891 - huile sur toile - 186 x 152 cm - Musée d'Orsay, Paris Les Pêcheurs à la ligne - 1883 - huile sur toile
avec le cadre peint par l'artiste, et achevé par ses amis (232,00 x 198,5 cm) Musée d'art moderne de Troyes.

Fiche technique : 10/09/1969 - Retrait : 23/10/1970 - Georges Seurat (1832-1883) - Le Cirque

Dessin et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce - rotative 6 couleurs - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Dentelures : 12 x 13 - Format : V 40,85 x 52 mm (36,85 x 48) - Valeur faciale : 1,00F - Tirage : 7 700 000

Albert LEBOURG - Dans le port de Rouen : Paris, musée du Petit Palais © RMN- Grand Palais / Agence Bulloz

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Albert Lebourg, né le 1 février 1849 à Montfort-sur-Risle (27-Eure) et mort le 6 janvier 1928 à Rouen (76-Seine-Maritime)
Après des études à l'École des Beaux-arts de Rome, il enseigne le dessin à Alger de 1872 à 1877 où il rencontre le coloriste lyonnais
Jean Seignemartin (1848-1875). Sous son influence, Lebourg éclaircit sa palette et réalise une "série de tableaux" d'après le même sujet.
Il expose au Salon de 1878 "Une femme lisant". Lors de la quatrième exposition impressionniste de 1879, il présente dix tableaux
et dix fusains inspirés de l'Algérie et de la Normandie dont L'Amirauté à Alger. Il expose à nouveau avec les impressionnistes en 1880.
Il ne réapparaît au Salon qu'en 1886 avec "Neige en Auvergne". Atteint de paralysie, Lebourg cesse de peindre en 1925.
Les paysages d'hiver et les sites au bord de l'eau ont la prédilection de cet artiste pour qui "les valeurs prédominent sur les tons".
Il repose au cimetière monumental de Rouen. Il fut membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

Portrait d’Albert Lebourg Maison paternelle à Montfort-sur-Risle Portrait d’Albert Lebourg par Paul Paulin (1852/1937)
Bronze 1905 - larg.28cm, h.20cm et prof.12cm

Le Chevet de Notre-Dame, Paris - 1892 La neige en Auvergne à Pont-du-Château (63) - 1885 Dans le port de Rouen - Huile sur toile
Huile sur toile - 65 x 40 cm 262 x 150 cm - Musée des Beaux-Arts de Rouen 81 x 61 cm - Musée du Petit Palais, Paris

Claude MONET - Régates à Argenteuil : Paris, musée d'Orsay © RMN Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Oscar-Claude Monet né le 14 novembre 1840 à Paris - décédé le 5 décembre 1926 à Giverny (27-Eure), dit Claude Monet.
Artiste-peintre français, l'un des fondateurs du mouvement impressionniste, peintre de paysages et de portraits.

Le jeune Monet se rend au Havre avec sa famille et y étudie le dessin. A dix-huit ans, il se met à la peinture et, en 1859, revient à Paris suivre
des cours à l'Académie Suisse où il rencontre Pissarro et étudie avec passion les œuvres de Delacroix. Il travaille ensuite dans l'atelier de Gleyre,
devient l'ami de Renoir, Sisley, Bazille avec lesquels il forme un groupe indépendant, et va peindre à Chailly-en-Bière (77), près de Fontainebleau.
Ensemble, ils décident de monter une exposition des œuvres refusées par le Salon officiel. Sa toile, "Impression, soleil levant" (1872), exposée en 1874
chez le photographe Nadar, inspire à un critique le terme d'impressionisme qui allait faire fortune.
Ses œuvres les plus typiques, il les réalise à Argenteuil : "Régates à Argenteuil" 1874, la "Seine à Argenteuil" 1874. Des séries "Les Meules" 1890 ;
La "Cathédrale de Rouen" 1892-1904 lui permettent d'étudier les variations de la forme suivant les changements d'éclairage.
Et dans ses "Nymphéas" 1916, il atteint la non figuration, annonçant par là l'abstraction lyrique. Il meurt à Giverny en 1926.