Page 32 - Journal Culturel de Metz - 2013-04
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Autoportrait à l'oreille bandée - 1889 - huile sur toile - 49 x 60 cm - Courtauld Institute Galleries

















                                   La Maison jaune à Arles- sept. 1888                                                                                          La nuit étoilée - Arles - Les bords du Rhône - sept. 1888
                      huile sur toile - 65 x 54 cm -  Musée d'Orsay, Paris                                                                                   huile sur toile - 92 x 72,5 cm - Musée d'Orsay, Paris

               Après plusieurs "attaques", Van Gogh sentit qu'il lui fallait quitter l'asile de Saint-Rémy-de-Provence. Le 16 mai 1890, il partit pour Paris,
                où il ne resta que quelques jours chez son frère Théodore, avant de partir le 2O mai, ne supportant plus le bruit et l'agitation de la ville,
              pour Auvers-sur-Oise où il se confia au Dr GACHET, l'ami des peintres.  A une quarantaine de Kilomètres au Nord de Paris, Auvers-sur-Oise
             était devenu un des endroits favoris de nombreux artistes (Cézanne, Pissarro, Sisley, Monet), et Van Gogh fut séduit par son caractère rustique
                et pittoresque. Il commença très vite une série sur les maisons aux toits de chaume, les rues du village et son église, avant de se suicider.



















              Arles - Buste en bronze de Van Gogh exposé dans le jardin d'été                     Tombes de Vincent et Théo van Gogh, à Auvers-sur-Oise

                                       Quelques citations de Van-Gogh sur les paysages et la couleur :
                        - Au lieu de rendre exactement ce que j’ai sous les yeux, je me sers de la couleur pour m’exprimer plus fortement
              - Qu’il s’agisse de la figure ou du paysage, il y a toujours eu, parmi les peintres, une tendance à convaincre les gens qu’un tableau était autre chose
                 que la représentation de la nature telle qu’on la verrait dans un miroir, autre chose qu’une imitation, c’est a dire que c’est une recréation.
             - Le coloriste est celui qui, voyant une couleur dans la nature, parvient à bien l’analyser et à dire, par exemple, ce gris-vert est du jaune avec du noir
                               et presque pas de bleu, etc… C’est aussi celui qui sait faire sur la palette les gris de la nature.

                Louis-Eugène Boudin - La jetée de Deauville : Paris, musée d'Orsay - © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

                       Peintre français, né à Honfleur (14-Calvados) le 12 juillet 1824  et  décédé à Deauville (14-Calvados) le 8 août 1898.
            Il fut l'un des premiers peintres français à saisir les paysages à l'extérieur d'un atelier. Grand peintre de marines, il est considéré comme l'un des
            précurseurs de l'impressionnisme. En 1835, sa famille déménage au Havre, où son père l'établit comme commis chez l'imprimeur Joseph Morlent,
              puis chez le papetier Alphonse Lemasle. Il commença à travailler l'année suivante comme assistant dans une boutique de papetier-encadreur.
           En 1844, alors âgé de 20 ans, Eugène Boudin fonde sa propre papeterie. Dans le cadre de son travail, il entra en contact avec des artistes des environs,
            notamment Constant Troyon, Eugène Isabey, Charles Baudelaire, etc. Il se mit alors à dessiner, puis à 22 ans – encouragé par Jean-François Millet
            et Thomas Couture – il abandonna le monde du commerce et se lança dans une carrière artistique. Il suit des cours à l'école municipale de dessin
           du Havre et ne se consacre alors plus qu'à la peinture. Grâce à une bourse du conseil municipal du Havre, il a la possibilité d'aller étudier la peinture
           à Paris pendant trois ans. Eugène Boudin étudie la peinture au sein de l'atelier d'Eugène Isabey ainsi qu'au Louvre où il s'inscrit comme élève copiste.
                    Il y réalise des copies de peintures de maîtres pour quelques amateurs, ce qui lui permet d'approfondir son apprentissage.
             Il partage sa vie entre Paris, la Normandie et la Bretagne. En 1857, il fait sa première exposition à Paris. Il rencontre des poètes, des écrivains,
             des artistes, et surtout Claude Monet qu'il va initier à la peinture en plein-air, notamment lors des séjours à la ferme Saint-Siméon à Honfleur
                  où se retrouvent régulièrement de nombreux peintres parisiens et normands. Il devient également un peintre de marine affirmé.

















                Eugène-Louis Boudin                           Le pardon à Sainte-Anne-la-Palud (Finistère) vers 1858                            Laurent Manœuvre - Éditions Herscher
                                                                            huile sur toile - 146,5 x 87 cm - Musée Malraux - Le Havre
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