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tions du catalogue Potiquet (qui
n’était pas marchand de timbres).
Jusqu’à la fin de sa vie, tout en
s’occupant de la collection de
Ferrari, Mahé poursuit son ac-
tivité de négociant en timbres-
poste (fig. 8), et continue à écrire
pour l‘Écho de la Timbrologie
et le Stanley Gibbons Monthly
Journal. Il publie ainsi ses souve-
nirs par épisodes dans l’Écho de
la Timbrologie. Il meurt à Paris le
2 février 1913 (fig. 9).

Figure 9 : Pierre Mahé âgé (vers 1910)

Figure 8 : correspondance commerciale
autographe de Pierre Mahé, 30 décembre
1904.

André Dupuis (1876-1974), alias Jean Kerhor, attaché au ministère
des colonies, et illustrateur.

André Dupuis naît le 2 avril 1876 Il quitte Nancy fin 1906 pour Figure 10 : André Dupuis jeune, avec
à Langres. Son père est officier Paris où il a trouvé un emploi l’évocation de sa production de cartes
d’infanterie ; un de ses oncles ma- au Ministère des Colonies, et postales illustrées.
ternels, René Miot, est peintre ; en devient le dessinateur atti-
un autre, Henri Miot, magistrat, a tré sous le pseudonyme de Jean
de nombreuses collections. Kerhor. C’est dans cette situa-
Après un échec au concours tion d’attaché au Ministère des
d’entrée à Saint-Cyr et son ser- Colonies qu’il rencontre et épouse
vice militaire, il entre à l’École Marie-Blanche Mahé. En complé-
des Beaux-Arts de Nancy dont il ment de cette activité officielle,
est élève de 1901 à 1904 (fig. 10). André Dupuis / Jean Kerhor anime
Avant même d’entrer aux Beaux- en 1913 un « théâtre d’ombres »
Arts, il produit et commercialise dans le parc d’attractions
des cartes postales illustrées (fig. « Magic City » situé sur le quai
11). d’Orsay, à Paris.

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