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La Tour des Prisons, édifiée entre 1256 et 1344, faisait partie du mur extérieur de la cité. Avec
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                                                          détention. La vieille tour, démolie en 1640 pour cause de vétusté, a été reconstruite en 1643 et
                                                        implantés sur la place principale, dans son architecture actuelle : soit une hauteur de 23 m jusqu’au
                                                          bord du toit, et de 49 m jusqu’à sa girouette. Les cinq étages sont reliés par un escalier de 106
                                                          marches. Les murs sont en pierre dure dans la sous-structure et en grès dans le reste, avec une
                                                         épaisseur de 85 à 90 cm. Aujourd’hui, la tour est intégrée dans une rangée d’anciennes maisons de
                                                         la Bärenplatz. Une horloge a été installée en 1691. Lors de la rénovation de 1980, le mécanisme a
                                                         été déplacé du grenier à la salle d’exposition la plus haute. La durée maximale de fonctionnement
                                                            étant de 36 h, les deux poids de 45 kg et de 85 kg doivent être manœuvrés chaque soir.
                                                         Au début de la période moderne, la Tour des Prisons servait comme maison d’arrêt, où les suspects
                                                        étaient détenus et interrogés. Grâce aux procès-verbaux d’interrogatoire contenus dans ses registres,
                                                        nous savons beaucoup sur les détenus de l’époque et sur les conditions sociales dans la vieille Berne.
                                                             En 1897, les 70 derniers détenus ont été transférés dans la nouvelle prison de district.
                                                         À partir des années 1980, cette Tour a servi de centre d’information du canton. De 1999 à 2017, elle
                                                           a abrité le forum politique de la Confédération. A la fermeture l’institution, de nombreuses
                                                          personnes et organisations se sont engagées pour qu'elle continue d’abriter un espace de débat
                                                         politique. Depuis 2018, le Forum politique Berne est soutenu par la ville, la commune bourgeoise
                                                            et le canton de Berne, ainsi que par les églises nationales réformée et catholique romaine.

                             Berne et son parc aux Ours : le concept BearPark a créé

                              un parc paysager sur la rivière, avec un chemin de rive
                             continu et des escaliers menant à l'Aar, offrant aux hôtes et

                             aux habitants un espace de loisirs et d'aventure diversifié,

                             avec un enclos pour ours pouvant accueillir les dernières
                             découvertes en matière d'élevage d'animaux sauvages et

                             un nouveau centre touristique contenant la fosse aux ours.
                               Une préoccupation importante est de maintenir la
                                  proximité directe des ours et de la ville.
                               Afin de ne pas détruire l'équilibre de cet ensemble,
                              une solution compacte a été recherchée pour l'enclos
                              des ours, qui s'intègre soigneusement dans le paysage
                               en utilisant les structures environnantes sur la pente
                             et sur la berge. Dans la partie haute, l'ancienne fosse aux
                               ours (1857), aménagé en espace historique n'accueil



                               plus d'ours depuis 2009 et un restaurant complètent



                   La Tour des Prisons        l'ensemble du site en bordure de l'Aar.               Parc paysager urbain au bord de l'Aar, avec la fosse et le nouvel enclos des ours.


       BERNE, un classement au Patrimoine mondial de l’UNESCO (1983) : avec ses ruelles sinueuses, ses bâtiments baroques et ses remarquables curiosités, la capitale fédérale

      a de passionnantes histoires à raconter. Albert Einstein (1879-1955, physicien théoricien), Paul Klee (1879-1940, artiste peintre) et Friedrich Dürrenmatt (1921-1990, écrivain, dramaturge
       et peintre) se sont promenés sous les arcades de cette agréable cité médiévale un certain temps et ont profité de l’ambiance détendue régnant sur la terrasse de la Collégiale.

                              21 octobre 2024 : CROIX ROUGE Française - 160  anniversaire de sa création.
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                          Le 25 mai 2024 a marqué le 160  anniversaire de la Croix Rouge Française, fondée le 25 mai 1864.
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        Le 25 mai 1864, Henry Dunant a constitué une commission provisoire de la Société de secours aux blessés militaires (SSBM), dans le salon du conseil d’administration
            de la Compagnie des Chemins de fer Paris-Orléans. Elle sera l’acte de naissance de la Croix-Rouge française. Pour Dunant, l’œuvre doit être internationale,
        interconfessionnelle et sans couleur de parti politique. Une préparation des secours en temps de paix, qui serviront en cas de conflit, l’encouragement à l’invention et
        au perfectionnement des matériels, les transports et structures de soin pour les blessés, la propagation au plus grand nombre des idées de l’œuvre par des publications.


                               Depuis 160 ans, la Croix-Rouge française s’inscrit au cœur de l’histoire de la France. Ses actions sont portées
                               par ses volontaires, engagés dans le secours aux populations et l’accompagnement sanitaire et social des plus
                               fragiles, lors de crises majeures, comme dans le quotidien. Parmi eux, les femmes se sont fait une place et ont
                               largement contribué à bâtir l’association. Pionnières, innovatrices, souvent dans l’ombre, elles ont joué un
                                rôle décisif dans la construction de l’identité de la Croix-Rouge française. Cette année d’anniversaire est
                               l’occasion de leur rendre hommage à travers trois figures emblématiques d’un engagement qui traverse les
                               générations. Chacune, dans son domaine et à son époque, joue un rôle majeur dans l’évolution de l’association.
                                 Fiche technique : 08/12/1958 - Retrait : 16/05/1959 - Série     Croix-Rouge française     - Jean-Henri DUNANT

                                 (1828-1910), fondateur de la Croix-Rouge et Prix Nobel de la Paix 1901.      Création et gravure : Jules PIEL - Impression :
                                   Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Violet et rouge - Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure :
                                13 x13 - Faciale : 20 f + 8 f de surtaxe au profit de la CRF - Présentation : 50 TP / feuille ou carnet de 4 TP - Tirage : 1 700 000.

                                          Fiche technique : 21/10/2024 - réf : 11 24 100 - Bloc-feuillet    Croix-Rouge française
                                            Femmes d'engagement - le portrait de trois femmes qui ont joué un rôle décisif au sein
                                          de l'association de la C.R.F. : Coralie CAHEN, Marie-Léonie GÉNIN et Marcelle BARRY.
                                            Création : Florence WOJTYCZKA - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
                                          Couleur : Polychromie - Format bloc : V 85 x 130 mm - Format 3 TP : H 40,85 x 30 mm (37 x 26)
                                           Dentelure : 13 x13 - Faciale 3 TP : 1,29 € .Lettre Verte, jusqu'à 20g - France. - Barres phospho-
                                           rescentes : 1 à droite - Présentation : Bloc-feuillet de 3 TP indivisibles. - Prix de vente : 5,87 €
                                                 (3 x 1,29 € + 2,00 € de surtaxe au profit de la CRF) - Tirage : 280 000.


                                               Timbre à Date - P.J. - repiquage : 18 et 19/10/2024 au Carré Encre (75-Paris)
                                         Carré d'Encre : F. Wojtyczka animera une séance de dédicaces le vendredi 18 oct. de 10h30 à 12h30.

                                              Coralie CAHEN (Nancy 21 juin 1832 - Paris 9 mars1899) © mahJ, :
                                          Coralie Cahen est une philanthrope juive, une personne ayant une attitude de bien-
                                               faisance pour les personnes démunies et d'amour pour l'humanité.
                                          Elle épouse à 18 ans Mayer Cahen, médecin-chef de la Compagnie du chemin de fer
                                          du Nord et médecin en chef de l'Hôpital Rothschild. Après la perte de sa fille unique
                                             en 1862, puis de son mari en 1866, elle décide de se consacrer à sa patrie.
                                          Dés la déclaration de guerre contre la Prusse en juillet 1870, elle devient membre du
                                           premier comité central des Dames de la Société de Secours aux Blessés Militaires
                                           (SSBM). Installée à Metz, alors que la population fuit, elle organise une ambulance
                                         uniquement destinée aux sous-officiers et surtout aux simples soldats, prévoyant que les
                                           officiers seraient sans peine accueillis et bien soignés chez l’habitant. Le 14 août, elle
                                         accourt avec la population relever les 3418 blessés de la bataille de Borny. Du 20 août
                                           au 23 oct., elle tient son poste dans Metz assiégé. Après la capitulation, elle gagne
                                          Tours. Gambetta lui confie l’organisation du Lycée de Vendôme en hôpital, où elle
                                            dirige médecins et religieuses. Elle y accueille aussi bien les blessés français



                                            qu’allemands durant trois mois et gagne jusqu’à l’estime de l’armée d’occupation.
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