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La Libération : la bataille de Metz dura du 27 août au 13 déc.1944. Le périmètre fortifié autour de Metz est composés de dix-huit forts,
ou groupes fortifiés, d'une vingtaine d'ouvrages d'infanterie, de batteries et de postes d’observation interconnectés, formant deux ceintures
fortifiées, distantes de 3km à 10 km du centre-ville. Mais à l'approche de la 3 ème armée américaine, entre le 27 août et le 4 sept.1944,
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les services civils et militaires allemands, refluent en nombre vers la Sarre et le Palatinat. La première attaque est lancée par la V division
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d’infanterie américaine, appuyée par les éléments blindés du XX corps. Du 8 au 22 sept.les combats sont acharnés, avec des attaques et
contre attaques des deux armées. La bataille de Metz semble à ce moment gagnée pour les troupes américaines, qui sont aux portes de la
ville. Mais le 24 sept.1944, le général Patton doit arrêter son offensive sur Metz, assurer les positions défensives sur son secteur et se porter
sur la frontière hollandaise, où la situation devient critique. Le siège de Metz se poursuit, mais les raids aériens se montreront inefficaces
pour déloger les soldats allemands, qui se terrent en exploitant au mieux le terrain et les fortifications. C'est seulement du 26 au 30 oct.
que les troupes américaines lancent une attaque décisive sur Maizières-Lès-Metz, où le général Patton peut visiter les ruines de la ville
et savourer sa victoire. Les verrous Nord et Sud de Metz étant tombés, le commandement américain décide d’attaquer la ligne arrière de
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Metz en contournant la ville par l’Est. Le 8 nov. l’étau autour de Metz se resserre, avec la 95 division d'infanterie au Nord et la 5 division
d’infanterie au Sud. Le 9 nov. en guise de prélude à l’offensive sur la ville et ses faubourgs, plus d'un millier de bombardiers lourds
déversent des tonnes de bombes sur les ouvrages fortifiés et les points stratégiques situés dans la zone de combat.
Le 12 nov. au matin, le tintement de la Mutte (cloche du beffroi municipal adossé à la cathédrale) indique que l'ordre d'évacuation générale
de la ville a été fixé au 14 nov., mais la plupart des Messins n'y répondant pas, se terrent dans les caves et les abris.
Commence pour eux une période éprouvante et angoissante jusqu'au 22 nov. à 14h35, fin officielle des hostilités.
Les derniers forts occupés se rendent progressivement jusqu'au 13 déc. Avec cette
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ème
Bloc FFAP - 84 Congrès METZ 2011 : la Porte des Allemands (XIII au XVI siècle)
résistance acharnée, l'objectif de l’état-major allemand, étant de gagner du temps
en fixant le plus longtemps possible les troupes américaines, a été largement atteint.
Gabriel Hocquard et le major Stephen Bean de l'U.S. Army discutent des plans,
avant la Libération de Metz en 1944 (avec les capitaines Nelson V.Hyde, P. Gilbet
Sullivan et John Kovac)
Premier anniversaire de la Libération de Metz, en présence du Général Patton.
Metz - Bd. de Trèves : au fort de Bellecroix : un monument présentant
un Aigle américain a été érigé par les amis de la colline de Bellecroix
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"A la mémoire des soldats de la 95 division d’infanterie des États-Unis
qui ont vaillamment combattu pour la libération de l’agglomération messine
en novembre 1944. Leur action courageuse et déterminée leur a valu
de la part de l’adversaire, le qualificatif d’Hommes de fer de Metz.
Conception : H. Zayer / réalisation : S.N.C.P. Marly.
En mars 1946, une association belgo-américaine propose aux Français de prolonger la Voie de la Liberté jusqu'au Luxembourg et à Bastogne (Ardennes belges).
METZ - Bellecroix : Aigle américain BASTOGNE : inauguration de la Borne terminale n° 1147, le 5 juil.1947. Bastogne, la Porte de Trêves (1341-1360)
À la croisée des principales routes ardennaises, Bastogne (province de Luxembourg) constituait une étape clef. Tant pour la reconquête par les Alliés, que pour les Allemands
dans leur tentative de briser les lignes américaines et britanniques en déc.1944. Dans les Ardennes belges, le 17 déc. les allemands lance une importante contre offensive,
mais les parachutistes américains de la 101st Airborne Division se précipitent d’urgence dans la région de Bastogne. Les blindés allemands débordent la ville par le Nord
et par le Sud. Ils encerclent Bastogne et ses défenseurs ; alors que la pointe de l’attaque est arrêtée à Dinant, l’état-major allemand décide de concentrer son effort principal
sur la prise de la ville. La population assiégée se réfugie près de 3 semaines dans les caves et les abris. Isolés de leurs bases arrière, les combattants américains tiennent
leurs positions en dépit d’assauts très violents. C’est alors que les blindés du Général Patton arrive, libèrent la ville et reprennent l’offensive vers l’Allemagne.
Bastogne, un char Sherman et à sa droite la borne 1145. Le mémorial de la colline du Mardasson (16 juil.1950) La borne n°1147, clôturant la Voie de la Liberté.
Bastogne : La construction de remparts entourant Bastogne et comprenant une douzaine de tours de défense, ainsi que deux portes, est décidée en 1332 par Jean de
Luxembourg, dit l'Aveugle (1296-1346). Ils sont érigés entre 1341 et 1360. De toutes ces fortifications, la porte de Trèves est le seul élément notoire encore debout. En effet,
en 1688, les remparts sont démolis sur ordre du roi de France Louis XIV. La porte de Trèves devient alors une prison. Pendant le siège de Bastogne, entre déc.1944 et janv.1945,
les bombardements ont fortement détruit la porte qui est reconstruite après la guerre.
Mémorial du Mardasson : un monument érigé en mémoire de la Bataille des Ardenne, sur une colline (520 m) à 2 km au Nord-Est de Bastogne.
Ce Mémorial commémore la bataille des Ardennes qui a eu lieu du 16 déc.1944 au 16 janv.1945. Il perpétue le souvenir des 76 890 soldats américains qui ont donné leur vie
pour la libération de la Belgique. Inauguré le 16 juil.1950, il a été conçu par Georges Dedoyard (1897-1988, architecte et urbaniste belge) et ses mosaïques sont de Fernand Léger
(peintre, céramiste, sculpteur français). La structure en étoile du Bastogne Historical Center a été prolongée du Bastogne War Museum.(musée consacré à la bataille des Ardennes).