Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2021-09
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Fiche technique : 19/09/1994 - retrait : 14/04/1995 - Série des personnages célèbres de la scène à l'écran :
André Robert Raimbourg, dit "Bourvil" (27 juil.1917 - 23 sept.1970), acteur, comédien, humoriste et chanteur.
Création : François MIEHE et Evelyne SIRAN - d'après. photos © Keystone/Sygma et © Harcourt Impression : Héliogravure
Support : Papier gommé - Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 2,80 F
+ 0,60 F de surtaxe au profit de la CRF - Lettre jusqu'à 20 g - France - Présentation : 50 TP / feuille - Tirages : 1 758 757
Visuel : le visage de Bourvil et une scène du film "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara, réalisé en 1956.
Fiche technique : 05/10/1998 - retrait : 11/06/1999 - Série des personnages célèbres de la scène à l'écran :
Louis de FUNES de Galarza (31 juil.1914 - 27 janv.1983), acteur pathétique ou burlesque avec 143 films à son actif.
Dessin : Louis BRIAT d'après photo : © Sam Lévin, Ministère de la Culture.- Impression : Héliogravure - Support :
Papier gommé - Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 Couleur : Polychromie - Faciale : 3,00 F + 0,60 F
de surtaxe au profit de la CRF - Lettre jusqu'à 20 g - France - Présentation : 50 TP / feuille - Tirages : 1 163 100.
Visuel : Louis de Funès, l'acteur a participé aux deux films évoqués sur le TP et le bloc-feuillet de la "Fête du Timbre 2021"
Fiche technique - 01/03/2021 - réf : 21 21 904 - TVP du Collectors : Cinémathèque - Louis de Funès, l'exposition - la Citroën 2 CV.
Blocs-feuillets de 4 MTAM - Illustration : Albin de La SIMONE - Conception graphique : La Cinémathèque française / Mélanie ROERO - Mise en page :
Agence Huitième jour - Impression : Numérique Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Polychromie - Format bloc-feuillet : H 149 x 140 mm - Format
des 4 TVP : H 45 x 37 mm - zone de personnalisation : H 33,5 x 23,5 mm. Dentelures : Prédécoupe irrégulière - Faciale : Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g
France (1,28 €) - Barres phosphorescentes : 2 - Prix de vente : 7.00 € - Présentation : Demi-cadre gris bas + côté droit - Impression : Lettre Prioritaire 20g
+ Phil@poste - 3 carrés gris à droite + France et La Poste - Tirage : 6 000 collectors - Visuel : la Citroën 2 CV bleue du film "le Corniaud" de 1965.
Origine de la Citroën 2 CV : Présentée officiellement en 1948 au Salon de l’Automobile à Paris, la 2CV date pourtant des années 1934 à 1939,
lorsque Pierre-Jules Boulanger (1885-1950, ingénieur et homme d'affaires chez Michelin et Citroën), André René Lefèbvre (1894-1964, ingénieur
aéronautique et automobile) et Flaminio Bertoni (1903-1964, sculpteur et styliste industriel italien), demande la création d'une voiture pratique et populaire.
La seconde guerre mondiale éclate et le modèle est tout juste achevé, des ingénieurs cachent alors quelques exemplaires
sous forme de présérie à la Ferté-Vidame (28-Eure-et-Loir), le centre de développement de Citroën.
La fabrication de la petite 2CV débute en juin 1949. Nommée 2CV A, elle est équipée d’un moteur de 375 cm3. Seulement quatre véhicules sont fabriqués chaque jour pour
faire face à la demande grandissante. La production s'accélère en 1950 (400 unités par jour) et le nombre de 2CV circulant sur les routes de France grandit. On la retrouve dans
de nombreux corps de métiers (des assistantes sociales, des médecins de campagne, des facteurs, des curés, etc...). Au salon de 1950, Citroën propose une version fourgonnette.
La foule se presse et les commandes affluent. Voilà un véhicule utilitaire attendu par la population. Elle est nommée 2CV AU (U comme Utilitaire). De 1950 à 1970, les 2 CV
connaissent des années de gloire, avec de nombreuses variantes et des finitions plus soignées. De 1970 au 29 fév.1988, de multiples séries spéciales font leur apparition et prolonge
l'aventure jusqu'à la dernière 2 CV sortie le 27 juil.1990 de l'usine de Mangualde au Portugal.
27 septembre 2021 : Série des Métiers d'Art : le Plumassier - Art de travailler la Plume.
Le plumassier transforme des plumes d’autruche, de coq, de faisan, de dinde, d’oie ou autres, en accessoires ou éléments de costume pour le monde du chapeau, du spectacle
ou de la haute couture. Ce métier est resté très féminin. Le nombre de plumassières parisiennes est passé de 425 en 1919 à 5 en 1980. La profession perdure à travers quelques
rares professionnels de la haute couture, du spectacle ou de la création. Actuellement, seules quatre entreprises subsistent à Paris : la Maison Lemarié spécialisée dans
la haute couture, la Maison Légeron, la Maison Février (ancienne SPPN) qui travaille avec le Moulin Rouge et d’autres music-halls et la société Marcy pour la confection
haut de gamme et le music-hall. A Troyes, "la Palette" fait surtout de la teinturerie de plumes. Dans les années 1980 apparaît la concurrence asiatique. Pour faire face à
ce phénomène, la fabrication de vêtements en plumes et la teinture sont automatisées grâce à des technologies de pointe. En 2002, Chanel annonce officiellement la reprise
de cinq sociétés : Desrues (parurier), Lemarié (plumassier), Lesage (brodeur), Massaro (bottier) et Michel (modiste). Il y a une vingtaine d’années, une société telle que la Maison
Février, spécialisée dans la plumasserie pour spectacles, comptait 28 employés, mais ils ne sont plus que 4 de nos jours. Cette diminution des effectifs est due à la baisse
du nombre de revues. Auparavant, les cabarets proposaient de nouvelles revues tous les ans, aujourd’hui, les établissements de music-hall font durer leurs spectacles :
le Moulin-Rouge a gardé onze ans la même revue et le Lido vient récemment de changer ses costumes qui dataient de 1994. Parallèlement à ces maisons, un maximum
d'une dizaine de professionnels exercent en tant que créateurs indépendants.
Timbre à date - P.J. :
24 et 25/09/2021
au Carré d’Encre
(75-Paris).
Conçu par :
Hélène CAYRE
Trois plumes composées
d'une hampe à l'extrémité
creuse : le "calamus",
prolongé par le "rachis"
garnie de deux bandes
de "barbes" et "barbules".
Fiche technique : 27/09/2021 - réf. 11 21 015 - Série : les "Métiers d'Art" - le plumassier, ou l'Art de travailler la plume
Création graphique : Hélène CAYRE - d'après photos : Lycée Octave Feuillet. - Gravure : Line FILHON - Impression : Mixte Offset / Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format feuillet :
H 185 x 143 mm - Format TP : C 40,85 x 40,85 mm (37 x 37) - Dentelé : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 1,50 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20g, - Europe et Monde
Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 12 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 504 000 (42 000 feuillets) - Visuel : différentes plumes présentées ou assemblées,
avec certains outils : ciseaux pincette droits de précision, couteau à friser, pince droite de manipulation, couteau à parer, grand ciseau à longue lame + dans les marges : plumes, outillage
spécifique et certaines phases d'exécution et d'assemblage. - Les techniques principales connues des plumassiers sont : la couture, le collage et la monture destinée à la conception de grosses
structures - de plus la plumassière (ou le plumassier) nettoie, teint, prépare, découpe, encolle et frise la plume avec une grande délicatesse. Pour réaliser ce métier délicat et difficile, il faut :
reconnaitre les plumes à l'aide d'échantillons et de documents techniques / découper les plumes / friser les plumes / teindre les plumes / monter les plumes / coller les plumes à plat /
coller les plumes en volume / coudre les plumes / parer les plumes / monter des garnitures en plumes - monter des ornements en plumes / coudre un boa (un travail à la main).
Une remarque sur la provenance des plumes : la plume est une matière très règlementée par la Convention de Washington (CITES) du 1er juil.1975 qui protège les espèces animales
et végétales. Nombre de plumes d’oiseaux ne peuvent donc plus être utilisées, du fait de cette protection. L'Union Européenne a également mis en place une réglementation spécifique
et plus stricte, visant à protéger l'espace écologique communautaire et d'autres espèces.