Page 13 - Journal Culturel de Metz - 2021-06
P. 13
04 - La partie d’échecs de Maria Helena Vieira da Silva © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais - Adagp, Paris, 2021 - collection des Arts plastiques : huile sur toile de 1943
H 100 x 81 cm. - Maria Helena Vieira da Silva est née à Lisbonne (Portugal) le 13 juin 1908 et décédée à Paris le 6 mars 1992 ; c'est est une artiste peintre portugaise, naturalisée française
appartenant à l'Ecole de Paris. Son style pictural (mouvement dit, du paysagisme abstrait) propose un espace qui combine réseaux et mosaïques dans des compositions aux perspectives fuyantes.
Fiche technique : 24/11/1986 - Retrait : 17/07/1987 - série C.R.F. un vitrail de Vieira da Silva
Création de l'œuvre : VIEIRA DA SILVA - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Gris,
noir et rouge - Dentelure : 12½ x 13 (carnet : 13½ x 13) - Format : V 30 x 36 mm (27 x 32,75) - Faciale : 2,20 F +
0,60 F de surtaxe au profit de la C.R.F. - Présentation : 30 TP / feuille ou carnet de 10 TP - Tirage : 1 900 058
Visuel : l'artiste a réalisée les vitraux du chœur et des chapelles latérales, de l'église Saint-Jacques à Reims
Fiche technique : 13/12/1993 - Retrait : 15/11/1996 - Série artistique : œuvre de Marie Hélène Vieira da Silva - Portugal.
Création de l'œuvre : VIEIRA DA SILVA - Mise en page : Michel DURANT-MÉGRET - Impression : Héliogravure
Support : Papier gommé Couleur : Polychromie - Format : H 52 x 40,85 mm (48 x 36,85) - Dentelure :13 x 12½ - Faciale : 5,00 F
Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 3 906 369 - Visuel : l'œuvre, d'après une gravure rehaussée (1954 - H 11,5 x 7,9 cm)
de Maria Helena Vieira da Silva (1908-1992 - artiste d'origine portugaise, naturalisée française en 1956)
05 - Traité de jeu d’échecs - manuscrit en latin 10286 - Folio 126
V 20 x 28 cm - © BnF, Dist. RMN-Grand Palais - © image BnF
Un extrait du manuel de Charles Ier d'Orléans (1394-1465) d'après
le traité en latin de Nicolaus de Nicolai (Nicolas de Nicolaï),
"De ludo scacchorum, tabularum et marellarum" (Jeu d'échecs,
de tables et de mérelles) traduit par Jean de Vignay (dominicain
lombard), sous le titre : Livre des échecs moralisés (fin XIIIe siècle),
La littérature dite "des problèmes d'échecs" prend son essor dès
le XIIIe siècle. Un des premiers exemples en est un manuscrit
florentin appelé "Bonus socius", recueil qui associe parties d'échecs,
de tables et de marelles et dont parurent à la fin du XIVe siècle à la
fois une adaptation française, probablement due à un clerc originaire
du Hainaut, et une adaptation latine rédigée par Nicolas de Nicolaï,
sans doute un juriste lombard.
Ce manuscrit comporte des annotations de la main du duc Charles d'Orléans révélant en ce dernier un joueur d'échecs averti qui n'hésite pas à y risquer des sommes conséquentes.
Les deux cent six parties évoquées sont classées selon le nombre de coups nécessaires pour obtenir le mat, soit entre deux et vingt. De fait, une écrasante majorité de parties
ne dépassent pas les douze coups : il est clair qu'au Moyen Âge, la préférence va aux parties courtes, préférence sans doute induite par le faible rôle de la dame sur l'échiquier.
Nicolas apporte également un éclairage sur les règles d'alors (l'"assise lombarde"), suivant lesquelles, lors de son premier déplacement, le roi peut aller directement au centre
de l'échiquier à condition de ne pas être en échec. Il se trouve ainsi très vite au centre de la mêlée, nouveau reflet du combat féodal.
06 - L'Echiquier, lithographie, signée au crayon -1935
œuvre de Victor VASARELY © Centre Pompidou,
MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais - Cabinet d'art
graphique © Philippe Migeat © Adagp, Paris, 2021
Győző Vásárhelyi, dit Victor Vasarely (né le 9 avril
1906 à Pécs (Autriche-Hongrie) - décédé le 15 mars1997
à Paris) est un plasticien hongrois, naturalisé français en
1961, le père de l'Op Art - ou Art optique, qui exploitent
la faillibilité de l'œil à travers des illusions ou des jeux
d'optique.
L'œuvre "Echiquier" est reproduite en lithographie
(matrice : la pierre) ou en sérigraphie (matrice : le tamis).
et correspond à l'époque cubiste du peintre 1935 - sur
un papier V 40 x 46 cm, pour une œuvre V 23 x 33 cm,
avec la signature en bas à droite au crayon papier
(un don de l'artiste en 1977).
Victor Vasarely jouait aux échecs et son œuvre est
parsemée de références au Noble Jeu.
Deux œuvres de Victor VASARELY émises par la Poste Française
Fiche technique : 08/04/1977 - Retrait : 07/07/1978 - Série artistique : Victor VASARELY 1906-1997
Création de l'œuvre : Victor VASARELY - Gravure : Jean PHEULPIN - Impression : Taille-Douce
Support : Papier gommé Couleur : Vert, violet clair - Format : V 40,85 x 52 mm (36,85 x 48)
Dentelure : 12 x 13 - Faciale : 3,00 F - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 6 000 000
Visuel : la géométrie colorée de la sphère intégrée à l'hexagone de Victor Vasarely crée un relief
et un mouvement, auxquels le spectateur doit participer pour une véritable expérience cinétique.
Fiche technique : 11/06/1980 - Retrait : 09/01/1981 - Série commémorative : 25ème anniversaire
de l'Association Internationale des Relations Publiques 1955-1980 - avec une œuvre de Victor Vasarely.
Création de l'œuvre : Victor VASARELY - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur :
Bleu et rouge - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 1,30 F - Présentation :
50 TP / feuille - Tirage : 9 000 000 - Visuel : l'Association internationale des relations publiques a été fondée
en 1955, à l'initiative notamment de plusieurs Français. L'Association organise deux fois par an "une rencontre-
congrès" dans un pays différent, alternant le choix d'un pays industrialisé avec celui d'un pays en voie
de développement, et tous les trois ans un "Congrès mondial des relations publiques" permettant de faire le point
sur l'évolution de la profession et des techniques. Victor VASARELY, a été choisi comme symbolisant
l'internationalisme d'une nouvelle forme de communication optique et cinétique.