Page 11 - Journal Culturel de Metz - 2021-05

Visuel du bloc : création inspirée du tableau de Jacques-Louis DAVID (30 août 1748 - 29 déc.1825, peintre néo-classique). C'est le portrait équestre de Napoléon Bonaparte, Premier Consul,
franchissant le col alpin du Grand-Saint Bernard (1800/1803) avec l'armée de réserve, cet épisode marquant le seconde campagne d'Italie. (Huile sur toile, V 221 x 259 cm - château de Malmaison).

L'artiste Sophie BEAUJARD a recadré l'œuvre originale, se focalisant sur le visage de Napoléon Bonaparte et sur la tête du cheval au regard expressif, le tout avec des couleurs plus vives que
celles de l'œuvre de David. L'arrière plan, rouge, évoque l'action violente dans laquelle s'écrit la légende napoléonienne. La vignette, non postale présente l'aigle de drapeau adopté par
Napoléon le 27 juil.1804. Cet aigle aux ailes déployées, se situe au sommet de la hampe des nouveaux drapeaux et étendards.

Aigle de drapeau du 143e Régiment d'Infanterie, modèle 1804 - Aigle en bronze doré, tête tournée vers la gauche, bec légèrement ouvert et aux ailes déployées. La patte droite reposant
sur le fuseau maintenu par ses serres. Montée sur un caisson rectangulaire prolongé d'une douille. Ce modèle fut réalisé par Pierre-Philippe Thomire (1751-1843, sculpteur, bronzier, ciseleur

et doreur) et Antoine-Denis Chaudet (1763-1810, sculpteur et peintre) - ht. 22 cm, l. 24,5 cm, 1,828 kg - (Photo : (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Marie Bruggeman).

Fiche technique : 14/08/1954 - retrait : 19/02/1955 - Série commémorative
150e anniversaire de la Légion d’Honneur créée par Napoléon 1er.

La cérémonie militaire impériale du 16 août 1804, au camp de Boulogne.
Création : Maurice LALAU - Gravure : Henry CHEFFER - Impression :
Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Rouge - Faciale : 12 f - Présentation :
50 TP / feuille -Tirage : 3 000 000

Origine : c'est le 19 mai 1802 qu'un décret du Premier Consul crée la Légion
d'Honneur, conçu, tout au moins à l'origine, non pas comme une simple
décoration, mais comme une aristocratie républicaine ouverte à tous par

le mérite et les services rendus. Dès l'origine, l'accès à la Légion d'honneur
a été également ouvert aussi bien aux civils qu'aux militaires. "Les soldats
eux-mêmes ne sont que les enfants des citoyens et l'armée c'est la nation".

Napoléon, du haut de son trône (le fauteuil du roi Dagobert) entouré
des maréchaux et des hauts dignitaires de l'armée, dominait un vaste
amphithéâtre naturel où les troupes étaient massées en vingt colonnes.

Réalité historique, ou propagande impériale ?

Bonaparte franchissant les Alpes est un tableau peint en 1848 par Hippolyte de la Roche,
dit Paul Delaroche (1797-1856, peintre). Ce tableau représente Napoléon Bonaparte,

premier consul, à la tête de son armée, franchissant les Alpes sur une mule, au printemps
1800, lors de la seconde campagne d'Italie. Il existe cinq versions de l'œuvre, l'exemplaire
daté de 1848 exposé au Louvre est considéré comme le premier original, une deuxième version

datée à Nice en 1850, appartient à la Walker Art Gallery de Liverpool et a longtemps été
considérée à tort, comme la première version. (1848 - huile sur toile - V 222 x 289 cm - Paris,

musée du Louvre - Napoléon est vêtu d'un uniforme d'officier général recouvert par
une redingote grise, il porte une culotte de peau blanche et des bottes à l'écuyère. Il est coiffé
d'un bicorne de feutre noir galloné d'or. Son visage est impassible. Il enfourche une mule, sa
main droite est glissée sous son uniforme, sa main gauche est posée sur le pommeau de la selle.

Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard (Alpes) est un portrait équestre de Napoléon
Bonaparte, Premier Consul, franchissant le col alpin du Grand-Saint Bernard (1800)

peint en 1801 par Jacques-Louis DAVID qui en réalise cinq versions, dont la première est
commandée par Charles IV (roi d'Espagne 1788-1808) comme témoignage d'entente entre
son royaume et la République française ; elle est depuis 1949 conservée au musée national
du château de Malmaison. Archétype du portrait de propagande, l'œuvre a été de nombreuses

fois reproduite en gravure, sur des vases ou des assiettes, en puzzle ou en timbre-poste.

Carnets pour les guichets avec couvertures publicitaires.

Fiche technique : 17/05/2021 - réf : 11 21 425 - Carnets pour guichet "Marianne l'Engagée"
du 19 juillet 2018 - nouvelles couvertures publicitaires : "Rendez-vous philatélique du 17 au 19 juin

2021" - Renseignez-vous au 05.53.03.19.26 ou par mail : sav-phila.philaposte@laposte.fr

Mise en page : AROBACE - Impression carnet : Typographie - Création TVP : Yseult Yz
(Yseult DIGAN) - Gravure TVP : Elsa CATELIN - Impression TVP : Taille-Douce
Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Vert - Format carnet : H 130 x 52 mm

Format TVP : V 20 x 26 mm (15 x 22) - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Dentelure : Ondulée
verticalement - Prix de vente : 12,96 € (12 x 1,08 €) - Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France
Tirage : 100 000 - Visuel : publicité + utilisation des TVP + logo et type de papier.

Dernière minute : la Biennale Philatélique de Paris, de la CNEP, n’aura pas lieu en raison des mesures
sanitaires liées à la pandémie du COVID 19. - le bloc CNEP sortira tout de même le 28 mai.

17 au 19 juin 2021 - Biennale Philatélique de Paris - Bloc CNEP des 150 ans de La Commune de Paris (28 mai 2021)

Suite à l'annulation de ce salon en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du COVID 19, ce bloc sera disponible le 28 mai, date du dernier jour des commémorations parisiennes.

Fiche technique : 28/05/2021 – série : Blocs de la CNEP - 150e anniversaire de la Commune de Paris (période insurrectionnelle
du 18 mars au 28 mai 1871) - Illustration : Louise MICHEL - Mise en page : Pierre-André COUSIN - Gravure : © Alamy
Stock - Impression : Offset - Support : Papier cartonné - Couleur : Quadrichromie - Format du bloc : H 85 x 80 mm (80 x 75)
avec le nom de l'artiste créateur à droite - Présentation : Bloc-feuillet numéroté au verso, avec MTAM Timbre intégré
Prix de vente : 8,00 € - Tirage : 15 000 - Fiche technique : Timbre intégré : MTAM - portrait de Louise MICHEL
(1830-1905) - Impression : Offset - Support : Papier autoadhésif - Couleur : Quadrichromie - Format portrait : V 37 x 45 mm
(32 x 40) - zone de personnalisation : V 23,5 x 33,5 mm - Dentelure : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes :
1 à droite - Faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France - Présentation : Demi-cadre gris vertical avec micro impression :
Philaposte et 5 carrés gris à gauche + les mentions légales : FRANCE et La Poste.

Fiche technique : 10 /03 /1986 - retrait : 19 /09 /1986
Série -Hommage aux Femmes : Louise MICHÈLE (1830-1905)
militante anarchiste française et figure majeure de la Commune
de Paris de 1871. - Création : Huguette SAINSON - Gravure :

Cécile GUILLAME - Impression : Taille-Douce - Support :
Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure :
13 x 13 - Couleur : Noir et rouge - Faciale : 1,80 F - Présentation
50 TP / feuille -Tirage : 13 258 357 - Visuel : Louise Michel,

alias "Enjolras" (nom de plume), née à Vroncourt-la-Côte
(52-Hte-Marne) le 29 mai 1830 / elle décède à Marseille
(13-B-du-R) le 9 janv.1905. - surnommée "la Vierge rouge".

Clémence-Louise Michel, dite Louise Michel, institutrice sans affectation (ayant refusée de prêter serment à Napoléon III) est une figure révolutionnaire et anarchiste de premier ordre dans
l’imaginaire collectif. Arrivée à Paris en 1856, elle enseigne à l'école libre et développe parallèlement une importante activité littéraire et politique, entretenant une correspondance assidue avec

Victor Hugo, en lui adressant ses poèmes. Elle les signe sous le pseudonyme d’Enjolras qui est le nom du chef révolutionnaire dans "Les Misérables" (1862), comme si elle s’identifiait à
ce célèbre activiste de fiction. Elle se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris (Louis Auguste Blanqui, dit "l'Enfermé" 1805-1881, philosophe, homme politique,
journaliste et communard) des années 1860. En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. S'étant livrée en mai pour faire
libérer sa mère, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions
en faveur des prolétaires (classe sociale). Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans tout le pays, jusqu'à son décès.