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Histoire de Moulins : elle remonte à la période gauloise ; les Gaulois s’y établirent, les Helvètes la convoitèrent et les Romains s’y installèrent définitivement.
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Capitale historique du Bourbonnais au XIV siècle, cité installé le long de la rive droite de l'Allier sur les contreforts du Massif Central, Moulins devient une cité prospère au XVI s.,
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développant sa population et son industrie (coutellerie, armurerie et batellerie notamment) au XVII siècle. Si l'histoire de Moulins est connue par "l'édit de Moulins" (février1566,
préparé par Michel de L'Hospital, chancelier de 1560 à 1573, avec pour but, de réglementer définitivement les aliénations au domaine royal) au temps du roi Charles IX (règne de déc.1560
à mai 1574), l'histoire postale de Moulins est quant à elle marquée à travers la "Boule de Moulins", procédé original de transport par la Seine du 4 au 29 janv.1871, qui devait permettre
de faire passer du courrier centralisé à Moulins à destination de Paris, assiégée par les Prussiens, durant la guerre de 1870 - aucune des 55 boules ne fut récupérée durant le siège.
La philatélie, au cœur de Moulins : Cité de style Médiévale et Renaissance, celle-ci est classée "Ville d'Art et d'Histoire" depuis janv.1997.
Timbre à Date P.J. : du 30/10 au 01/11/2020
au Parc Moulins-Expo d'Avermes (03-Allier)
et les 30 et 31/10/2020 au Carré Encre (75-Paris).
Le monogramme "Moreno de Mora" du fronton.
Conçu par : André LAVERGNE
Fiche technique : 30/10 au 01/11/2020 - réf. 11 20 027 - Moulins (03-Allier) - Timbre Passion 2020 - Championnat de France de Philatélie Jeunesse
Création et gravure : André LAVERGNE - d’après photos : © J. Mondiere, CD03 - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format TP :
H 40 x 30 mm (37 x 26) + vignette attenante : V 26 x 30 mm (22 x 26) - Dentelure : 13 ¼ x 13 ¼ - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,97 € - Lettre Verte, jusqu'à 20g France
+ vignette : sans valeur faciale - Présentation : 36 TP / feuille - Tirage : 500 000 - Visuel du TP : l’hôtel de Mora, musée de l'Illustration Jeunesse.
et de la vignette : une tête de licorne, provenant d'une des boucles d'attache, fixées sur le mur des anciennes écuries de chevaux.
Musée de l’Illustration Jeunesse : c'est un hôtel particulier entre cour et jardin, édifié par la famille Cadier de Veauce, en grès de Coulandon, dans les années 1750 à la place
d’un logis médiéval. L’accès se fait par un portail encadré de deux pavillons d’entrée et ouvrant sur une cour d’honneur, elle-même longée de part et d’autre de dépendances
abritant les écuries. Celles-ci sont percées d’arcades régulières et recouvertes de toitures en ardoise. Le bâtiment d’habitation présente une structure classique sur deux niveaux,
aussi surmontés d’un toit à la Mansart, avec avant-corps central à fronton. Des agrafes ornées de masques antiques scandent le décor des baies du second niveau et égayent
ces façades strictement régulières. De 1836 à 1858, ce vaste hôtel particulier est loué aux Imprimeries Desrosiers. Le marquis Moreno de Mora, riche commerçant espagnol,
exilé à Moulins après l'échec de l'insurrection carliste de 1852, rachète ensuite le bâtiment et appose ses armes sur le fronton sur cour, laissant aussi son nom à l’édifice.
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Il fait réaliser des travaux d’aménagement et édifie, côté jardin, une aile néo-gothique reliant une tour du XV siècle subsistante au corps principal de l’hôtel.
En 2005, le Conseil général, ouvre en ce lieu, le Musée de l’Illustration Jeunesse.
Le musée conserve et présente des œuvres graphiques originales et développe une politique d'animation
culturelle et pédagogique pour valoriser l'illustration. Il est également un lieu de recherche et
d'encouragement à la création à travers l'organisation d'un Grand prix de l'illustration,
d'un festival des illustrateurs (dernier week-end de septembre) et de résidences d'artistes.
Le musée possède aujourd'hui près de 3500 originaux issus des travaux d'une trentaine d'illustrateurs.
Le fronton aux armes du marquis Moreno de Mora
Musée Anne-de-Beaujeu, au patrimoine du conseil général de l'Allier, est le fruit de plusieurs héritages : celui des ducs de Bourbon d’abord, du testament du collectionneur
Louis Mantin ensuite, des membres de la Société d'émulation du Bourbonnais et enfin du don d’œuvres d’art. Il bénéficie également d’une politique d’acquisition des pouvoirs
publics. Le musée porte le nom d'Anne de France (1461-1522), la fille de Louis XI (règne de juil.1461 à août 1483), devenue Anne de Beaujeu en épousant le duc de Bourbon
et d'Auvergne Pierre II de Beaujeu (1438-1503). Le musée est installé sur le site du château des ducs de Bourbon, dans le pavillon, dit Anne de Beaujeu, depuis 1910.
L’art jouait déjà un rôle politique à l’époque des ducs, et Anne de Beaujeu s'était entourée de sculpteurs, de peintres et d’architectes, en vue de faire de Moulins une cité
digne d’accueillir la cour de France. Le pavillon est construit vers 1500 par l'architecte Marceau Rodier et ferme la grande cour du château médiéval élevé par Louis II
de Bourbon (1337-1410) ; il est un exemple précoce de l’architecture Renaissance en France. La présence du monogramme de Pierre de Beaujeu sur le pavillon laisse
penser qu'il est terminé avant sa mort, en 1503. En 1755, un incendie ravage l'aile du pavillon d'Anne de Beaujeu. En 1774, l'état du château le fait classer comme ruine.
En 1839, le pavillon devient une gendarmerie. Il est sauvé par son classement au titre des monuments historiques en 1840. L'ensemble du pavillon est restauré, complété
de bâtiments annexes, en 1907, pour recevoir un musée à la suite de la donation de Louis Mantin. En 1910, avec la Maison Mantin, le musée d'art et d'archéologie de Moulins.
Timbre à Date P.J. :
du 30/10 au 01/11/2020
au Parc Moulins-Expo (03-Allier)
et les 30 et 31/10/2020
au Carré Encre (75-Paris).
La vasque du jardin.
Conçu par : Claude PERCHAT