Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2019-04
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Sculpture - Charles DESPIAU - photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais : Adam Rzepka
 Charles Despiau, né à Mont de Marsan le 4 nov.1874, et décédé à Paris le 28 oct. 1946 est un sculpteur. Il a réalisé ses études à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs
 (Paris), ainsi qu'à l'École nationale supérieure des Beaux-arts (Paris). Auguste Rodin le remarque lors de l'exposition de la Société Nationale des Beaux-arts en 1907 et l’introduit
dans son atelier. Il devient un des praticiens du grand maître jusqu’en 1914. A la même époque, il fréquente un groupe de sculpteurs dénommé "la bande à Schnegg", dont il devient

       le chef de file et installe son atelier à la Villa Corot. Après la première guerre mondiale, son activité reprend peu à peu et en 1923, il devient membre fondateur du Salon
       des Tuileries (avec Maillol, Bourdelle et Wlérick). Il participe à l’Exposition Internationale de 1925, mais c’est à partir de 1930, que sa renommée gagne les Etats Unis.

            Pour l’Exposition Internationale de 1937, l’Etat lui confie la réalisation d’une statue colossale (Apollon) pour le parvis du pavillon de Tokyo. Inachevée en 1937,
        Despiau y travaille jusqu’à sa mort en 1946. L’œuvre de Despiau s’est imposée par sa simplicité et son dépouillement qui se détache des académismes de l’art officiel.

       L'œuvre présentée : Assia, jeune femme en pied, cette sculpture féminine de 1936/37 (plâtre / Ht. 1,90 m / larg. 0,54 m / prof.0,43 m), représente une jeune fille d'origine
               ukrainienne, Assia Granatouroff (1911- 1982), qui posa pour Charles Despiau de 1934 à 1938 ; il dira d'elle :"les épaules sont égyptiennes, le bassin est grec".

Sculpture - Antoine BOURDELLE - photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
                 Antoine Bourdelle, né Émile Antoine Bordelles (origine du nom : plusieurs petites fermes, soit "borderies") à Montauban (82-Tarn-et-Garonne) le 30 oct.1861,
                  et décédé au Vésinet (78-Yvelines) le 1er oct.1929, est un sculpteur et peintre. Il a réalisé ses études à l'École nationale supérieure des Beaux-arts (Paris).

     Elève d'Alexandre Falguière (sept.1831 - avril 1900, sculpteur et peintre), praticien dans l'atelier d'Auguste Rodin pendant 15 ans, il connaitra une renommée internationale avec
 ses sculptures monumentales. Vers 1900, l’artiste cherche une tout autre voie, plus personnelle, plus dépouillée, caractérisée par un besoin d’ordre, d’harmonie et de mesure inspirés

   de la sculpture antique. Mais ce n’est qu’en 1910, qu’il obtient une véritable reconnaissance publique avec son "Héraklès, archer" (1906-1909), présenté au Salon cette année-là.

 L'œuvre présentée : Le Fruit (1906, deuxième étude, avec petite coiffure), représentation moderne de Pomone, la nymphe romaine qui veillait à la maturation des fruits. Un bois sacré, le
      Pomonal, lui était consacré sur la route de Rome à Ostie. - bronze (33 x 25 cm) d'Antoine Bourdelle au musée Bourdelle (Paris) - l'œuvre originale : grand modèle définitif,
         1902-1911, en bronze (226 × 102 × 57,3 cm), épreuve EA1, a été exécutée par Susse Fondeur, depuis 1758 - en dépôt au Petit Palais (musée des Beaux-arts de la Ville de Paris).

"Assia" de Charles Despiau       "Le Fruit" d'Antoine Bourdelle  Femme couronnée - antiquité égyptienne   "Aphrodite " antiquité grecque

Sculpture - Antiquité Égyptienne - photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux.
 L'œuvre présentée : une statuette de femme nue, coiffée d'une couronne - XXVème dynastie, vers 780-656, avant J.-C. - bronze - sculpture en incrustation - Ht. 30 cm x larg. 10 cm.

Sculpture - Antiquité Grecque - photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
               L'œuvre présentée : Aphrodite, dite Vénus, déesse de Milo - sculpture créée vers 150 à 130, avant J.-C. - période hellénistique (323 à 31 avant J.-C.) - originaire

    de l'île de Mélos - sculpture en marbre (Ht. 202 cm x larg. 36 cm x 64 cm), un don du marquis de Rivière, ambassadeur de France à Constantinople, sous Louis XVIII, en 1820-21.
C'est une statue en marbre, de la déesse Aphrodite, retrouvée sans ses bras. Elle a été exposée au musée du Louvre en 1821, et à fait sensation, car elle était la première statue venue

  de Grèce pour les collections, et la première à être montrée incomplète. Sa célébrité est due à la grande beauté de son corps, à demi dénudé, mais aussi à la mutilation de ses bras.

Sculpture - Edgar DEGAS - photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski.
     Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né à Paris le 19 juil.1834 et décédé à Paris le 27 sept.1917, est un peintre impressionniste, graveur, sculpteur, naturaliste
       et photographe - Il a réalisé ses études à l'École nationale supérieure des Beaux-arts (Paris). Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes, son œuvre est
     variée par ses thèmes et sa pratique. L'œuvre présentée : Femme enceinte (étude de femme), œuvre d’Edgar Degas - une sculpture en bronze, fondue à la cire perdue (procédé de moulage de précision,
     à partir d'un modèle en cire), par le fondeur d'art Adrien-Aurélien Hébrard (1865-1937) - elle fut réalisée entre 1921 et 1931 - c'est une statuette en bronze patiné - Ht. 43,6 cm x larg. 16,8 cm x 15,2 cm,

Sculpture - Antiquité Orientale - photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
L'œuvre présentée : la femme nue, soutenant ses seins avec les mains - statuette en terres cuites d'époque médio-élamite (Iran) - origine Suse (ou Chouchan) - Ht. 16,5 cm x larg. 9,4 cm.
Représentation d'Ishtar, Déesse mésopotamienne babylonienne, d'origine sémitique, correspondant à la déesse de la mythologie sumérienne Inanna - Elle est considérée comme le
symbole de la femme, une divinité astrale associée à la planète Vénus, une déesse de l'amour et de la guerre, et souvent une divinité souveraine dont l'appui est nécessaire pou régner

  sur un royaume. Les figurines d'argile d'Ishtar / Inanna / Ashtart, dans sa pose d'offrande caractéristique étaient si courantes dans la région mésopotamienne que les archéologues
     l'ont surnommée "La pose d'Ishtar". On l'appelait "la mère du sein fécond", reine du ciel, lumière du monde, créatrice des personnes, mère des divinités, fleuve de la vie, etc.

"Femme enceinte", d'Edgar Degas  " Ishtar", antiquité orientale  La "Tireuse d'épine", de Ponce Jacquiot  Jeune fille à la draperie, d'Aristide Maillol

Sculpture - Ponce JACQUIOT - photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Pierre Philibert
    Ponce Jacquiot est né à Rethel (08-Ardennes) et connu à partir de 1527, et il décède à Paris en 1572, peintre et sculpteur, élève de Francesco Primaticcio, dit le Primatice

  (Bologne, 1504 à Paris, 1570, peintre, architecte et sculpteur italien), cité au sein de l'Académie de Saint-Luc à Rome en 1527 et 1535. Il revient en France, rejoindre la première
     École de Fontainebleau (77-Seine-et-Marne) qui se caractérise par une interprétation française de la Renaissance, à la demande de François 1er. (règne de janv.1515 à mars 1547).
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