Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2016-07

Pot à eau en céladon en forme de canard - dynastie Goryeo - première moitié du XIIe siècle – avec un lotus dans son bec
permettant la fonction de compte-gouttes, les feuilles et bourgeons sont attachés à l'arrière.Un orifice situé sur le dos, permet

le remplissage et un bouchon en forme de bourgeon de lotus permet de le refermer. – ht. 8,4 cm x long. 12,8 cm

Trésor National, musée d’art Gansong, Corée du Sud © De Agostini Picture Library / Bridgeman Images

Pot à eau en céladon Vase à alcool : bouteille à panse piriforme, décor incrusté sous couverte "sanggam" - Ancienne collection Joseph Hackin,
en forme de canard mission Corée 1932 – XIIe et XIIIe siècle, dynastie Koryo (918-1392) - céramique, engobe argileux, incrusté Ht. : 325 mm

Ø : 194 mm – Musée des Arts asiatiques © Musée Guimet, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Yves et Nicolas Dubois

Le céladon est cette couleur verte, bleue-gris translucide, présenté sous forme de glaçure. Plus que sa couleur jade déjà
prisée, le céladon coréen est connue en Asie pour sa technique d'incrustation, le "Sanggam", propre aux artisans coréens.

4 juillet : Commémoration de la Bataille de la Somme 1916 -2016 - Thiepval, Historial de la Grande Guerre

Le 1er juillet 2016 s'ouvriront les commémorations du centenaire de la Bataille de la Somme de 1916.

La bataille de la Somme fut l’une des plus grandes et des plus longues batailles de la Première Guerre mondiale. Des deux côtés du fleuve Somme,
dans le Nord de la France, deux millions de soldats britanniques et français s’opposèrent à des soldats allemands moitié moins nombreux pendant
quatre mois et demi, du 1er juillet au 18 nov. 1916. Les Britanniques et les Français attaquèrent les Allemands dans le cadre d’une stratégie mise
au point par les Alliés en décembre 1915 et prévoyant des offensives simultanées de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et de la Russie.

Fiche technique : 04/07/2016 - réf. 11 16 094 – série Commémoration
Bataille de la Somme 1916 – 2016 : centenaire de l'offensive conjointe franco-anglaise.

Création : Damien CUVILLIER - d’après photos : Thiepval © Historial de la Grande Guerre
Mise en page : Valérie BESSER - Impression : Héliogravure - Support : Bloc-feuillet,
papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format bloc : H 130 x 85 mm
Format des 2 TP : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : ___ x ___ (sur les 2 TP)
Barres phosphorescentes : Non - Faciale des TP : 0,80 € - Lettre Prioritaire
jusqu'à 20g France et 1,00 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g - Europe

Présentation : Bloc-feuillet de 2 TP indivisible - Prix de vente : 1,80 € - Tirage : 500 000

Visuel du bloc-feuillet : plusieurs scènes de cette bataille : la rencontre de soldats anglais
et français, l'explosion d'un obus, le champ de bataille survolé par un biplan Nieuport 17
(développé par Gustave Delage et mis en service en mars 1916), les secours proche du front,

avec le personnel médical, une tente et une ambulance motorisée de la Croix-Rouge.
Visuel du TP de gauche : un char "Mark 1" anglais (première intervention en sept. 1916)
devant le château de la ville de Péronne (édifié sous Philippe Auguste, vers 1204) 80-Somme.
Visuel du TP de droite : le mémorial franco-britannique de Thiepval (construit par l'architecte
britannique Edwin Lutyens, entre 1929-1932), le centre d'accueil et d'interprétation (de juil. 2004)
et la cathédrale détruite d'Albert (80-Somme) - Légende : "quand la Vierge d'Albert tombera,

la guerre finira", elle mettra 3 années avant de tomber, en avril 1918)

Artiste : Damien CUVILLIER - jeune auteur Picard

Né en juin 1987, passionné de dessin depuis toujours,
il se fait remarquer par l’association "On a Marché
sur la Bulle" dans le cadre d’un atelier d’écriture.

Poursuivant son chemin, il gagne en 2006 le prix régional
de bande dessinée au festival d’Amiens.

Par le biais d’histoires courtes, il s’implique
dans l’association Les Dessin’acteurs et collabore
à plusieurs projets BD comme "Cicatrices de guerres"

La première journée de l’offensive de la Somme
fut un succès sur le front français

et sur le tiers Sud du front britannique.

Au Nord par contre, entre Mametz et Beaumont-Hamel,
aucun terrain ne fut conquis et c’est là que périrent la plupart

des 19 000 soldats britanniques tués ce jour-là.
Après chaque nouvelle attaque de grande ampleur,

une pause était nécessaire pour faire venir
de nouvelles troupes ainsi que les milliers de tonnes

de munitions dont l’artillerie avait besoin
et sans lesquelles l’infanterie ne pouvait pas avancer.

Sur le front britannique, une deuxième attaque
de grande envergure fut lancée le 14 juillet
et une troisième le 23 juillet, lors de laquelle
les Australiens prirent Pozières.

D’autres attaques furent lancées jusqu’à novembre,
l’offensive de la Somme étant alors suspendue en raison

de l’approche de l’hiver.
Les Britanniques et les Français comptèrent 600 000
hommes tués ou blessés, les Allemands environ 490 000.
Même si certains se demandent si l’offensive de la Somme

en valait la peine, les Allemands ne pouvaient pas
se permettre les pertes qu’ils subirent là en plus
de celles de la bataille de Verdun.

Par conséquent, au printemps 1917, ils se replièrent
à 40 km sur une ligne de défenses plus courte
et plus forte : la "Ligne Hindenburg".