Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2016-07
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En 1972, un nouveau bâtiment fut construit près du palais Gyeongbokgung. Le musée déménage en 1986 à Jungangcheong, dans l'ancien bâtiment du gouvernement
général japonais, mais cela suscite de vives polémiques, qui entraînent sa démolition en 1995. Finalement, le gouvernement lança le projet d'une nouvelle construction
dans le parc familial de Yongsan. Le premier prix fut remporté par Kim Chang-il de la société Junglim. Le Musée National a rejoint sa localisation actuelle en 2005.
Les objets en céladon : le céladon est un grès à couverte monochrome variant du vert clair aux teintes plus ou moins bleutées, grisâtres ou olivâtres,
cuit à haute température (1200 à 1280° C ), et qui parvint à son apogée à l'époque des Song (960-1279). La désignation de ces céramiques en occident résulterait
de l'analogie avec les rubans verts que portait Céladon, le berger de l'Astrée, roman d'Honoré d'Urfé (XVIIe siècle). Les catégories majeures des Céladons
proviennent des fours de Yaozhou dans la province du Shaanxi, de Ru, dans le Henan, de Longquan, et de Yue dans la province du Jiangsu.
Fiche technique : 06/06/2016 - réf. 21 16 760 - Pochette philatélique de l'Emission Commune
FRANCE - REPUBLIQUE de CORÉE - Commémoration de 130 ans de relations diplomatiques
Artisanat d'Art des deux pays : chef d'œuvre de la porcelaine : brûleur d'encens en céladon
avec motif ajouré du royaume Goryeo (ou Koryo), XIIe siècle, du trésor du musée national
de Séoul et chef d'œuvre de l'orfèvrerie : reliquaire (châsse) dite "de Pépin", trésor de l'abbaye
Sainte-Foy de Conques, IXe au XIes. (avec des additions faites aux XIIe, XIIIe et XVIes.)
Conception graphique : Valérie BESSER - Création des TP : Kim SOJEONG et Elsa CATELIN
Impression : Offset - Couleur : Polychromie - Format de la pochette : H 210 x 100 mm
Format déplié des 3 volets : V 210 x 296 mm - Format des 2 TP français et des 2 TP Coréen :
V 30 x 40,85 (27 x 36) - Dentelure : ___ x ___ - Barres phosphorescentes : 2
Faciale des 2 TP français : 0,80 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France
et 1,25 € - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20 g - Monde
+ les 2 TP en version Coréenne : 300 Won - monnaie Sud coréenne (depuis 1962)
won sud-coréen (won) (₩- hangeul : 원- hanja : 圓) - 1 € = 1234,29 KRW
Prix de vente : 6,00 € - Tirage : 42 000
Visuel de la pochette philatélique :
Extérieur : Statue-reliquaire de sainte Foy - appelée : la "Majesté de sainte Foy" de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques © akg-images, Erich Lessing
Conques (12-Aveyron) : les TP des années 1947 / 48 (abbaye), 2010 (art roman) et 2013 (chemins de St-Jacques-de-Compostelle).
Depuis le XXe siècle, elle a été déclarée " Étape majeure " sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (Via Podiensis)
parce qu'elle est citée dans le manuscrit "Codex Calixtinus", pratiquement inconnu jusqu'à son édition en latin de 1882.
Situé au confluent du Dourdou et de l'Ouche, formant à cet endroit une sorte de coquille (" Concha " en latin, " Conca " en occitan),
ce qui serait à l'origine du nom. Pendant tout le Moyen -âge, Conques fut un important sanctuaire où étaient vénérées
les reliques du crâne de Sainte Foy. Elle est célèbre grâce à son église abbatiale dont l'architecture et les sculptures
du porche sont remarquables, et à son trésor d'orfèvrerie médiéval, notamment la statue en or de Sainte Foy.
Fiche technique : 25/02/2013 - retrait : 29/11/2013 - Série : les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle (bloc-feuillet 2/4)
"VIA PODIENSIS" (route du Puy-en-Velay à St-Jean-Pied-de-Port) - CONQUES (12 - Aveyron)
Création : Sophie BEAUJARD d'après photos : R. Mattes / hemis.fr - Gravure : Claude JUMELET - Impression : Mixte
Taille-Douce / Offset - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie – Format bloc-feuillet : H 143 x 105 mm
Format TP : H 40 x 26 mm (35 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Barres phosphorescente : 2 - Faciale : 0,80 €
Lettre Prioritaire Internationale - Europe - Présentation : Bloc-feuillet de 4 TP différents - Tirage : 1 000 000 de bloc-feuillets
Fiche technique : 18/12/1947 - retrait : 19/09/1948 - Série : Patrimoine - légende "République Française"
Abbaye Sainte-Foy de CONQUES (12-Aveyron)
Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Brun-orange
Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 15 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 22 700 000
Variante : avec légende "FRANCE" : 10/05/1948 - retrait : 07/05/1949 - Couleur : bleu - Faciale : 18 f - Tirage : 44 000 000
La Majesté de sainte Foy : est une statue reliquaire de 85 cm de haut, faite de bois d'if, recouverte d'or, d'argent doré, d'émail (notamment les prunelles bleues)
et sertie de gemmes qui enchâsse la relique la plus noble de sainte Foy, son crâne. Ce chef-d’œuvre d'orfèvrerie, d'intérêt exceptionnel, est la pièce maîtresse
du trésor que renferme l'abbatiale romane de Conques, principalement car elle se trouve être la seule "Majesté" carolingienne qui soit parvenue jusqu'à nous.
Sainte Foy : que l'on appelle également "Foy d'Agen", était une jeune martyre de treize ans convertie au catholicisme, qui fut suppliciée comme bien d'autres
chrétiens d'Agen au IIIe siècle car elle refusa de renier sa foi. Son corps, qui revêtait désormais le statut de relique, fut semble t-il conservé dans un monastère
d'Agen jusqu'au IXe siècle (entre 864 et 875) où ses restes furent "furtivement" dérobés par les moines de Conques.
Bols et coupe au musée Guimet, Paris © Musée Guimet, Paris, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Yves et Nicolas Dubois.
Le fond coréen au musée Guimet renvoie à la mission qu’effectue Charles Varat en 1888, de Séoul à Pusan, sous couvert du Ministère
de l’Instruction Publique et des Beaux-arts. Réalisée avec l’aide de Victor Collin de Plancy, premier représentant diplomatique français
à la cour de Séoul, et celle du gouvernement de la Corée, période Joseon (dynastie Yi de 1392 à 1910), elle entend faire connaître au public
parisien la culture d’un pays encore très mal connu. Dès 1893, est ouverte au musée une galerie coréenne, à laquelle a travaillé Varat,
assisté d’Hong Jeong-ou. Présentant les arts de la Corée, sous ses aspects les plus variés (peinture et mobilier, costume et céramique),
elle subsistera jusqu’en 1918, date de la première rénovation générale du musée.
Arts Asiatiques – Corée-du-Sud : bols et coupes – dynastie Koryo (918-1392)
couverte Céladon (émail couvrant une terre de porcelaine).
Intérieur : Patène de serpentine antique (1er siècle av. J-C. ou 1er siècle), monture (IXe siècle), époque Charles II, dit "le Chauve"
(règne 843 à 877) Musée du Louvre - Provient du trésor de l'abbaye de Saint-Denis : serpentine, or, pierreries, verres.
Elle se compose de deux parties bien distinctes et d'époques différentes. La qualité de taille de la patène l'apparente
aux meilleures œuvres de la glyptique antique du Ier siècle avant et du Ier siècle après J.-C., le vert marbré sombre
de la serpentine est incrusté de huit petits poissons d'or (dont deux sont manquants), probablement rajoutés à l'époque
du Bas-Empire en vue de l'utilisation liturgique de l'objet. À l'époque carolingienne, l’élégante soucoupe en pierre dure
se vit également sertie d'une monture d'orfèvrerie cloisonnée où les pierres précieuses enchâssées avoisinent les perles,
les grenats, les verres de couleur. La bordure cloisonnée illustre l'art des orfèvres de la cour de Charles II, art dont
témoignaient d'autres objets prestigieux offerts par le roi à l'abbaye de Saint-Denis.
Sceptre (1364-1380) de Charles V, dit "de Charlemagne", autour du nœud, des scènes de la légende de Charlemagne
Provient du trésor de l'abbaye de Saint-Denis - Musée du Louvre, objets d'art - Paris © akg-imagse, Erich Lessing.
Le sceptre est un objet symbolique, insigne du pouvoir royal en France, utilisé lors de la cérémonie du sacre à partir
du XIVe siècle. Utilisé au sacre de Charles V, dit "le Sage" (règne, 19 mai 1364 à sept.1380). La statuette représente
Charlemagne assis sur un trône et coiffé d'une couronne impériale, le tout disposé sur une Fleur de Lys en trois dimensions.
Détail du nœud : décorée de trois scènes en repoussé figurant la légende de Charlemagne d'après le Codex Calixtinus. Première
scène : Saint-Jacques apparaissant à Charlemagne, lui présentant l'orbe et l'épée et lui ordonnant d'aller délivrer l'Espagne.
Seconde scène : Saint-Jacques apparaît aux chevaliers en prière, leurs lances ont, pendant la nuit, pris racines
et se sont transformées en branchage. Troisième scène : Saint-Jacques arrache l'âme de Charlemagne à un démon.
Ces trois médaillons sont entourés de perles et de pierres serties, autrefois précieuses, remplacées plus tard par des verreries.

