Page 4 - Journal Culturel de Metz - 2014-10

Le recours au Médiateur Européen s'avère utile dans le cas d'une mauvaise administration d'une institution ou d'un organe communautaire, par exemple

lors d'irrégularités administratives, abus de pouvoir, absence ou refus d'information, retards abusifs ou encore discrimination. Tout citoyen de l'Union Européenne
ou toute personne physique ou morale résidant ou ayant son siège statuaire dans un État membre, peut introduire une plainte auprès du Médiateur.

IPE 3 – les bâtiments "Pierre Pflimlin", le "B" du Conseil de l'Europe (1953), "Palais de l'Europe" (1977 - architecte Henry Bernard) et "Eurimages"

Le quartier de la Robertsau :
les bâtiments : "Palais des Droits de l'Homme" (1995), "AGORA" (bâtiment des besoins généraux du Conseil de l'Europe - 2007)
et "EDQM & Santé" (bâtiment de Pharmacopée Européenne – 2005).

Le quartier du Wacken :
IPE 4 - le Parlement Européen Louise Weiss (1998-1999), sur la rive de l'Ill
Le Parlement européen Louise Weiss IPE4 fut bâtit en 1998-1999, sur des plans des architectes Martin Robain, Rodo Tisnado, Laurent-Marc Fischer,
Jean-François Bonne, Alain Bretagnolle, René-Henri Arnaud, Gaston Valente du cabinet d'Architecture Studio Europe. D'une superbe et somptueuse
architecture contemporaine, le bâtiment du Parlement Européen Louise Weiss IPE4 s'illumine de sa gigantesque façade de verre de 13 000 m2
entre les eaux de l'Ill et du canal de la Marne-au-Rhin, relier au bureaux des immeubles du Parlement Européen par une passerelle. Le Parlement européen Louise Weiss
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IPE4 compte 1133 bureaux, avec un hémicycle pouvant accueillir 785 parlementaires, d'une surface totale de 220 000 m , il domine le quartier de ses 17 étages.

Visite découverte des Institutions Européennes

L'ancienne villa du "Kaysersguet" (XVIIIe), maison de maître de style néo-classique, ayant appartenu à l'éditeur allemand
Heinrich Ludwig Kayser, fondateur des "Neueste Nachrichten", l'ancêtre des "Dernières Nouvelles d'Alsace", dans le quartier de la Robertsau,
a été aménagée en "Lieu d'Europe" (3 mai 2014) pour informer les visiteurs, et le "Parcours Européen" (17 juillet 2014 - 2,5km)
permet de découvrir les différents bâtiments grâce à des repères fléchés et des panneaux d'informations.

6 octobre : Palais de Justice de Douai 1714/2014 - 3 Cour d’Appel de France – 3 siècles d’existence.
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Construit à l'emplacement du refuge de l'Abbaye de Marchiennes fondé vers 630, appelé aussi "Refuge du Grand Constantin", dont il occupe encore
certains bâtiments, le Palais de Justice abrite la Cour d'Appel de Douai, la Cour d'Assises du Nord ainsi que le Tribunal de Grande Instance.
Refuge de l'abbaye de Marchiennes et, par la suite, siège du Parlement de Flandres (1714), le monument a subi de nombreux remaniements de 1715 à 1790.
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La façade donnant sur la Scarpe est un héritage de l'art gothique où l'on peut encore admirer les ogives. La cour intérieure date du XVIII siècle (néo-classicisme).
Le principal témoignage de la naissance de la ville judiciaire est la Grand'Chambre aménagée à partir de 1762.
Timbre à date - P.J. : 03.10.2014
Douai (59-Nord)
Fiche technique : 06/10/2014 - réf. 11 14 021 - série Patrimoine Paris (75) au Carré d'Encre
Trois siècles du Palais de Justice de Douai (1714-2014)
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C'est la 3 Cour d’Appel de France
(avec sur la droite du TP, l'extension moderne de 9 étages - 1978)

Création et gravure : Martin MÖRCK - d’après photo : de Damien Langlet
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Format : H 40,85 x 30 mm (35 x 26) - Dentelure : 13¼ x 13¼
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,83 € - Lettre Prioritaire Internationale
jusqu'à 20 g - Europe - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 000 000
Conçu par : S. COFFINET

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Douai (59-Nord) - Blason : "De gueules plain" (le rouge plain, depuis le XIII siècle)

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"Castellum Duacum" est mentionnée dès le IX siècle, comme châtellenie du comté de Flandre. La ville a bénéficié d'une certaine

autonomie (Charte de 1188), grâce à d'importantes franchises, ce qui a engendré la prospérité de l'industrie de la draperie.

De cette industrie est né un prolétariat urbain et une puissante bourgeoisie locale (comme les Du Markiet), qui s'assure le contrôle
des affaires communales. Les exactions de certains marchands, aggravent les tensions sociales. La Guerre de Cent-Ans et l'essor

de l'industrie drapière anglaise, marquent le déclin économique de la ville. La ville est reprise par les rois de France, puis passe

aux ducs de Bourgogne. Louis XI tente de récupérer la ville et l'assiège sans succès en 1479. Son échec a donné lieu à l'institution
de la procession traditionnelle des géants, mannequins d'osier appelés "Gayant" (géant en Picard), en hommage au portier de la Porte

d'Arras qui donna l'alarme et sauva la ville. En 1562, le roi d'Espagne Philippe II fonde une Université afin de combattre la Réforme.
En 1667, Louis XIV prend la cité et la fait fortifier par Vauban. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) annexa la Flandre à la France.
En 1710, une coalition contre la France lui arrache la ville, mais le duc de Villars la reprend (1712). Le traité d'Utrecht (1713) restitue
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définitivement la ville. Très prospère au XVIII siècle, Douai devient le siège d'un parlement, puis le chef-lieu du département
du Nord (1790 à 1803). En 1802, le Consulat installe un lycée à Douai (nouveaux lycées modèles sous Bonaparte).
En 1878, l'Ecole des Maîtres Ouvriers Mineurs (future Ecole des Mines de Douai) est implantée. Siège d'une académie,
la ville perd ses facultés au profit de Lille en 1888. Le démantèlement des remparts de la ville est décidé en 1891.
Douai subit d'importants dommages matériels et des pertes humaines conséquentes, durant les deux conflits mondiaux.

Monument symbolique de Douai : Fiche technique : 13/02/1956 - Retrait : 21/07/1956 - Beffroi (1380-1475) et carillon (dès 1391)
Honneur aux beffrois du Nord et au nouveau carillon de Douai (mis en service le 15/06/1954) - Création et gravure : René COTTET
Impression : Taille-Douce rotative - presses n° 2 et 4 - Support : Papier gommé - Couleur : Bleu hirondelle et bleu acier - Dentelure : 13 x 13
Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Faciale : 15,00 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 3 000 000