Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2013-11
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Grandes Heures de l'Histoire de France 2013



                    Deuxième bloc-feuillet de la série, retraçant de nouveaux épisodes des "Grandes Heures de l’Histoire de France"


                              Deux victoires du 7 ème  roi Capétien Philippe II, dit "Philipe Auguste" (1165 / 1223)

                             roi des Francs, puis roi de France de 1180 / 1223). En fin stratège, il établit des alliances

                             avec les seigneurs des Principautés qui entourent l'Île de France pour lui permettre de rester

                          en contact avec l'ensemble du territoire de ses Vassaux : les Duchés de Normandie et de Bretagne,

                               les Comtés d'Anjou, du Poitou, de la Marche et d'Auvergne et le Duché d'Aquitaine.

                              Son autorité est menacée par les Plantagenets, qui règnent sur l'Angleterre et leur allié

                           le Comte d'Auvergne Guy II, ainsi que par les Cathares, considérés par les catholiques comme

                           des hérétiques, soutenus par les nobles du Sud de la France et par leur allié, le roi d'Aragon,

                           Pierre II. Philipe Auguste, mettra fin à l'époque féodale, en affermissant son pouvoir royal.

                                Il est le premier roi qui a fait porter sur ses actes, "Rex Franciæ", roi de France,



                                   au lieu de "Rex Francorum", roi des Francs (officiellement, en 1204)


        Philippe Auguste, selon Louis-Félix Amiel (1802/1864). Peinture conservée au Musée National de Versailles.


                                                                              Sceau de Philippe Auguste : fleur de lys dans la main droite. (Moulage, Ø 75 mm, Paris, Archives Nationales.)

                                                                            "PHILLIPVS DEI GRATIA FRANCORUM REX" (Philippe, par la grâce de Dieu, roi des Francs)
























            Fiche technique : 12/11/2013 - réf. 11 13 094  -  "Les Grandes Heures de l’Histoire de France" Prise de Tournoël en 1212 et Bataille de Muret en 1213

                                 Fond du bloc-feuillet : extraits du manuscrit  "la Chanson de la croisade des Albigeois"


          Création et gravure : Louis BOURSIER - Impression : Taille-Douce - Support : papier gommé  - Couleur : Polychromie - Format du bloc : H 143 x 105 mm

                    Format des timbres : 2 TP - H 52 x 40,85 mm (48 x 36,85) - Dentelure : 13 x 13¼ - Barres phosphorescentes : 1 à droite ou 2

             Valeur faciale : 2 x 1,45 € - Lettre Verte jusqu'à 100g - France - Présentation : Bloc de 2TP  - Valeur du bloc indivisible : 2,90 € - Tirage : 850 000



                                                Timbres à date P.J.: 8 et  9.11.2013

                                                  Paris (75) - Salon + Carré Encre

                                                Volvic / Tournoël (63-Puy-de-Dôme)
                                                    Muret (31 - H  te-Garonne)









                                              conçu par : Stéphane HUMBERT-BASSET


                                Fond du bloc-feuillet : extraits du manuscrit  "la Chanson de la Croisade des Albigeois"


              Traduit avec un lexique roman (ou dictionnaire de la langue et des poésies des troubadours, comparée avec les autres langues de l'Europe Latine)










        par M. François-Just-Marie Raynouard (Brignolles  08/09/1761  -  Passy  27/10/1836),  membre de l'Institut Royal de France "Maison du Roi" - imprimé 02/1838.


                                          Extrait de la page 250 de la "Chronique des Albigeois" :


          Que l bos reis d'Aragon, desus son mialsoldor      Es vengutz a Murel, e pauza i l'auriflor      E a l'asetjat ab mot ric valvassor


                   Le bon roi d'Aragon, sur son misoldor, est venu à Muret, et y a plante l'oriflamme, et l'a assiégé avec moult de puissants vavaseurs,

                                                 qu'il y a amenés et tirés de leurs fiefs.

           "misoldor": tour, mirador - les chevaliers chevauchaient des auferrans (de l'arabe alfaran : cheval) - "vavaseurs": le vassal d'un seigneur, lui-même vassal.


                                           extrait de la page 252 de la "Chronique des Albigeois"


        Lo bos reis d'Arago fo a Murel asesmatz      E lo coms de San Geli, e trastotz sos barnatz      E'ls borzes de Tolosa, e la cominaltatz



                  Le bon roi d'Aragon fut disposé à Muret, et le comte de Saint-Gilles et tout son baronnage, et les bourgeois de Toulouse et l'universalité.
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