Page 11 - Journal Culturel de Metz - 2013-09

Maison d'Amantine Aurore Lucile Dupin, dite "George Sand" à Nohant-Vic (36 - Indre)

George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettres française, plus tard baronne Dudevant,
née à Paris le 01/07/1804 et décédé au domaine de George Sand de Nohant le 08/06/1876.

La façade nord de la maison de George Sand à Nohant © CMN

Ancienne maison de maître achetée en 1793 par la grand-mère de George Sand, madame Dupin de Franceuil, née Marie Aurore de Saxe,
fille naturelle du Maréchal de Saxe. Elle aménage alors l’intérieur : construction du grand escalier, et l’extérieur, plantation du parc, du verger,
et aménagement du jardin. En 1808, madame Dupin recueille sa petite fille Aurore, âgée de quatre ans. Elle l’élève alors et développe son goût
pour la nature et pour la lecture. George Sand s’attachera à ce domaine qu’elle héritera en 1821. Elle s’y installera définitivement en 1853.

Elle y apportera les modifications dans la distribution des pièces pour deux raisons : pour son fils, Jean-François-Maurice-Arnauld (1823/1889),
dessinateur, peintre, auteur et entomologiste (il est l’élève de Delacroix) qui décore le grand escalier de l’entrée ; elle lui fait aménager
un théâtre de marionnettes en 1847 (Maurice sculpte les têtes des personnages et George Sand les habille avec des chutes de tissus)
et un véritable petit théâtre (plus de deux cents pièces sont jouées à Nohant entre 1850 et 1875) et enfin, un atelier dans les combles en 1853.
La deuxième raison, elle invite ses amis artistes comme Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac et Gustave Flaubert.
Eugène Delacroix y installa même son atelier durant un temps.

Fiche technique : 22/03/2004 - retrait : 08/10/2004
Bicentenaire de la naissance de l'écrivain George SAND
(1804-1876) et sa maison de Nohant-Vic (36 - Indre)

Dessin et gravure : Pierrre ALBUISSON - photo : AKG-images
Impression : Taille-Douce rotative 6 couleurs - 2 poinçons
Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Format : H 40 x 26 mm (35 x 22) - Dentelures : 13½ x 13
Valeur faciale : 0,50 € - Barres phosphorescentes : 2
Présentation : 60 TP / feuille - Tirage : 5 000 000

Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort qui survient à Nohant, le 8 juin 1876, alors qu'elle a 71 ans.
Son corps repose à Nohant, dans son petit cimetière, selon le souhait de Solange, les obsèques de sa mère seront religieuses, elles se dérouleront le 10 juin
dans la petite église face à sa maison, un vibrant hommage de Victor Hugo sera lu au bord de sa tombe..."Je pleure une morte, et je salue une immortelle"

Maison de Georges Benjamin Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard (85 - Vendée)
né le 28/09/1841 à Mouilleron-en-Pareds (85 -Vendée) et décédé le 24/11/1929 à Paris,

e
Issu d'une famille de notables républicaine, il est maire du 18 arrondissement de Paris puis Président du Conseil Municipal de Paris au début
de la Troisième République, ainsi que Député en 1871, puis de 1876 à 1893, siégeant en tant que Républicain Radical. Défenseur de l'amnistie
pour les Communards et anticlérical, il prône inlassablement la séparation des Églises et de l'État et s'oppose à la colonisation, faisant tomber
le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice et de la Société des Droits de l'Homme et du Citoyen,
il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. Élu Sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué
dans sa jeunesse l'Institution anti-républicaine du Sénat et de la Présidence de la République, il est nommé Ministre de l'Intérieur en 1906, se
désignant lui-même comme le "premier flic de France". Surnommé "le Tigre", il réprime alors les grèves et met fin à la querelle des inventaires,
devenant Président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonde le journal L'Homme libre, rebaptisé L'Homme enchaîné après
avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale. En novembre 1917, il est de nouveau nommé Président du Conseil et forme
un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le "Père la Victoire", après avoir
promulgué la loi des huit heures, échoue à l'élection présidentielle de janvier 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retire de la vie politique.

Maison de Georges Clémenceau à Saint-Vincent-sur-Jard - en bordure de la Forêt domaniale de Longeville au débouché de la rivière du Goulet.
Entre l’océan et la maison de pêcheur qu’il loue, Clémenceau, grand ami de Claude Monet, réalise le pari de créer un jardin sur la dune.
La maison est restée dans l’état où elle se trouvait à sa mort en 1929, avec son mobilier et ses souvenirs.

Tombe de Georges Clemenceau à Mouchamps (85 - Vendée - au Sud de "Les Herbiers"/ le Puy-du-Fou)

Le 16 avril 1922, le conseil municipal de Mouchamps délibère sur la donation de la famille Clemenceau, à la commune,
du Petit Bois du Colombier. L'ancien président du Conseil souhaite être enterré là, près de son père qui y repose depuis 1897.