Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2013-05

Pierre-Antoine Mongin (Paris 1762 - Versailles 1827) artiste-peintre et graveur français a été embauché en 1802 par Jean Zuber, entré à la manufacture,
alors dénommée Nicolas Dollfus et Cie, en 1792. Jean Zuber, rachète en 1797 les vastes locaux de la Commanderie, à Rixheim, pour y établir ses ateliers.
En 1802, il dirige seul l'entreprise. Deux ans plus tard, il achète un moulin à papier, puis crée une usine à couleurs, deux initiatives qui lui permettent
d’être à la pointe des techniques de production. Sur le plan artistique, il impose l’image de marque de sa manufacture, grâce à ses panoramiques.
Après les "Vues de Suisse", sort en 1807 "L’Hindoustan" (imprimé en 85 couleurs à l’aide de 1 265 planches), toujours disponible à la manufacture
dans la seconde moitié du XXe siècle. Mongin s’est inspiré des gravures reproduites dans les deux premiers volumes d’Oriental Scenery :
"Twenty-four views in Hindoustan - Londres, 1765-1767", de William et Thomas Daniell et de "Choix de vues de l’Inde - Londres, 1780-1783",
de William Hodges, sans oublier, pour certains personnages, l’ouvrage de Balthazar Solvyns paru à Calcutta en 1796. Depuis son intérieur douillet,
le bourgeois peut découvrir “l’Empire du Grand Moghol”. Le succès des papiers peints panoramiques ira grandissant au cours de la première moitié
du XIXe siècle, les supports multipliant les sujets et étendant leur emprise à l’histoire, passée ou récente.
L’invitation au voyage avant la lettre... un parallèle avec la philatélie culturelle….

Fiche technique : 06/05/2013 - réf. 11 13 041 - Série touristique
Rixheim - Haut-Rhin (68)
Timbres à date
Création papier peint : Pierre-Antoine MONGIN
pour la Manufacture ZUBER Premiers Jours : les 03 et 04.05.2013
Décor panoramique : "Hindoustan" de la Manufacture Zuber et Cie à Rixheim (68) et à Paris (75)
d'après photo : la Commanderie - Ville de Rixheim
Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET
Gravure : Claude JUMELET
Impression : mixte Taille-Douce / Offset
Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie
Format du timbre : H 80 x 26 mm (76 x 22)
Dentelure : 13 x 13
Bandes phosphorescentes : 2 conçu par : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET
Présentation : 30 timbres à la feuille (10 bandes de 3 TP)
Valeur faciale : 0,63 € Visuel du Vieux-Rixheim (l'ancienne mairie à droite)
(Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France) et l'église Saint-Léger au fond
Tirage : 1 500 000

Charles de GONZAGUE - 1580 -1637 (7 mai)

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Charles 1 GONZAGUE

Prince franco-italien né le 6 mai 1580 à Paris

et décédé le 22 septembre 1637 à Mantoue en Italie.
fils de Louis Gonzague et Henriette de Clèves.

1595 à 1637 : à la mort de son père en 1595,
il devient : Charles III, Duc de Nevers et de Rethel

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1608 à 1637 : il devient Charles I , Prince d'Arches

1627, à la mort de son petit-cousin Vincent II,
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il devient : Charles I (1627-1637),
Duc souverain de Mantoue et de Montferrat

Marié en 1599 à Catherine de Mayenne
(dite également Catherine de Lorraine - 1585-1618),
Ils eurent six enfants.

Le timbre est illustré par une vue en pied d’une statue de Charles de Gonzague avec en fond la Place Ducale de Charleville-Mézières.
Dotée d’une succession d’arches et de splendides pavillons symétriques, construits dans l’esprit de la Place des Vosges de Paris, elle forme le cœur de la ville.

Blason de la famille Gonzague

souverains de Mantoue (Italie) et de Nevers (France 58 - Nièvre)

Écartelé ; au premier d’argent, à la croix pattée de gueules

cantonnée de quatre aigles de sable éployées et affrontées ;

sur le tout, écartelé, au premier et au quatrième fascé d'or

et de sable, au deuxième et au troisième de gueules

au lion d'argent à la queue fourchée, armé et lampassé d'or,

couronné et colleté du même, au bâton péri en bande ;

au deuxième d’Alençon ; au troisième de Bourgogne ;

au quatrième de Clèves chargé en cœur de La Marck ;

sur le tout d’Albret d’Orval

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Charles I Gonzague vers 1620

Il naquit à Paris le 6 mai 1580 dans l'Hôtel de Nevers. Sa mère, Henriette de Clèves, possédait les duchés de Nevers et de Rethel,
son père Louis de Gonzague était le fils cadet de Frédéric II Duc de Mantoue. Il était parent du Roi Henri IV et de plusieurs maisons souveraines.
Il succéda à son cousin Vincent II à la tête du Duché de Mantoue (Italie) en 1627. Il fut, comme son père, un prince bâtisseur et sous son règne,
Charleville, la ville qu'il créa, atteint sa plus grande gloire. C'est par décret du 23 avril 1608, qu'il donna son nom à la ville qu'il avait décidé
de fonder sur sa petite principauté d'Arches, en bord de Meuse. Pour réussir son entreprise et attirer une population nouvelle, il fit déclarer la ville
terre d'asile en 1620. Le terrain est donné, à charge pour le bénéficiaire d'élever sa maison suivant les règles prescrites et dans un délai fixé.
Voulant faire de sa ville un pôle économique, en accord avec le Roi, il accorda aux entrepreneurs, manufacturiers, commerçants, artisans et ouvriers
des avantages matériels et fiscaux. La dimension religieuse ne fut pas oubliée et Charles de Gonzague eut souci d'installer dans sa nouvelle cité
les ordres religieux les plus importants de son époque : Jésuites, Capucins et Carmélites.