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Timbres
de leur dernière facture télépho-
nique ou de leur contrat d’abonne-
ment.
Les correspondances pneuma-
tiques adressées à ces mêmes
abonnés devaient, pour bénéficier
de ce tarif, ajouter à la suscription
de l’adresse, le numéro d’appel de
l’abonné.
D’autres centraux téléphoniques de
Paris ont été touchés par le même
épisode climatique, et les abonnés
concernés ont demandé le bénéfice
de la même mesure, mais celle-ci
ne leur a pas été accordée au motif Le Petit Journal, 20 juillet 1927 Le Petit Journal, 12 octobre 1927.
que l’interruption de leur service a
été plus courte. Une exception est
néanmoins connue et présentée
lors de la conférence.
La remise en état du central Ségur
est d’abord annoncée et célébrée
le 15 août, mais cette annonce est
prématurée et il faut attendre en-
core plus de deux mois pour que la
situation soit rétablie.
Ce n’est que le 24 octobre 1927
qu’une circulaire de l’Administra-
tion indique que les lignes télé-
phoniques des abonnés sinistrés
à la suite des inondations de juillet
étant rétablies, l’admission au ta-
rif de 0 f 30 des correspondances
pneumatiques expédiées par ces
abonnés ou leurs correspondants Illustration tardive (et peu courante) du tarif spécial « de l’orage », le 17 octobre 1927, de
Paris 60 (rue de la Convention, XVe arrondissement), destination desservie par Paris 80. Le
devra cesser dès la réception de numéro d’abonné de l’expéditeur (Vaugirard 08-60/74) ne figure pas sur l’enveloppe mais
la circulaire. Le « tarif de l’orage » c’est probablement sa notoriété qui a conduit à l’admission de cette correspondance au
bénéfice du tarif.
aura, dans les faits, duré trois mois
et sept jours.
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