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Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) : le mâle et la femelle sont presque identiques, avec une couronne, des ailes, le dessus et la queue de couleur brune, une bande grise sur les
côtés de la gorge, un ventre blanc et la fameuse « gorge rouge », plus précisément de couleur orange foncé tirant vers le rouge. Il se nourrit dans les campagnes ouvertes et dans
les sous-bois. Son régime alimentaire est composé surtout des invertébrés vivant au sol (insectes, notamment des coléoptères, escargots, vers, araignées). De l'automne au début
du printemps, il consomme aussi beaucoup de baies et autres petits fruits. Sa nature peu farouche et son plumage attractif l'ont rendu populaire chez des générations de jardiniers.
Le rouge-gorge chante toute l'année, sauf en été. En hiver, les deux sexes défendent chacun un territoire en chantant. Son chant mélodieux et allongé lui sert à défendre ses territoires
de printemps et d'hiver. / famille : Muscicapidés / taille : 14 cm / envergure : 20 à 22 cm. / poids : 16 à 22 g / longévité : 15 ans.
Pinson des arbres (Fringilla coelebs) : c'est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons. Le mâle adulte a le dos brun-noisette, le ventre et la gorge rosâtres,
les côtés de la tête rougeâtres, la calotte et la nuque bleu gris (tirant sur le brun en hiver) qui le différencient de la femelle, le front noir, les sous-caudales blanchâtres et le croupion
verdâtre. Le bec du mâle est bleu acier au printemps, puis se brunit en hiver. La femelle est beaucoup plus terne, avec son ventre blanchâtre et son dos brun-olive pâle et les motifs de
ses ailes sont moins marqués et moins étendus. Le vol du pinson des arbres est onduleux, et une série de petits battements alterne la fermeture des ailes. Son chant est une série
brève, mais vigoureuse, de notes descendantes s'achevant sur une fioriture finale plus complexe. Il comporte de nombreuses variations (individuelles et régionales). Seul le mâle
chante, c'est le plus souvent du haut d'un perchoir élevé, ou alors d'une branche basse, d'un arbuste, ou encore - mais c'est plus rare - à même le sol. Il chante très souvent, une grande
partie de l'année, surtout entre février et mi-juillet. / famille : Fringillidés / taille : 14 à 16 cm / envergure : 26 cm. / poids : 17 à 30 g / longévité : 14 ans.
Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) : cette mésange commune est facilement identifiable grâce à sa petite taille, ses fines pattes, son bec fin, et son plumage à dominante de bleu
cobalt sur la calotte, les ailes et le dessus de la queue, jaune sur le poitrail et le ventre. L'espèce est familière, sociable et grégaire. L'adulte toujours très actif est sédentaire ; il reste
généralement toute l'année dans son environnement et ne change pas d'endroit. Le répertoire vocal de la Mésange bleue est très diversifié et difficile à transcrire. Elle pousse des "tsi"
de contact très aigus, assez semblables à ceux des autres mésanges et même des grimpereaux. Les cris habituels peuvent être transcrits par "si si si", "si lu lu lu lu lu lu", "ch ch ch ch
ch du", avec de nombreuses variantes sur ces thèmes. / famille : Paridés / taille : 12 cm / envergure : 12 à 14 cm. / poids : 9 à 12 g / longévité : 15 ans.
Rossignol Philomèle (Luscinia megarhynchos) : c'est un passereau de taille moyenne avec un plumage principalement marron et blanc. Ses parties supérieures sont marron avec des
teintes rougeâtres, complétées par une queue rousse distinctive. Ses parties inférieures sont grises-blanches, avec une gorge blanc cassé et marron sur les côtés. Sa poitrine est brun-
grise, sans tâches. Il possède des pattes assez longues, de couleur rose-brun plutôt terne. Son bec est marron avec une base légèrement plus pâle. Il est connu pour son chant, qui est
un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et
260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes. Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de
séduire les femelles. / famille : Muscicapidés / taille : 15 à 17 cm / envergure : 22 à 25 cm. / poids : 18 à 35 g / longévité : 4 à 6 ans.
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) : l'adulte a la face rouge écarlate, entouré de blanc et de noir (ou de gris chez trois sous-espèces), le dos et les flancs bruns, la queue noire
avec des taches blanches et le croupion blanc. Le plumage de ses ailes est noir rayé d'une large bande d'un jaune vif. Le dimorphisme sexuel est peu marqué chez cette espèce : la
femelle est un petit peu moins bariolée que le mâle, et le plumage rouge de sa face ne passe pas derrière les yeux contrairement au mâle. Les cris sont typiques "tsi du dut", "ti pi dit",
un "tchuii" montant, etc. Lors d'altercations, un cri chuinté assez discordant est émis en séries rapides. Le chant est une phrase assez mélodieuse, qui a la tonalité des cris qu'elle inclut
régulièrement, avec des notes roulées et des accélérations. / famille : Fringillidés / taille : 14 cm / envergure : 20 à 25 cm. / poids : 14 à 18 g / longévité : 10 à 15 ans.
Pic épeiche (Dendrocopos major) : c'est une espèce diurne, il vit solitaire ou par couple dans un territoire dont il ne s'éloigne guère, même en hiver, les mâles étant les plus
sédentaires. Il se caractérise par un plumage rayé de blanc et de noir et une tache rouge écarlate sur le bas-ventre près de la queue. Il porte deux bretelles blanches, bandes bien
visibles de chaque côté du dos. La queue est noire avec des taches blanches sur l’extérieur. Oiseau grimpeur, montant ou descendant à reculons, il utilise comme support, pour se
maintenir à la verticale des branches qu'il parcourt, des plumes spéciales de sa queue, les rectrices, qui sont rigidifiées et portées par un pygostyle volumineux. Le martèlement lent
du tronc des arbres (coups de bec espacés et brefs) dont il se sert pour localiser et chercher sa nourriture (insectes et larves) par creusement, est différent du « tambourinage » (coups
de bec puissants très rapides, entre 5 et 20 coups par seconde, à une vitesse estimée de 25 km/h) qui a lieu surtout à la fin de l'hiver et au début du printemps) et a pour fonction
la recherche d'une partenaire et l'affirmation du territoire (parade territoriale). Cri et chant, le pic épeiche picasse, pleupleute. Il a pour cri typique une note explosive courte et sèche
et émet aussi des "chick" plus doux et plus bas. / famille : Picidés / taille : 20 à 25 cm / envergure : 33 à 40 cm. / poids : 70 à 100 g / longévité : 10 à 12 ans.
24 février 2025 : Série " Faune et Flore" - les Félins, avec le Guépard, le Lynx, la Panthère noire et le Tigre.
Agiles et mystérieux, souvent solitaires et chasseurs. Avec une silhouette souple au pelage épais, des yeux pénétrants, capables de voir Timbre à date P.J. :
la nuit. La famille des félins, ou félidés, est large, constituée de 38 espèces au total, 38 types de mammifères carnivores dont l’anatomie 21 et 22/02/2025
et la physiologie présentent une grande homogénéité : des pattes dont seuls les doigts viennent toucher le sol, un corps doté d’un au Carré d'Encre (75-Paris)
squelette à la clavicule flottante, favorisant la vitesse, parfois foudroyante. Une vision binoculaire, des mâchoires puissantes, des griffes Création : Vincente EXBRAYAT
acérées, souvent rétractables, qui en font de redoutables prédateurs. Mais cette homogénéité n’empêche pas une grande diversité parmi Vincente EXBRAYAT animera
les repré-sentants de l’espèce : de taille, de pelage, de couleurs. Là où le tigre de Sibérie ou du Bengale peut dépasser les 3 m de long,
le lynx en Europe et sur le continent Nord-américain mesure en général moins d’un mètre, et le chat rougeâtre du sous-continent indien une séance de dédicaces
le vendredi 21 février
ne dépasse pas les 50 cm. Au sein des félidés, deux grands groupes se distinguent, celui des panthérinés ou grands félins (le lion, le jaguar, de 10h30 à 12h30.
le tigre, le léopard et la panthère), et celui des félinés dont la tête est généralement plus ronde. Parmi ces derniers, on trouve notamment
le chat domestique mais également le puma, le guépard et nombre d’autres sous-espèces. À noter que le lion est le seul à se démarquer
des autres félins par un comportement sociable et des habitudes de groupe, notamment pendant la chasse qu’il sait pratiquer à
plusieurs. Les félins se trouvent sur tous les continents, même s’ils ne sont représentés en Australie que par les chats domestiques.
Mais nombre d’entre eux sont aujourd’hui menacés par la perte de leur habitat, la déforestation, la chasse. Parmi eux, le tigre a failli
disparaître dans les années 1960 ; si les efforts de conservation ont permis d’éviter cela, sa population reste toutefois fragile.
Quant au guépard d’Afrique, le mammifère le plus rapide du monde, il ne survit à l’état sauvage que dans quelques déserts et savanes,
du Tchad à la Namibie, de l’Algérie à l’Éthiopie. Le léopard, enfin, dont la panthère noire est un représentant, demeure le félin
à l’aire de répartition la plus vaste à l’état sauvage. © La Poste – Antoine Vigne -Tous droits réservés
Les félins appartiennent à la famille des Félidés, des mammifères de l’ordre
des carnivores. Dans la taxonomie actuelle, on compte 38 espèces de Félidés,
qui se distinguent par une homogénéité physiologique et anatomique.
Le corps des Félidés est adapté à leurs besoins de chasseurs. Ils ont une colonne
vertébrale souple (ce qui leur permet le réflexe de retournement), des épaules
très mobiles (utiles pour grimper aisément) et ils sont digitigrades
(ils se déplacent sur leurs doigts, leurs plantes de pieds restant au-dessus
du sol). Toutes ces dispositions corporelles leur permettent de courir vite, avec
de longues foulées, et en minimisant l’énergie dépensée.