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Crénilabre paon ou trouquier (Symphodus tinca) : est un poisson allongé au corps massif, avec
                                   1 nageoire dorsale, 3 bandes foncées gris-brun pour les femelles et vert-jaune, ponctuées de rouge

                                  et bleu pour les mâles, en forme de V, reliant les yeux. Ses lèvres sont bien développées et charnues
                                  et la bouche est protractile. Il mesure entre 25 cm (femelles) et 40 cm (mâles). Il fréquente les fonds
                                     rocheux riches en algues et les herbiers de posidonie jusqu'à une profondeur de 20-25 m,
                                      voir occasionnellement jusqu'à 50 m. Il se nourrit de toutes sortes de petits invertébrés.

                                  Murène commune (Muraena helena) : vit sur les falaises côtières, cachée dans les crevasses et failles,
                                    de la surface jusqu’à 100 m de profondeur. Elle présente un long corps serpentiforme pouvant


                                    atteindre 1,50 m, robuste et légèrement comprimé latéralement surtout dans sa partie postérieure.






       La tête est courte et présente un profil bombé. La gueule s’ouvre jusqu’en arrière des globes oculaires et est dotée de puissantes mâchoires lui donnant une allure menaçante et peu sympathique.
       Les mâchoires sont pourvues d’une rangée antérieure de longues dents et, plus en arrière, de petites dents coniques et pointues. La murène ne possède pas de nageoires pectorales ni ventrales et
        sa peau est lisse, épaisse et dépourvue d’écailles mais recouverte d’un mucus protecteur. Elle est généralement de couleur brun foncé, parfois nuancée de violet, et marbrée de blanc et jaune
       La murène est un prédateur nocturne et territorial qui reste caché durant le jour. Mauvaise nageuse, elle chasse en général à l’affût dans son repaire en attendant qu’une proie passe à proximité.
                  Elle est particulièrement friande de poulpes, calmars et seiches, mais consomme également des poissons, des crustacés et éventuellement des charognes.

                                  Pieuvre commune ou poulpe commun (Octopus vulgaris) : c'est un céphalopode curieux et timide
                                    à l'intelligence étonnante avec ses neufs cerveaux, capable de changer la couleur de sa peau
                                   selon ses humeurs ou pour se fondre à son environnement. Cela lui permet, vu sa fragilité, de
                                   se cacher de ses prédateurs ou de pouvoir chasser à l'affût. Son manteau mesure jusqu'à 25 cm
                                   de longueur, ses 8 bras musculeux sont pourvus de ventouses (tentacules) jusqu'à 1 m de long,
                                    son poids adulte avoisine les 8 kg. Sa bouche comporte une sorte de bec de perroquet, lui
                                   permettant de décortiquer les crabes ou coquillages dont elle se nourrit. Un entonnoir (siphon)
                                   situé à l'ouverture de la cavité palléale lui permet de s'oxygéner ou d'accélérer son déplacement
                                    en cas de besoin, en y injectant de l'eau avec vigueur, voir en cas de fuite, un nuage d'encre,
                                    laquelle est sécrétée par la "poche du noir". Ses deux yeux, à la forte acuité, sont placés au

                                  sommet de son corps. Le poulpe dispose d'un système circulatoire où circule sous forte pression


                     un sang bleu, son cœur principal (ou systémique) est relayé par deux petits cœurs branchiaux qui pompent le sang oxygéné par les branchies.

                         Dans la nature, les pieuvres ne vivent généralement pas au-delà de quatre ans, et la reproduction implique la mort des parents.


       Anémone de mer verte, ou Actinie verte, ortie de mer, anémone (à) beignets (Anemonia viridis) : c'est un animal marin au corps mou, bénéficiant d'une colonne lisse, terminée par une couronne

      tentaculaire, mesure 5 cm de hauteur et peut avoir un diamètre d'une dizaine de cm. L'espèce peut avoir jusqu'à 384 tentacules souples, non rétractiles, longs et assez fins, normalement de couleur

       vert clair, avec la pointe violet-fuchsia, pouvant atteindre une quinzaine de centimètres. Elle se nourrit essentiellement de petits poissons, crustacés et autres invertébrés qui passent à sa portée

          et qu'elle attrape grâce aux cnidoblastes (cellules épidermiques avec du venin) de ses tentacules. On la trouve jusqu'à 25 m de profondeur, sur des fonds rocheux ou sur des substrats durs

                                                dans lesquels elle adhère par son disque basal.
                                  Anémone de mer.
              17 mai 2024 : Baguette de Pain française, savoir-faire artisanal inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.


        Concours national de la meilleure     La baguette, pain de notre quotidien, symbole de notre gastronomie, joyau de notre culture.

         baguette de tradition française.   Elle se compose d’ingrédients de base que sont la farine, l’eau, le sel, la levure et/ou le levain. Cette apparente simplicité révèle une
                                 complexité de fabrication : dosage et pesage des ingrédients, pétrissage, fermentation, division, détente, façonnage, apprêt, scarification


                                    cuisson. Autant d’étapes méticuleuses maîtrisées par l’artisan boulanger dont le savoir-faire unique se transmet de génération en

                                 génération. Elle est la promesse d’une expérience sensorielle délectable. À la vue, elle séduit par sa croûte dorée et ses grignes, signatures

                                   du boulanger. Sortie du four, ses effluves grillés mettent en appétit. Au toucher, c’est une transition de la résistance de sa croûte vers

                                      la légèreté de sa mie alvéolée. L’acte de la rompre offre une délicieuse symphonie due à son craquement si caractéristique.

                                   À chaque bouchée, son goût authentique se dévoile. En tant qu’aliment de partage, la baguette nous accompagne du petit déjeuner

                                   au dîner, trônant au cœur des repas et demeurant une constante invitation à la convivialité. Porteuse d’une culture et de coutumes,

                                   la baguette est profondément enracinée dans les pratiques quotidiennes des Français(es). Elle incarne un rituel, celui de se rendre

                                      à sa boulangerie, commerce de proximité ancré dans les territoires, attirant douze millions de consommateurs chaque jour.

                                   La confection de six milliards de baguettes chaque année confirme son statut emblématique dans le patrimoine alimentaire français.
                                  La baguette transcende les frontières pour devenir une icône internationale. L’inscription de ces savoir-faire artisanaux et de sa culture



             Le symbole national   au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO témoigne de son rayonnement et l’érige en ambassadrice de l’artisanat boulanger.

             de notre gastronomie.    © La Poste - Dominique Anract, Président   de la Confédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie française - Tous droits réservés
                                                                       Timbre à Date - P.J. : 16/05/2024
                                                                         à Boulazac (24-Dordogne)
                                                                        et au Carré Encre (75-Paris)


                                                                       Conception graphique : Stéphane
                                                                      HUMBERT-BASSET qui animera une
                                                                      séance de dédicaces de 10h30 à 12h30.


                                                                         Fiche technique : 17/05/2024 - réf. : 11 24 031 - Série patrimoniale :
                                                                       Baguette de Pain française, un savoir-faire artisanal, symbole gastronomique.
                                                                        Création et mise en page : Stéphane HUMBERT-BASSET - Impression :
                                                                       Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : H 185 x 143 mm
                                                                        Format TP : V 30 x 40,85 mm (26 x 37) Dentelure : 13 x 13 - Couleur :
                                                                      Quadrichromie - Faciale : 1,96 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20 g - Europe
                                                                         et Monde - Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 15 TP / feuillet,
                                                                      avec marges illustrées.- Tirage : 594 000 (39 600 feuillets à 29,40 € / feuillet)

       La baguette de pain française, parfois appelée "baguette de Paris", est reconnaissable par sa forme allongée. Les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain sont inscrits
             à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel de la France, depuis le 23 nov. 2018 et au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, depuis le 30 nov. 2022.
         Une baguette standard est large d'environ 4 à 6 cm, haute d'environ 3 à 5 cm et longue d'environ 65 cm., de plus elle pèse environ 250 g. La mie de la baguette est la partie du pain
         moelleuse, qui se situe sous la croûte. Elle peut être blanche, grise, avec ou sans céréales. Selon la température de la cuisson, la croûte est plus ou moins foncée et croustillante.
      La mie reprend sa forme si on la presse, cette reprise de forme étant liée à son élasticité : plus le pourcentage de protéine de la farine est élevé, plus le pain est élastique. La farine utilisée
         pour le pain a par exemple 12,8 g. de protéine pour 100 g de farine, alors que beaucoup de farines ont par exemple 8,7 g de protéine (le blé utilisé est plus ou moins riche en protéine).
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        Origine : Au début du XIX siècle la boulangerie française évolue avec l'utilisation du "gruau", une farine hongroise hautement raffinée, et l'introduction de la cuisson au four à vapeur
          à Paris en 1839 par August ZANG (1807-1888, entrepreneur, inventeur et homme politique autrichien, à l'origine du croissant) ou il ouvre une boulangerie viennoise au 92, rue Richelieu.
        C'est seulement en 1902 qu'apparaît le terme "baguette" dans un brevet d'invention et en août 1920 qu'elle fait l'objet d'une réglementation normative dans le département de la Seine.
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