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Parmi les premiers lauréats du concours, au milieu du XIV siècle,
figure Gaston III de Foix-Béarn, dit Gaston Fébus (ou Phœebus).
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Il est né le 30 avril 1331 à Orthez (64) et décédé le 1 août 1391 à L'Hôpital-d'Orion
(64-Pyrénées-Atlantiques), C'était un Prince cultivé, chevalier courageux, politique
avisé, le "senhor de Béarn" qui, au lendemain de Crécy, signifia au roi de France
Philippe VI qu'il ne reconnaissait aucun suzerain pour ce fief sinon Dieu. Fébus,
ménageant Français et Anglais, sut assurer la paix à ses états. Prince poète, auteur
de poésies en langue d'oc et en 1387 du "Livre de la Chasse", après avoir promené
ses armes sur toutes les routes d'Europe. Puis il nous intéresse, tout au long
des quatre livres, aux bêtes douces et aux bêtes sauvages, aux chiens et à leur dressage,
à l'instruction des veneurs, en un texte associé à de magnifiques enluminures
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et qui fut l'objet d'une extraordinaire vogue aux XIV et XV siècles .
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Fiche technique : 13/07/1991 - Retrait : 13/12/1991 - série commémorative
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600 ans du décès de Gaston Fébus, seigneur féodal et écrivain de la fin du XIV s.
Dessin : Pierrette LAMBERT - Mise en page : Jean-Paul VERET-LEMARINIER
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleurs : Polychromie
Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 2,50 F - Présentation :
50 TP / feuille - Tirage : 7 582 438 - Visuel : Gaston Fébus auteur de langue d'oc,
enseignant aux veneurs. (Enluminure extraite du "Livre de la Chasse" de 1387 - BnF).
Le poète Joseph Étienne Frédéric MISTRAL est né le 8 sept.1830 et décéde le 25 mars 1914 à Maillane (13-Bouches-du-Rhône).
Il a consacré sa vie et son œuvre à valoriser la culture de sa Provence natale. Mistral fut membre fondateur du "Félibrige" en 1854
(une école littéraire destinée à rénover la langue provençale), puis membre de l'Académie de Marseille en 1886. En 1878, il publie un
important dictionnaire provençal-français "lou Tresor dóu Félibrige", et il est nommé "Maîtres ès-Jeux" de l'Académie des Jeux floraux
le 14 juin 1878 et permit en 1895 le rétablissement des prix de poésies en langue occitane. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904
et installe le "Museon Arlaten" dans l'ancien hôtel Laval-Castellane d'Arles, son "Panthéon de la Provence" consacré à l'ethnographie provençale.
Fiche technique : 20/02/1941 - Retrait : 16/08/1941 - série commémorative : Frédéric MISTRAL (1830-1914), poète, écrivain et lexicographe de langue d'oc.
Dessin : Marcel Emile FABRE - Gravure : Charles MAZELIN - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleurs : Brun carminé
Format : V 22 x 26 mm (18 x 22) - Dentelure : 14 x 13 - Faciale : 1 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 3 070 000 - Visuel : Frédéric Mistral et son élégant
couvre-chef, le chapeau des paysans de Provence qui ont à se garder des rayons d’un soleil trop ardent. Il fait également référence au chapeau républicain, avec ses
larges ailes permettant à celui qui le porte d’afficher son appartenance au mouvement. L'ancienne chapellerie E. Galoffre d'Anduze (Gard) aurait offert leur réalisation
au poète pour une raison particulière : "Il a gagné le chapeau", ayant accompli une œuvre valorisant la culture de cette belle langue régionale.
6 mai 2024 : Alice MILLIAT 1884-1957, sportive accomplie, ayant organisé les premiers Jeux féminins en 1922.
Première fondation dédiée au sport Alice MILLIAT, est née le 5 mai 1884 à Nantes et décède le 19 mai 1957 à Paris, elle sera la première dirigeante du sport féminin mondial.
au féminin - née le 29 mars 2016. Elle était une militante sportive française et a joué un rôle majeur dans la promotion et le développement du sport féminin au début du XX siècle,
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considérant la pratique sportive comme un levier d’émancipation des femmes, visant l’égalité des sexes et encourageant même les sportives à militer
pour le droit de vote des femmes. Présidente du club Fémina Sport en 1915, elle fait partie des fondatrices de la Fédération des sociétés féminines
sportives de France en 1917, dont elle deviendra la présidente en 1919. Elle milite pour la participation des femmes aux Jeux Olympiques, et devant
le refus du CIO, décide d’organiser elle même des Jeux. Le dimanche 20 août 1922, 20 000 personnes se pressent dans
les tribunes du stade Pershing, dans le bois de Vincennes, pour assister à cette première compétition officielle calquée sur le modèle olympique.
Le succès de la seconde édition, en Suède en 1926, est tel que le CIO autorise enfin les femmes à participer à des épreuves officielles d’athlétisme lors
des Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam. Dès 1930 une vague de conservatisme reprend la main sur le mouvement d’émancipation des femmes
à l’œuvre depuis les années 1920. Alors que les Jeux connaissent un réel succès et que la FSFI compte de plus en plus de pays affiliés, l’aventure
internationale doit s’arrêter après 1934, faute de moyens et de soutien gouvernemental. Alice Milliat, alors âgée de 52 ans, abandonne
la scène publique. Aucun journal ne mentionne son décès à Paris le 19 mai 1957. Même son nom n’était pas inscrit sur sa pierre tombale, dans le cimetière
de Nantes, jusqu’en 2019. Comme un symbole depuis le 8 mars 2021, une statue d’Alice Milliat se dresse dans le hall du Comité national olympique
4, rue Saint-Martin, 75004 Paris à Paris, aux côtés de celle de Pierre de Coubertin. © La Poste - Éric Florand - Tous droits réservés © La Poste - Tous droits réservés
Timbre à date - P.J.:
les 03 et 04/05/2024
à Nantes (44-Loire-Atlantique)
et au Carré d'Encre (75-Paris).
Conception graphique :
Eloïse ODDOS
Fiche technique : 06/05/2024 - réf. : 11 24 015 - Série commémorative : 140 ème anniversaire de
la naissance d'Alice MILLIAT 1884-1957, sportive accomplie et féministe engagée, ayant organisé
à Paris, le 20 août 1922, au stade Pershing (bois de Vincennes), les premiers Jeux mondiaux féminins.
Création et gravure : Eloïse ODDOS - d'après photos © akg-images (portrait), agence Rol (javelot),
DR.. - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm
Format TP : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Couleur : Polychromie - Faciale :
1,29 € - Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation :
15 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 594 000 (39 600 feuillets à 19,35 € / feuillet).
Visuel : portrait d'Alice Milliat, d'après photographie, daté de 1920 et colorisé. Elle fut une nageuse,
hockeyeuse et rameuse de nationalité française. Cofondatrice et présidente de la Fédération des sociétés
féminines sportives de France, elle est reconnue comme l'une des plus grandes militantes
du combat pour la reconnaissance du sport féminin au niveau international.
Fond du TP : Fransesca Pianzola (Suisse), au lancement du javelot des 2 mains, le 20 août 1922, au
stade Pershing (bois de Vincennes), remportant le titre et un nouveau record du monde avec un total
de 43,24 m (21,38 m de la main droite et 21,86 m de la main gauche - Musée national du sport) + l'épreuve
de course à pied féminine. / Contour feuille : d'après photos : Maurice-Louis Branger / Roger-Viollet
(athlètes), agence Rol (aviron), DR. / Alice Milliat à l'épreuve d'aviron, juin 1920 (BnF)
Eloïse ODDOS animera une séance de dédicaces le vendredi 3 mai de 10h30 à 12h30
à La Maison des Hommes et Techniques - 2 bis, Boulevard Léon Bureau - 44200 Nantes.
Veuve jeune et sans contraintes, Alice Milliat part vivre en Angleterre et découvre que le sport fait partie de la société, y compris pour les femmes. Alice pratique l'aviron à haut niveau,
après avoir essayé la natation et le hockey sur gazon. De retour en France, elle se heurte aux préjugés sexistes de la société. Son principal défi fut de développer les pratiques et les
compétitions féminines dans une société occidentale qui associait les sports à des qualités présumées masculines : la virilité, la force et le courage.
Malgré tout, au sortir de la Première Guerre mondiale, Alice engage un bras de fer avec le Comité international olympique pour créer des Jeux Olympiques féminins.
En 1917, elle affirme que le sport féminin a sa place dans la vie sociale, au même titre que le sport masculin, et elle s'oppose aux refus de Pierre de Coubertin, créateur des J.O. modernes.