Page 6 - Journal Culturel de Metz - 2024-03
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Le 8 mars 1974, le premier terminal de ce qui deviendra l’aéroport Paris-Charles de Gaulle était inauguré.

         Cinq décennies plus tard, la plateforme, devenue un hub européen majeur, a accueilli plus de 67 millions de
      passagers dans l’ensemble de ses terminaux en 2023. C’est à un jeune architecte de 29 ans, Paul ANDREU
      (1938-2018, architecte de 20 aéroports dans le monde, peintre, ingénieur et écrivain) que le projet fut confié en 1967.
       D’une conception révolutionnaire pour l’époque, l’aérogare est alors constituée d’un corps central cylin-
       drique en béton, dédié à l’accueil des voyageurs, auquel s’ajoutent sept satellites pour accéder aux salles
        d’embarquement et aux avions… L'architecte Paul Andreu confiait : "Chaque fois que je pense un projet,
        je ne crée pas une boîte pour y organiser du mouvement, mais je conçois les murs en fonction du mouvement que les
           gens effectueront à l’intérieur". Une prise de position visionnaire qui, aujourd’hui encore, entre
       en résonance avec la stratégie du Groupe ADP. L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, par son exigence
      en termes de qualité de service et d’hospitalité, est reconnu dans le classement international Skytrax 2023,
         meilleur aéroport européen pour la deuxième année consécutive et se classe au 5  rang des meilleurs
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        aéroports dans le monde. Les terminaux sont pensés comme des lieux de vie pour accueillir dans les
       meilleures conditions les voyageurs à toutes les étapes de leur parcours. Le design, les boutiques raffinées
         plongent les passagers dans une ambiance qui magnifie l’art de vivre à la française et l’atmosphère
         dépeinte par Ernest Hemingway (1899-1961, romancier, nouvelliste) dans "Paris est une fête" (1964, récit autobiographique posthume). Connectivité renforcée entre les territoires
       et l’aéroport, innovations en matière d’hospitalité, décarbonations : les défis à relever ne manquent pas. La neutralité de l’impact environnemental est l’une des priorités,
           avec en ligne de mire les zéro émissions nette en 2035 à Paris-Charles de Gaulle. La plateforme, qui a toujours su s’adapter, peut fêter sereinement ses 50 ans.
                         L’aéroport de demain est en train de s’inventer.    © La Poste – Fabienne Azire - Groupe ADP - Tous droits réservés

                                              Fiche technique : 18/03/1974 - Retrait : 06/09/1974 - Série des grandes réalisations,
                                               le transport aérien, avec à Roissy, l'ouverture de l'aérogare n°1 et ses sept satellites.
                                                Gravure : Pierre FORGET - d'après études de Paul LENGELLE - Impression : Taille-
                                              Douce rotative - Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure :
                                                13 x 13 - Faciale : 0,60 F - Couleur : Olive, améthyste - Présentation : 50 TP / feuille
                                                Tirage : 8 200 000.  -  Visuel : la plateforme aéroportuaire de Roissy, avec l'aérogare
                                               circulaire n°1 et 4 satellites, survolés par le futur avion de ligne supersonique "Concorde"
                                               (Franco-anglais), doté d'une aile delta (gothique) et de 4 turboréacteurs à postcombustion,
                                              qui fut exploité de 1976 à 2003. - Roissy-en-France (Val-d'Oise) est un village situé à 25 km au
                                               Nord-Est de Paris. Le site fut choisi en fonction de sa proximité de la capitale, la réduction des
                                                 nuisances, la disponibilité de surfaces pour l'établissement de pistes de plus de 3 km, son
                                               orientation par rapport aux vents dominants, la libération de couloirs et de zones pour l'attente,
                                                l'évolution ou l'approche à l'atterrissage ; et surtout la réalisation des extensions à venir…       Paul Andreu, l'architecte


                                                                                                er
                     18 mars 2024 : Marianne de l'Avenir pour Paris-Philex 2024, salon philatélique du 30 mai au 1 juin.

        Le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de Philatélie, Paris-Philex
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      2024 se déroulera du 30 mai au 1 juin à Paris. La Poste émettra des émissions Premier
       Jour et des créations d’exception, c’est aussi l’occasion de découvrir : - 50 stands de
       négociants français et étrangers et Postes présentes et représentées. - Championnat
       de France de Philatélie. Plus de 100 participants, plus de 700 cadres d’exposition 2024,
         année olympique, exposition spéciale, Concours Open Sport philatélique 2024,
       une vente aux enchères, la visite virtuelle de l’imprimerie des timbres de France, des
       animations pour les plus jeunes et de la calligraphie. Rendez-vous à PARIS-PHILEX
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        2024 du 30 mai au 1 juin, Hall 5.1, Paris expo, Porte de Versailles, Paris 15 .
                             © La Poste - Tous droits réservés

                                                 Timbre à date
                                                 P.J.: 18/03/2024









                                               Conçu par : Philaposte


        Fiche technique : 18/03/2024 - réf.: 11 24 800 - Série courante Marianne de l'Avenir,
       création spéciale de Philaposte, pour solliciter un intérêt pour le salon Paris-Philex 2024.
       Création graphique : Olivier BALEZ - Gravure : Pierre BARA + Logo © cnep / arlys création
         Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm
      Format TVP : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Quadrichromie - Faciale :
       1,29 € - Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation :
        15 TVP / feuillet, avec marges Paris-Philex 2024 - Tirage : 100 000 (6 667 feuillets à 19,35 €
         / feuillet).  -  Visuel : pour annoncer l'exposition philatélique organisée à Paris fin mai 2024,
        le TVP de la série courante "Marianne de l'Avenir" est associé au logo de Paris-Philex,
       création spéciale Philaposte. Depuis le premier salon philatélique Paris-Philex en 2016,
      la tour Eiffel, le monument le plus emblématique de Paris, est stylisée sur le logo de Paris Philex.

                           2 avril 2024 : Agnès VARDA 1928-2019, photographe, cinéaste et artiste plasticienne.


                            Photographe, cinéaste et artiste plasticienne, Agnès Varda n’a cessé d’ouvrir de nouvelles portes et d’expérimenter différents moyens d’expression,

                            mue par l’urgence, disait-elle, de capter l’instant fragile et magnifique. Son œuvre très personnelle, entre documentaire, fiction et autobiographie,

                             raconte la plupart du temps des moments de vie, de la difficulté de vivre à la jubilation du bonheur. Agnès Varda s’intéresse à la photographie.

                           Dès 1949, elle devient la photographe attitrée du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. Elle en gardera le goût de la rigueur, cherchant
                            à atteindre le plus grand nombre en mettant la barre tr  ès haut. Mission accomplie dès son premier film, "La Pointe courte" (1954). Un film radical,
                             annonciateur de la Nouvelle Vague, où elle crée son propre langage. S’émancipant des codes de l’époque, elle réinvente la construction du récit,

                            décloisonnant documentaire et fiction. Sa filmographie compte plus de 40 courts et longs métrages. Elle aborde des sujets difficiles : la France des
                             sans-abris avec "Sans toit ni loi" (1985), Lion d’or à la Mostra de Venise, la surconsommation avec "Les Glaneurs et la Glaneuse" (2000), la cause
                            féministe avec "L’une chante, l’autre pas" (1977), les bouleversements sociaux du monde… Tout sauf moraliste, ancrée dans son temps, elle veut faire
                            avancer les causes, avec un bel équilibre entre l’objectivité de la réalité et la subjectivité de la rêverie. "Jacquot de Nantes" (1991), dédié à son mari
                           et complice Jacques Demy (1931-1990, acteur, scénariste, producteur, dialoguiste), emprunte le chemin de la mémoire intime. En 2003, invitée à la Biennale
                             de Venise, elle entame avec succès, une nouvelle carrière d’artiste visuelle inaugurant le format d’installation d’art contemporain. Aussi indépendante
                            que ses amis les chats, fidèle à sa légendaire coupe au bol, joyeuse et surtout libre, Agnès Varda laisse une œuvre rare à la renommée internationale.
         Agnès Varda et l'un de ses chats                 © La Poste - Fabienne Azire  - Tous droits réservés
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