Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2023-11
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Paris XII ème  ar.) : Gare de la Bastille (ou gare de Vincennes) du 22 sept.1859 au 14 déc.1969.













      La gare, locomotives à vapeur et à gauche "Colonne de Juillet" de la Bastille.           Les chariots transbordeurs pour locomotives                  Le "viaduc des Arts" réhabilitée en jardin floral
                                                                                                      e
         Historique : Paris, les évolutions de la gare de la Bastille (ou gare de Paris-Bastille), est une ancienne gare de banlieue, en service de 1859 à 1969, située dans le XII  arrondissement.
          Elle constituait le point de départ de la ligne de Paris à Verneuil-l'Étang et à Marles-en-Brie (77-Seine-et-Marne), plus communément nommée "ligne de Vincennes" (ou ligne V).
        Cette ligne faisaient partie de l'ancien réseau Est, d'une longueur de 66,3 km, et elle constituait une ligne du Réseau ferré national (RFN). Mise en service le 22 sept.1859, elle est l'une
         des dernières lignes créées au départ de Paris, essentiellement pour des raisons stratégiques. Longtemps victime d'un manque d'investissement, à la fin des années 1960, la ligne sera
      l'une des dernières en banlieue parisienne à voir circuler des locomotives à vapeur. Une partie de son tracé est intégrée en 1969 à la ligne A du RER d'Île-de-France, après une profonde
       modernisation de l'infrastructure avec l'électrification et la mise aux normes du RER. Les deux extrémités de cette ligne, dans Paris intra-muros et en zone rurale au Sud-Est, ont été
         abandonnées. La gare de la Bastille (tête de ligne) a été fermée et déposée sur la section Bastille - Saint-Mandé (où s'enfonce le tunnel du RER A) en déc.1969, tandis que le bâtiment
                      a été démoli en 1984 pour faire place à l'Opéra Bastille, inauguré en 1989, à l'occasion des festivités du "Bicentenaire de la Révolution".
            Particularités de cette gare : les chariots transbordeurs situés avant les butoirs, qui étaient utilisés pour remettre les locomotives en tête des trains.
        L’installation de la réversibilité sur les machines et les voitures de queue limita leur utilisation à partir de 1960. La décoration de l’intérieur du hall, avec ses
       moulures et sa pendule incrustée au centre du mur, n’a pas bougé depuis l’origine. Les rares modernisations concernent l’éclairage électrique et la sonorisation.

                                        Les émissions du 76  Salon Philatélique d'Automne.
                                                       ème
                Les Grandes Heures de l’Histoire de France - la Bataille de CASTILLON, le 17 juillet 1453 (depuis 2012, le 12 bloc-feuillet de 2 TP).
                                                                                            ème

          Cette bataille eut lieu le 17 juillet 1453 à Castillon (Castillon-la-Bataille, 33-Gironde), entre les armées d'Henri VI d'Angleterre (règne de 1422 à 1461 et 1470-1471) et celles
       de Charles VII, dit "le Victorieux", ou "le Bien Servi" (roi de France de 1422 à 1461). Cette dernière bataille de la guerre de Cent Ans, qui eu lieu dans la plaine de Colles, territoire
       de la commune de Lamothe-Montravel, se conclut par une victoire décisive pour les Français. Elle marque aussi la première utilisation massive de l'artillerie de campagne
        dans une bataille, création et utilisation des frères Gaspard (? - 1469, maître de l'artillerie royale, inventeur et balisticien) et Jean Bureau (v.1390-1463, grand maître de l'artillerie royale).

                                                                                                e
                                                                    Fiche technique : 13/11/2023 - réf. 11 23 103 - 12  bloc-feuillet de la série :
                                                                 Les Grandes Heures de l'Histoire de France 2023 - Bataille de Castillon, 17 juillet 1453.
                                                                  Création graphique et gravure : Louis BOURSIER - d´après photos : portrait de Charles VII,
                                                                peinture réalisée par Jean Fouquet, vers 1445, Musée du Louvre, © Alamy / hemis.fr  et portrait
                                                               de Jean Bureau, gravure réalisée par Jacques Grignon (dit le Vieux), Musée Carnavalet © Alamy /
                                                                hemis.fr / Fond de bloc, d'après manuscrit : Martial d'Auvergne, "Vigiles de Charles VII"© BnF -
                                                                Hemis - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format
                                                                 bloc : H 143 x 105 mm - Format 2 TP : V 40,85 x 52 mm. - Dentelure 2 TP : 13 x 13 - Faciale
                                                               2 TP : 3,70 € - Lettre Internationale, jusqu'à 100 g - Europe et Monde - Barres phosphorescentes : 2
                                                                  Présentation : Bloc-feuillet de 2 TP indivisible - Prix de vente : 7,40 € - Tirage : 320 000
                                                                 Timbre à Date - P.J. : les 08 et 09/11 à Castillon-la-
                                                                Bataille (33-Gironde) et du 08 au 10 /11 /2023 à Paris
                                                                au Salon Philatélique d'Automne et au Carré d'Encre
                                                                 (pas d'oblitération) - Création : Geneviève MAROT.

                                                                  Reprise de l'enluminure du manuscrit de Martial
                                                                  d'Auvergne "Les Vigiles de Charles VII" (v.1484)
                                                                  du bloc, avec l'étendard des "deux lions passants
                                                                 de gueules" du baron John Talbot au sol, ainsi qu'un
                                                                 des boulets en fonte, de couleuvrines, ayant permis
                                                                 de décimé l'armée anglaise de Talbot et de gagner ce qui
                                                                fut la dernière grande bataille de la guerre de Cent ans.



            TP de Charles VII, dit "le Victorieux", ou "le Bien Servi" (1403-1461, règne 1422 à 1461)  et de Jean Bureau (v.1390-1463), seigneur et Grand maître de l'artillerie du roi.

                                    Charles VII, dit "le Victorieux", ou "le Bien Servi", né à l'hôtel Saint-Pol (demeure
                                 royale à Paris) le 22 février 1403 et décède au château de Mehun-sur-Yèvre (dans le duché de Berry,
                                 forteresse médiévale de 1367), le 22 juillet 1461. Il fut roi de France de 1422 à 1461, le cinquième
                                  roi de la branche dite des "Valois", de la dynastie capétienne. Le dauphin Charles de Ponthieu,
                                 proclamé roi Charles VII de France, voit sa légitimité et sa situation militaire s'arranger nettement
                                 grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc, dite "la Pucelle" (1412 à Domrémy, duché de Bar - brûlée sur
                                                   le bucher,  le 30 mai 1431 à Rouen).

                                     Jean Bureau, né à Semoine (10-Aube) vers 1390 et décède le 5 juillet 1463 à Paris.
                                 Après ses études, il officie à Paris comme avocat. En 1434, il quitte la capitale et se met au service du roi
                                  Charles VII. Celui-ci le fait grand-maître de l’artillerie de France, après qu’il se fut distingué au siège de Meaux
                                    en 1439. Il  sert encore aux sièges de Pontoise et de Harfleur, assiste à la prise de Bayeux et s’emploie à la
                                  capitulation de Caen. Il se signale encore devant Bergerac et, après avoir contribué à la reddition des châteaux de
                                 Montguyon et de Blaye, assiège Libourne qu’il emporte. Nommé collecteur des impôts de Paris, il devient trésorier
                                   général de France en 1443 et est fait chevalier par Louis XI à l’occasion de son sacre en 1461. Selon ses écrits,
                                  Bureau était un perfectionniste méthodique, doté d’esprit mathématique ; c’était aussi un brillant administrateur,
                                  doué d’une vive imagination. Les frères Bureau, en utilisant massivement l’artillerie (une première en
                                  Occident), permettra la victoire contre les Anglais à la bataille de Castillon, mettant ainsi un terme à


                                  la Guerre de Ce  nt Ans. Gaspard Bureau participera aux divers sièges et deviendra chevalier en 1464.






                                   La guerre de Cent ans (du 24 mai 1337 au 9 oct.1453) mit aux prises les royaumes de France et d’Angleterre, elle est censée s’être militai-

                                   rement achevée par la défaite du comte John Talbot à la bataille de Castillon (17 juil.1453) et du siège de Bordeaux (13 août et 5 oct.1453).

                                      Cependant, c'est le traité de paix de Picquigny (Picardie) signé le 29 août 1475, entre le roi de France Louis XI (règne 1461-1483)

                                     et le roi d'Angleterre Édouard IV (règne 1461-1483) qui mit officiellement fin à la guerre de Cent ans. (Voir journal mai à août.2017)


                                     Bataille de Castillon : pour la reconquête du royaume, il fallait à Charles VII recouvrer le duché de Guyenne. En 1451, une première

                                    campagne s’acheva par l’entrée triomphale des Français dans Bayonne. En juin 1452, Henry VI, roi d'Angleterre décida la levée d’un

                                   important corps expéditionnaire qui fut dirigé vers Bordeaux et sous l’impulsion de John Talbot, la cité fut reprise dans la nuit du 22 au

                                   23 oct.1452. Au printemps 1453, il reçut des renforts, ce qui éleva son armée à environ 7 000 combattants. Le roi Charles VII ne pouvait
                                   manquer de réagir et il le fit avec trois corps d'armée. Le principal, sous les ordres des maréchaux de Culant et de Lohéac et de l’amiral
                                   Jean de Bueil, entreprit début juil.1453 le siège de Castillon, une ville forte et son château, comme lui avait conseillé Jean Bureau, grand-
                                    maître de l’artillerie, particulièrement habile à utiliser des pièces d'artillerie mobile et puissante. Le matin du 17 juillet, répondant à l’appel
                                     de la garnison, Talbot, venu de Bordeaux, attaqua les assiégeants qui se retirèrent en bon ordre dans leur camp fortifié, jouxtant la cité.
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