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Le Printemps (premier temps): il marque tradit  ionnellement le renouveau de la nature, avec le bourgeonnement et la floraison des arbres et des plantes, le réveil des ani-
      maux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs. Certains arbres d'ornement, ou fruitiers (pommiers, cerisier, prunier,…) signalent leur activité par l'apparition de
                   fleurs (blanches, roses, bleues, mauves…), puis ces fleurs tombent, ou sont emportées par le vent, pour laisser place aux nouvelles feuilles.
            Comment s'appelle cette étape ? : le débourrement (ou le débourrage), elle désigne la période où les bourgeons, végétatifs et floraux, éclosent et se développent.
                    Le terme "débourrement" est employé car lorsque les bourgeons s'ouvrent ils laissent apparaitre une sorte de duvet, de la bourre.
                             Il représente la fin de la période de dormance (bourgeon quiescent) des végétaux, au retour du printemps.

                                       Les 2 MTAM et le décor de fond : des mésanges bleues (Cyanistes caeruleus)
                                      perchées sur les branches d'un prunier cultivé (Prunus domestica L.) en fleurs.

                                         Des pommiers domestiques (Malus domestica) en fleur, arbre fruitier
                                        de la famille des Rosacées, il mesure de 2 à 15 m et fleurit en mai (roses).
                                      Ils sont plantés sur un parterre de renoncules rampantes (Ranunculus repens),
                                        une plante herbacée et vivace de la famille des renonculacées du nom de
                                                        "boutons d'or".

                                        Une branche en fleurs d'un prunier à feuilles pourpres (prunier Pissard -
                                        Prunus cerasifera Pissardii). C'est un arbre à feuilles caducs, d'une hauteur
                                        adulte de 8 m x 5 m à la très jolie floraison rose soutenu en mars-avril,
                                           juste avant le déploiement de son feuillage pourpres foncées.
                                                Il produit en été des fruits rouge brunâtre.


                          11 avril 2023 : Église Notre-Dame de l’Assomption de Fontenay-le-Comte (85-Vendée).

       Fontenay-le-Comte, ville d’Art et d’Histoire, possède une richesse architecturale remarquable qui vaut à son centre historique d’être   Blason de Fontenay-le-Comte

      classé en secteur sauvegardé. C’est autour de l’an Mil que la Cité se constitue. En 1242, Alphonse de Poitiers, Comte du Poitou (1220-1271),

       frère du roi Louis IX, dit le Prudhomme (règne 1226 à 1270, dit Saint-Louis), reçoit le Poitou en apanage et Fontenay ajoute alors "le Comte"

                                      e
       à son nom. La Renaissance, particulièrement le XVI  siècle, est pour la cité, une époque de splendeur avec la construction des plus beaux

       édifices : le château de Terre-Neuve (édifié de 1584 à 1594), les hôtels particuliers et la fontaine des "Quatre-Tias" (4 tuyaux - 1542, temple

       antique avec fronton et devise de la cité en latin, sur colonnes doriques et arc en anse de panier). Fontenay-le-Comte abrite alors une société d’humanistes :

       gens de lettres et hommes de loi (écrivains, poètes, magistrats, dont des proches de la cour royale) François Rabelais (1483/1494-1553, écrivain, huma-

          niste, libre-penseur et médecin) - Nicolas Rapin (1535-1608, militaire et poète satirique), André Tiraqueau (v.1488-1558, magistrat, philosophe

        et juriste) et François Viète (1540-1603, mathématicien et cryptographe). C’est à la fontaine des Quatre-Tias et à cette société lettrée que la ville
                                                           er
       doit sa devise : "Fontaine et source jaillissante des Beaux Esprits" (d'après François 1 ). Après la Révolution, en 1790, avec la création des

       départements, Fontenay-le-Comte devient chef-lieu du département de la Vendée. En   1793, la Convention rebaptise la ville : "Fonte-
          nay-le-Peuple". La même année débute l’insurrection vendéenne. Le 25 mai 1793, l’armée républicaine est mise en déroute.

       La ville est abandonnée, mais elle restera par la suite aux mains des Républicains. En 1804, Napoléon, jugeant Fontenay trop excentrée   " D'azur à la fontaine jaillissante

       pour une bonne administration du département, transfère la Préfecture à La Roche-sur-Yon. En 1812, la ville va devenir sous-préfecture.    de trois pièces d'argent



          Autres édifices et musée : l'Église Notre-Dame, la cité et ses demeures Renaissance, son musée d'art et d'histoire, ses parcs et jardins.   au bassin maçonné de sable ".
                                                                    Timbre à Date - P.J. :
                                                                    les 07 et  08/04/2023
                                                                 à Fontenay-le-Comte (85-Vendée)
                                                                  et au Carré Encre (75-Paris)



                                                                    Conçu par : Stéphane
                                                                    HUMBERT-BASSET

                                                                La cloche, dite de Saint-Venant (1466)
                                                                Inscription : "sancte Venanti ora pro
                                                                nobis lan mil cccc lx vi me fit i Galloys
                                                                 a son devis à la requeste des habitans
                                                                pre Lefèvre ce promouvans lors estant
                                                                    fabricour de ceans".


        Fiche technique : 11/04/2023 - réf. : 11 23 041 - Série patrimoniale et commémorative : 600 ans de l'église Notre-Dame de l’Assomption à Fontenay-le-Comte (85-Vendée).
           Création : Stéphane HUMBERT-BASSET - d'après photos : Louis Cazaubon, spécialiste du patrimoine religieux des Chemins de Compostelle - Impression : Héliogravure - Support :
       Papier gommé Format feuillet : H 185 x 143 mm - Format TP : V 30 x 40,85 mm (26 x 37) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 1,16 € - Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France
        Barres phosphorescentes. : 1 à droite - Présentation : 15 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 705 000 (47 000 feuillets à 17,40 € / feuillet).   -  Visuel : la tour, le clocher octogonal
          et l'abside de l'église Notre-Dame de l’Assomption (partie supérieure) ; et un détail d'une des quatre faces du clocher ornées sous dais de19 statues de Saints, Saintes et de l'Annonciation,
                                        reposant sur des culots figurant des anges et des personnages grotesques.
                                                                          e
                                         Église Notre-Dame de l’Assomption : elle fut édifiée au XV  siècle    Notre-Dame de l'Assomption - les statues de la face Est
                                        (début de la reconstruction, le 6 août 1423), époque où la ville était prospère.
                                        Les fortifications furent reconstruites et Notre-Dame, ne pouvant plus suffire
                                         aux besoins du culte, fut entièrement reconstruite dans un style gothique
                                        flamboyant, sur les plans de deux maîtres maçons du pays, sylvestre Ernaut
                                        et Guillaume Mercier. L'on ne conservera que la crypte de l'ancienne église
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                                        romane (XI ), sur laquelle on édifia le cœur du nouvel édifice, en place d'une
                                         partie de l'ancienne chapelle du prieuré St-Hilaire. Notre-Dame, avec son
                                       clocher doté d'une flèche octogonale de 80 m, son chevet, ses chapelles et son
                                           portail Ouest, fut probablement achevée au début du XVI  siècle.
                                                                         e
                                       L'église sera fortement endommagée lors des guerres de religion et entre 1600
                                        et 1700, d'importants travaux de remise en état de la structure sont entrepris,
                                        avec d'importantes modifications et évolutions. Le clocher a également était
                                       restructuré à partir de 1700 ; mais les évolutions structurales et architecturales
                                       ce sont arrêtées à la Révolution. Les célébrations religieuses n'ont repris qu'en
                                         1803. Les travaux urgents de remise en état, le remplacement de vitraux,
                                         la protection et l'entretien général de l'édifice se déroulent depuis 1837.   Saint Jacques le Majeur (Jacques de Zébédée, dit le Majeur)
                                        Clocher carrée : avec sa structure empierrée, il s’élève à plus de 40 m, entou-  en pèlerin de Compostelle  et  Saint Martin de Tours
                                        rée de balustrades et pignons jusqu'à 50 m, puis avec sa flèche octogonale,    (Martin le Miséricordieux, 316-397, évêque de Tour).
                                           jusqu'à 80 m. Une série de 19 statues sous dais sont conservées,   Face Est, il y a également : Sainte Marguerite d'Antioche
                                          elles se situent dans la partie supérieur, de la base carrée du clocher.   (v.289-v.305, vierge martyre)  et  Saint Jean, l'Évangéliste.
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