Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2022-11
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Du 3 au 5 novembre : Emissions du 75ème Salon Philatélique d'Automne de Paris 2022
                                        Raymond Devos 1922 - 2006, Humoriste et Magicien des Mots.

 Raymond DEVOS est né le 9 nov.1922 à Mouscron (Belgique) et décède le 15 juin 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78-Yvelines), il était un grand humoriste, artiste de cirque,
de cabaret et un acteur franco-belge, actif de 1948 à 2005. Il est célèbre pour ses jeux de mots, ses qualités de mime, son goût pour les paradoxes cocasses, le non-sens et la dérision.

   Contraint d'arrêter ses études dès l'âge de 13 ans, en raison des problèmes financiers de sa famille, c’est par lui-même qu’il parfait sa culture et sa maîtrise de la langue française
    et de la musique. Son univers familial le prédispose à jongler avec la musique, son père joue de l'orgue et du piano, sa mère du violon et de la mandoline. Il apprendra
lui-même des instruments divers, comme la clarinette, le piano, la harpe, la guitare, le concertina, la trompette, la scie musicale… Avec toute sa volonté et son acharnement
  à devenir artiste, il observe les spectacles de rue, dont ceux des forains et en attendant, il exerce divers petits boulots. Après avoir été déporté en Allemagne pendant la guerre,
   requis par le Service du travail obligatoire (STO), il propose des spectacles à ses compagnons d’infortune. De retour en France, il suit des cours de mime à l'école d'Étienne
 Marcel Decroux (1898-1991, acteur, mime et chorégraphe), où il rencontre Marcel Marceau, dit le mime Marceau (1923-2007, peintre, lithographe, acteur, résistant, clown et artiste de cirque).

                                                                                                         Timbre à date - P.J. :
                                                                                                            03 au 05.11.2022

                                                                                                    au Salon d'Automne (75-Paris)
                                                                                                    et au Carré d'Encre (75-Paris)

                                                                                                    Conçu par : Mathieu PERSAN

              Fiche technique : 03 au 05.11.2022 - réf. : 11 22 027 - Série commémorative :
  Raymond DEVOS, humoriste et magicien des mots - à l’occasion du centenaire de sa naissance.

        Création : Mathieu PERSAN - d'après photo : © Jacky Van Sull / Fondation Raymond Devos.
   Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm - Format TP :
 H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 1,16 € - Lettre Verte,
jusqu'à 20 g - France - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation : 15 TP / feuillet, avec les marges

                      illustrées - Tirage : 495 000 (33 000 feuillets - Prix : 17,40 € / feuillet).
  Visuel : Raymond Devos, en spectacle, jonglant avec les lettres et les notes de musique, et communicant

       par ses sketches humoristiques, véritables chefs-d'œuvre de la langue française, avec son public.
  Marges illustrées : la boule rouge volante : “ Parce qu’il y a des magiciens qui vous promettent la lune...
  Moi, je vous promets le soleil ! ” / la "cravate", ça fait habillé, mais le "nœud papillon", c'est un peu

        fantaisiste. / les lettres et notes de musique, la base de son affection pour la langue française
       et pour les instruments de musiques dont il se servait sur scène, pour ses sketches humoristiques.
    Quelques sketches : Mon chien, c'est quelqu'un. / Le car pour Caen passe au quart. / Quand j'ai tort,
 j'ai mes raisons. / J'ai des doutes. / Mesdames et messieurs. - et Raymond Devos devant son public…

    Raymond Devos prend des cours de théâtre auprès de Tania Balachova (1902-1973, comédienne, écrivaine, scénariste et metteuse en scène) et d’Henri Martine, dit Henri Rollan
   (1888-1967, acteur, metteur en scène de théâtre, sociétaire de la Comédie-Française), dont le cours d’art dramatique se tient au Théâtre du Vieux-Colombier. Il joue dans Le Médecin
malgré lui (Molière, comédie de 1666) et Knock ou le Triomphe de la médecine (Jules Romains, comédie de 1923). Pensionnaire de la compagnie Jacques Fabbricotti, dit Jacques Fabbri
 (1925-1997, acteur et réalisateur), on le voit dans La Rechute, ou la Vertu en danger (comédie anglaise de 1696), Les Hussards (tragi-comédie de 1954), Les fantômes et La famille d’Arlequin.

                                                                           En 1948, il monte un numéro burlesque "Les trois cousins", avec André Gille (1921-2012, acteur de
                                                                    théâtre, cinéma et télévision) et Georges Denis. C’est au hasard d’une tournée théâtrale des villes-casinos
                                                                           avec la compagnie de Jacques Fabbri, à Biarritz, qu’il découvre l’absurde et le comique de situation.
                                                                         Interrogeant un maître d’hôtel :"Je voudrais voir la mer", il se voit répondre "Vous n’y pensez pas, elle est
                                                                        démontée" ; "Quand la remontera-t-on ?" insiste-t-il, "C’est une question de temps". Ces quatre répliques
                                                                        lui donnent la matière à un sketch, "La mer", puis bientôt à un autre, "Le car pour Caen". C’est au cabaret
                                                                          "Le Cheval d’Or", d’abord, puis à "l'Écluse" et aux "Trois-baudets" qu’il teste ses premiers sketchs

                                                                      et le personnage qui allait, au fil du temps, impressionner le public. Il est alors repéré par Maurice
                                                                      Auguste Chevalier (1888-1972, parolier, chanteur et acteur), qui l'invite à assurer sa première partie
                                                                   à l'Alhambra. C'est le début de la consécration. Il se produit ensuite dans de très nombreuses salles, et ses

                                                                         spectacles, qui mêlent sketchs, mimes, jonglage, musique ou magie, le rendent très populaire.

   Régulièrement invité à la télévision, il est aussi très présent au cinéma. Dans les années 1950 /1960, il joue dans plusieurs films comme "Vous n'avez rien à déclarer ?" ou "Pierrot le fou".
          En 1972, il écrit le scénario de "La raison du plus fou", film réalisé par François Reichenbach (1921-1993, réalisateur). Il publie également plusieurs romans entre 2002 et 2005,

    "Les Quarantièmes délirants", "Une chenille nommée Vanessa", "Sans titre de noblesse", aux éditions du Cherche-Midi. Sa carrière se voit récompensée, non seulement
                           par un public qui l’adore, mais aussi par un Molière du meilleur one-man-show en 1989, suivi en 2000 par un Molière d’honneur.

                                                                    En 2005, Raymond Devos est victime d’une attaque cérébrale qui le contraint d’être hospitalisé
                                                                   plusieurs fois. Le 15 juin 2006, il décède dans sa propriété, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78-Yvelines).

                                                                             La maison de Raymond DEVOS, devient un Musée :

                                                                                 Le Musée Raymond-Devos, situé au 10, rue de Paris à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, expose
                                                                        des costumes de scène, des instruments de musique, des carnets de notes pour ses spectacles, ainsi qu'une

                                                                              reconstitution des lieux de travail de l'artiste, dans la maison où il vécut plus de quarante ans.
                                                                        La belle maison du XIXe siècle, entourée d'un parc de deux hectares au cœur de la vallée de Chevreuse a
                                                                          bénéficiée du label "Maisons des Illustres" attribué par le ministère de la Culture. C'est en ce lieu que
                                                                         Devos aimait travailler, et la mise en scène muséographique a su garder son côté bazar : piles de livres,

                                                                              cassettes, tableaux, trains électriques et autres jouets d'enfants, un grand piano, une colonne Morris

                              Grandes Heures de l’Histoire de France (depuis 2012, le XXIe bloc-feuillet de 2 TP)
   Marie LESZCZYNSKA (23 juin 1703 - Reine du 5 sept.1725 au 24 juin1768) et Louis XV (15 fév.1710 - Roi de France du 1er sept.1715 au 10 mai 1774)

                            Louis XV, dit le Bien-Aimé, est né le 15 fév.1710 à Versailles, où il décède le 10 mai 1774. Orphelin à l'âge de 2 ans, duc d'Anjou, puis dauphin
                              de France du 8 mars 1712 au 1er sept. 1715, il succède à son arrière-grand-père Louis XIV, dit le Roi-Soleil (règne mai 1643-sept.1715) à l'âge
                                  de 5 ans. Son pouvoir est alors délégué à son cousin, neveu du défunt roi, le duc Philippe d’Orléans (1674-1723), proclamé "Régent du
                               Royaume", du 2 sept. 1715, jusqu'au 15 fév.1723, date de l'entrée du jeune roi dans sa majorité, fixée pour les rois à cette époque à 13 ans.
                                Le jeune Louis XV est sacré et couronné à Reims le 25 oct.1722. Il atteint sa majorité l'année suivante et est déclaré majeur lors du lit de
                               justice du 22 fév.1723 (séance d'enregistrement des édits et ordonnances royales). Pour l'union du roi, de santé fragile, il est nécessaire de choisir une
                               princesse à marier, le choix se porte sur Marie Leszczynska, princesse catholique et fille du roi détrôné de Pologne, Stanislas Leszczynski
                               (oct.1677-fév.1766, duc de Lorraine et de Bar de juil. 1737 à fév.1766 à Lunéville). Le mariage a lieu le 5 sept.1725 au château de Fontainebleau.
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