Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2021-05

04- Tournesols et Anémones 05- Roses 06- Hortensias et Pivoines

- celui de l'Art de représenter les fleurs : l’explosion florale dans les étoffes s’accompagne d’une créativité sans cesse renouvelée. Pour composer les fleurs, les dessinateurs
rivalisent d’imagination : ramages, semis, jetés, couronnes ou bouquets et jouent sur des effets d’échelles. L’essor de la chimie offre une large palette de couleurs, faisant

des étoffes de véritables trompe-l’œil pour des compositions sophistiquées. La représentation des fleurs est tributaire des courants artistiques : aux fleurs raffinées du
XVIIIe siècle et aux compositions réalistes de la seconde moitié du XIXe siècle succède une stylisation inspirée par les avant-gardes.

07- Roses et Lilas 08- Tulipes 09- Roses

- et celui de l'Art de porter les fleurs : depuis le XVIIIe siècle, l’imprimé floral, motif associé au printemps, particulièrement apprécié dans le vêtement féminin et les accessoires
de mode, a connu de nombreuses déclinaisons. Année après année, les fleurs, naturalistes ou stylisées, continuent d’inspirer les dessinateurs industriels et les créateurs.

10- Iris et Tulipes 11- Jacinthes et Crocus 12- Coquelicots

Le Musée de l'Impression sur Etoffes : avec la pandémie, programmes de visites et d'expositions sont bouleversés - pour les informations, voir le site : www.musee-impression.com

Remarque : d'autres émissions philatéliques ont déjà abordées ce thème - le 24 janv.2011 - le carnet "Tissus du Monde"

- le 05 janv.2015 - le carnet "L'art et la matière - les métiers de l'artisanat en France" avec le "Tissu"
- le 07 janv.2019 - le carnet "Tissus motifs nature - Inspiration Africaine" - au "Musée de l’Impression sur étoffes" de Mulhouse.

10 mai 2021 : Bibracte - Mont Beuvray (58-Nièvre et 71-Saône-et-Loire), ancienne Capitale du Peuple Celte des Eduens.

Bibracte, est un site remarquable, situé sur les communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (71-Saône-et-Loire), de Glux-en-
Glenne et Larochemillay (58-Nièvre), et dans le massif de basse montagne du Morvan, au sommet du mont Beuvray (821 m)

est au confluent des bassins de l'Yonne, de la Seine et de la Loire. Ce mont est constitué de trois sommets :
le Theurot de la Wivre avec sa pierre, le Theurot de la Roche et le Porrey qui en est le point culminant. Bibracte est de plus
un site naturel exceptionnel, sur le Mont Beuvray, au milieu de la forêt. C’est un site archéologique d’ampleur européenne

et un centre de recherches utilisé par des universitaires de toute l’Europe ; ainsi qu'un musée de la civilisation celtique
présentant les méthodes de la recherche archéologique et les objets mis au jour durant des années de fouilles.

Historique : De 58 à 50 av. J.-C., durant la "Guerre des Gaules", le proconsul Jules César combat Vercingétorix, proclamé chef de
la coalition gauloise à Bibracte. Après sa victoire à Alésia (52 av. J.-C.), César s'installe à Bibracte où il achève la rédaction

du "Commentarii de Bello Gallico" (ou La Guerre des Gaules de 58 à 52, un commentaire sur 7 périodes + 1 d'Aulus Hirtius, historien).
En 51av. J.-C., avant de rejoindre Rome, César confirme aux Eduens leur titre privilégié de civitas foederata (communauté alliée).

Bibracte était alors la capitale du peuple celte des Éduens, développée surtout au 1er siècle av. J.-C. Ce centre névralgique

du pouvoir de l'aristocratie éduenne était aussi un important lieu d'artisanat et de commerces où se côtoyaient mineurs, forgerons

et frappeurs de monnaies, sur une superficie de près de 135 hectares. Le centre de la cité avait introduit entre 50 et 27 av. J.-C.,

les techniques romaines de construction, puisque faisant partie d'une des trois nouvelles provinces romaines instituées.

Ce lieu fut abandonné vers 15-13 av. J.-C. au profit de celui d'une nouvelle capitale fondée sous l'empereur Auguste (règne 27av. J.-C. à

14 apr. J.-C.) "Augustodunum" (Autun à 25 km, à l'Est de Bibracte, sur l'axe majeur des Eduens reliant Bibracte à Cavillonum, actuel
Chalon-sur-Saône). Dès la Renaissance, les érudits s’interrogent sur l’emplacement de Bibracte. On hésite entre le mont Beuvray et

Autun. Lorsque Napoléon III souhaite écrire une "Histoire de Jules César", des recherches sont lancées pour localiser Alésia, Gergovie
ou Bibracte. On interroge les érudits, on encourage les fouilles. Le vicomte d’Aboville, propriétaire du mont Beuvray, y ouvre les

premiers sondages en 1864. Oppidum de Bibracte (mont Beuvray): plan et localisation des vestiges découverts.