Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2020-09
P. 1
LORRAINE Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L METZ
CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE
et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Septembre 2020
Voici la rentrée, j'espère que vos vacances ce sont bien passées et que vous bénéficiez toujours d'une excellente santé. Avec le redémarrage de
l'imprimerie, les émissions de septembre sont nombreuses, avec le Conseil de l'Europe - Napoléon et La Roche-sur-Yon - TP des Lapins Crétins
carnet de remerciements aux "Héros du quotidien" - 75 ans UNESCO Paris - bloc 2/5 du "Sport Passion" - Château des Ducs de Bourbon
à Montluçon - le "Patrimoine de France en Timbres" 2/5, avec 10 TP en Taille-douce - bloc d'une nouvelle série "La Terre et les Hommes"
la "Fête du Timbre", reportée de fin sept. à début oct. - un hommage à Jacques Chirac, ancien Président de la République - TP de S.P.M.
7 septembre 2020 : Conseil de l'Europe à Strasbourg - 70 ans de la Convention Européenne des Droits de l'Homme
et 25 ans du Palais des Droits de l'Homme.
Fiche technique : 07/09/2020 - réf. 11 20 351 - série Conseil de l'Europe à Strasbourg : Timbres à date - P.J. : 04 et 05/09/2020
au Conseil de l'Europe (le vendredi 04)
70 ans de la Convention Européenne des Droits de l'Homme 1950-2020,
à Strasbourg (67-Bas-Rhin)
une Convention pour protéger vos Droits et Libertés. et au Carré d'Encre (75-Paris)
Conception graphique : Ivan HARBOUR - Mise en page : Valérie BESSER © Conseil de Sans oblitération.
l’Europe - Impression : Numérique - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie
Conçus par : Valérie BESSER
Format : V 30 x 40,85 mm (26 x 37) - Dentelure : __ x __ Barres phosphorescentes : 2 Oblitération GF - La Poste 04.09.2020
Faciale : 1,40 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20 g - Europe et Monde
"Strasbourg - Premier Jour
Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 300 000 Conseil de l'Europe"
Historique : Le Conseil de l’Europe adopta la Convention Européenne des Droits de
l’Homme (CEDH) le 4 novembre 1950 à Rome, une année après avoir lui-même été
fondé. La CEDH entra en vigueur le 3 septembre 1953, après que dix Etats l’aient ratifiée.
La CEDH déploya un fort effet positif au sein de l’Europe.
Après la fin de la dictature franquiste en 1977, l’Espagne adhéra ainsi en même temps
au Conseil de l’Europe et à la CEDH. Parallèlement, elle intégra dans sa Constitution
nationale un catalogue des droits fondamentaux en accord avec les traités internationaux
des droits humains. En Grèce, aussi, la CEDH s’avéra un bon remède contre la dictature
militaire de 1967-1974. Les violations des droits humains qui y avaient court ont pu être
dénoncées grâce à une requête étatique. Suite à cela, la Grèce dénonça la CEDH
et se retira du jeu. Comme ce fut le cas avec l’Espagne, réintégrer le Conseil de l’Europe et
ratifier la CEDH fut parmi les premières mesures adoptées par le nouveau gouvernement
grec après la fin de la dictature. Seuls les membres du Conseil de l’Europe ont la
possibilité de ratifier la CEDH. Ainsi, jusqu’en 1989, seuls 21 Etats l’avaient fait. Après
cette date cependant, une exception a été faite pour les pays de l’Est. Il leur a été concédé
de séparer leur entrée dans le Conseil de l’Europe du droit de ratifier la CEDH.
C’est pourquoi le nombre d’Etats à ratifier la CEDH a pratiquement doublé en une décade, passant à 41 (état au 8 mai 2014: 47 Etats).
En référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (10 déc.1948), la Convention contient dans ses articles un catalogue des droits et libertés les plus importants
- droit à la vie, interdiction de la torture, droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, légalité des peines, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté
de penser, de conscience et de religion, droit à la liberté d’expression, droit à la liberté de rencontre et d’association, droit au mariage, droit à un recours effectif et interdiction
de discrimination. - et oblige les Etats parties à garantir ces droits à toutes personnes se trouvant sous sa souveraineté. La CEDH a été complétée par 14 protocoles additionnels.
"
Vue aérienne du quartier européen de Strasbourg, avec le Palais des Droits de l'Homme épousant les berges de l'Ill, siège de la Cour Européenne des Droits de l’Homme,
La Cour Européenne des Droits de l'Homme est une juridiction internationale instituée en 1959 par le Conseil de l’Europe. Sa mission est d'assurer le respect
des engagements souscrits par les États signataires de la Convention Européenne des Droits de l'Homme. La compétence de la Cour s’étend à toutes les questions concernant
l’interprétation et l’application de la Convention et de ses protocoles additionnels. La Cour peut être saisie d’une requête par un État ou "par toute personne physique,
toute organisation non gouvernementale (ONG) ou tout groupe de particuliers qui s'estime victime d'une violation de ses droits ou libertés", garantis par la Convention.
La Cour Européenne des Droits de l'Homme fonctionne en permanence et siège, depuis le 1er nov.1998, à Strasbourg, dans un bâtiment conçu par Richard George Rogers,
baron Rogers of Riverside (Florence 23 juil.1933, architecte italien, naturalisé britannique, lauréat du prix Pritzker en 2007).
Fiche technique : 07/09/2020 - réf. 11 20 350 - série Conseil de l'Europe à Strasbourg :
25 ans du Palais des Droits de l'Homme 1995-2020, siège de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
Conception graphique : Ivan HARBOUR - Mise en page : Valérie BESSER. © Conseil de l’Europe - Impression : Numérique
Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format : V 30 x 40,85 mm (26 x 37) - Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes : 2
Faciale : 1,40 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20 g - Europe et Monde - Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 300 000
Architecture : Œuvre architecturale forte et emblématique, le Palais des droits de l’homme est fait de métal recouvert d’aluminium,
de verre et de béton, l’édifice se dresse majestueusement le long de l’eau. Le choix des matériaux est lui aussi symbolique :
l’aluminium est comme une armure, gage d’indépendance et de neutralité ; le verre représente la transparence et l’accessibilité
de la justice ; le béton montre qu’il n’y a pas de fioritures et qu’en ces lieux, on va à l’essentiel. Le palais des droits de l’homme,
conçu par l’architecte Richard Rogers (auteur, avec Renzo Piano, du Centre Pompidou à Paris), a été inauguré le 29 juin 1995
pour accueillir la Cour européenne des droits de l’homme. Son architecture contraste fortement avec celle de l’immeuble voisin
du parlement européen, du fait de ses lignes très arrondies qui suivent le cours de l’Ill comme un gigantesque paquebot et du grand
étagement en retrait du bâtiment principal. Les deux tours en forme de cylindres, de part et d’autre de son entrée, évoquent "la balance
de la justice", tandis que le hall, rendu presque diaphane grâce à sa grande verrière, symbolise l’accessibilité de la Cour à tous
les citoyens : l’architecte a souhaité "réaliser un bâtiment aux lignes résolument contemporaines et symboliques qui associent le droit
au principe de transparence". Son ampleur, par rapport à l’ancien bâtiment de 1965, témoigne du développement de la Cour
européenne. Sa mission est de veiller au respect de la Convention européenne des droits de l’homme par 46 états (de l’Islande à
la Turquie, du Portugal à la Russie), tous membres du Conseil de l’Europe : c’est le juge européen du respect des libertés.
Tout état signataire de la Convention et, depuis 1998, toute personne résidente (particulier, association…) s’estimant victime
d’une violation de la Convention et ayant épuisé les voies de recours devant les juridictions de son pays, peuvent saisir la Cour.
Les états signataires sont ensuite tenus de respecter ses décisions.