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Fiche technique : 09/03/2020 - réf. 21 20 403 - Souvenir philatélique :
                                                                  Boris VIAN, 100 ans (1920 - 2020), à l’occasion du centenaire de sa naissance.
                                                               Présentation : carte 2 volets + 1feuillet avec 1 TP gommés - Mise en page : Sylvie PATTE
                                                             & Tanguy BESSET - d'après photos : Carte © Paul Almasy / akg-images et Cohérie Boris Vian
                                                               Feuillet © Ingi, Paris / akg-images et Cohérie Boris Vian.- Impressions, carte : Numérique
                                                               feuillet : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format carte
                                                              2 volets : H 210 x 200 mm - Format feuillet : H 200 x 95 mm - Format TP : C 40,85 x 40,85 mm
                                                               (C 37 x 37) - Dentelure : __x __ - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale TP : 0,97 €
                                                                  Lettre Verte, jusqu'à 20g, - France - Prix du souvenir : 4,50 € - Tirage : 30 000

                                                               Visuel : Sylvie Patte & Tanguy Besset ont utilisés la spirale du collège de pataphysique :
                                                              elle évoque visuellement le tourbillon de créativité qui animait Boris Vian, ainsi que le disque
                                                               vinyle, la fantaisie et l’humour.   Sur le souvenir : sont évoqués, Boris Vian et la musique,
                                                               car pendant quinze ans, il a milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer dès 1937
                                                                 au "Hot Club de France". Ses chroniques, parues dans des journaux comme "Combat",
                                                                    "Jazz-hot", "Arts", ont été rassemblées en 1982 : dans : "Écrits sur le jazz".
                                                                Il a aussi créé quarante-huit émissions radiophoniques "Jazz in Paris", dont les textes,
                                                                     en anglais et en français, étaient destinés à une radio new-yorkaise.
                                                                      et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996.
                              16 mars 2020 - Capitales Européennes : DUBLIN - République d'Irlande (Éire)



                             L’Irlande est une République parlementaire Européenne (République, 29 déc.1937), occupant la majeure partie
                              de l'île d'Irlande, dans l'océan Atlantique Nord. Elle occupe vingt six comtés traditionnels (capitale : Dublin),
                            les six autres, formant l’Irlande du Nord (capitale : Belfast), l'une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni.
                                   L'Irlande (Éire), avec son identité celtique, est membre de l'Union européenne depuis 1973.
                             La capitale, Dublin (Baile Átha Cliath), est située à proximité du point central de la côte orientale de l'île et au centre









                               du comté de Dublin. La ville est le centre historique, politique, artistique, culturel, économique et industriel du pays.
                    Drapeau de l'Irlande                                                            Drapeau de Dublin

                                                              "DUBLIN" viendrait du gaélique "Dubh Linn" (noir lac) du nom d'un bassin formé par
                                                           un affluent de la Liffey. Le nom gaélique actuel "Baile Atha Cliath" (Gué des haies de roseaux).

                                                             Devise de Dublin : elle vient des armoiries et de la défense de la ville par ses habitants :
                                                              "Obedientia Civium Urbis Felicitas" ("Heureuse la ville où les habitants obéissent").

                                                           Armoiries de Dublin : Ie château de Dublin apparaît
                                                                                     e
                                                          pour la première fois sur un sceau de la ville du XIII siècle.
                                                         Il y a trois tours de garde séparées, représentant les trois portes
                                                           de la ville. Le château est clairement sous siège et deux
                                                         sentinelles sonnent l'alarme à partir de la tour centrale pendant
                                                          que des archers tirent des flèches à partir des tours latérales.
                                                          Ils représentent les habitants de Dublin qui défendent la ville.
                                                            Au cours du temps, les tours s'étofferont pour devenir
                                                            des châteaux et les habitants défendant la ville seront
                                                           symbolisés par les flammes représentatives du zèle mis
                                                                    à la défense de la ville.
                                                          Les tenants des armoiries de Dublin représentent la Justice
                                                            portant la balance et la Loi portant l'épée. Les tenants
                                                            ont chacun une branche d'olivier pour la Paix. La terrasse
                                                            est composée de fleurs symbolisant l'Espoir et la Joie.   Armoiries de Dublin

                                                           Origines : aux premiers siècles de notre ère, Claude Ptolémée (Claúdios Ptolemaîos, v.100 -v.168,
                                                            géographe et astronome) cite sur l'une des cartes de son "écoumène" (compilation géographique),
                                                          le nom de l'île d'Irlande et d’une localité, Eblana, située approximativement à l’endroit où se trouve
                                                            Dublin. Des Celtes s’étaient installés, dès l’époque préhistorique, sur les bords de la Liffey,
                                                          que l’on franchissait facilement à gué, d’où son nom en gaélique : Baile Atha Cliath.. Dubh Linn,
                                                          était probablement un quartier du village celtique, qui devait son nom aux eaux noires de l’estuaire.
                                                            En l'an 837, alors que la cité n'est qu'une petite communauté de pêcheurs et d'agriculteurs,
                                                           une impressionnante flotte viking menée par Turgesius (…/ v.845, chef viking), débarque avec
                                                           pas moins de 120 drakkars, remontant les rivières Boyne et Liffey, ils se sont emparés du bourg.
                                                                Ils entameront immédiatement la construction d'un fort au-dessus de la ville,
                                                                   à l'emplacement où se trouve actuellement le château de Dublin.

                                                            La ville de Dublin a célébré son millénaire en 1988, supposant que l'établissement officiel
                                                              de celle-ci a eu lieu en 988, date de la première trace écrite du paiement d’un impôt.
                                                           À cette époque, Brian Boru, dit Bóruma (Brian Mac Cenneidigh), roi du Munster (règne de 978
                                                           à 1014), réussit à unifier la plus grande partie de l’Irlande et à s’imposer comme roi d’Irlande,
                                                             empêchant ainsi les Scandinaves (976, bataille de Luimneach) de faire main basse sur l’île.

                      Brian Boru (Brian Mac Cenneidigh, v.941-1014) demeure présent dans la mémoire collective comme le résistant
                       et le vainqueur des envahisseurs. Selon Pierre Joannon (1943, écrivain et diplomate Français et Irlandais), cette
                       historiographie mise en avant par les milieux nationalistes est sujette à caution :"chef de guerre accompli,
                     fin politique, pétri d’ambition… - Il ne cherchait nullement à rejeter les Vikings à la mer ; ce qu’il voulait, c’était
                     conquérir le pouvoir suprême". La bataille de Clontarf (23 avril 1014, victoire) n’est pas la victoire des Gaëls sur
                       les Vikings (des guerriers scandinaves, appelés "Ostmen", combattaient dans les deux armées), mais c’est la lutte
                      pour la souveraineté entre dynasties rivales. Comme tous les rois du Munster, il a occupé le Rock of Cashel
                                                                     e
                                                                                 e
                   Brian Boru, portail chapelle royale, Dublin          (comté de Tipperary), résidence royale du IV siècle au début du XII  siècle.

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                    Fiche technique : 09/07/2002 - Éire (Irlande) - 1 000  anniv. de la déclaration de Brian Ború "Imperator Scotorum" (empereur
                      des Irlandais - série de 4 TP)   -   Création : Finbarr O'Connor - Impression : Offset- Support : Papier à la craie gommé
                      Couleur : Polychromie - Format : H 40 x 30 mm - Dentelures : 15 x 14 - Cadre phosphorescent - Faciale : 57 c (euros)





                         Tirage : 350 000 - Visuel : Brian Ború reçoit la soumission des O'Niells. (1005- livre de l'église d'Armagh).




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         Annexion anglaise : À partir du XII  siècle, le seigneur Dermot MacMurrough se disputait le contrôle de l’île avec d’autres de seigneurs féodaux et a finalement demandé
         de l’aide au roi normand Henry II (roi d'Angleterre 1154-1189). En 1170/71, il a envoyé ses troupes et l’Irlande est devenue la Seigneurie des rois normands d’Angleterre.
        Le siège du pouvoir militaire et judiciaire s'installe au château de Dublin et commence alors une période de croissance constante avec l’arrivée des occupants Anglais.
        Vers 1350, les seigneurs féodaux irlandais ont commencé à se rebeller contre la domination normande. Henry VIII (règne 1509-1547), qui s’est rebellé contre le Pape, a tenté
         d’imposer le protestantisme sur tous ses territoires, chose à laquelle se sont opposés les Catholiques irlandais. En 1534, Henry VIII a écrasé la rébellion et a entrepris
            de grandes réformes pour convertir l’Irlande au protestantisme en dissolvant les monastères et les Irlandais ont perdu le peu d’autonomie qui leur restait.
                                                                                                                 re
        En 1541, la Seigneurie d’Irlande disparaît au profit du Royaume d’Irlande. En 1592, la première Université d’Irlande, le "Trinity College", a été fondée par Élisabeth I
         (règne 1558-1603) et édifiée à Dublin sur le terrain confisqué à un monastère, l’université étant uniquement destinée aux étudiants protestants. Les Irlandais ont continués
                                          e
       à résister à l'occupation protestante anglaise. Au XVIII  siècle, Dublin a connu un grand essor en partie grâce à l’arrivée des huguenots poursuivis en France. Le commerce
        a prospéré et durant une certaine période, la ville est devenue la cinquième plus grande d’Europe. Après l’Acte d’Union de 1801, le siège du Parlement a été transféré à
       Londres et l’Irlande a fait partie intégrante du Royaume-Uni. Entre 1845 et 1849, une épidémie a détruit les récoltes de pommes de terre, qui constituaient le seul aliment
         du régime alimentaire d'une grande partie de la population irlandaise. Plus d’un million de personnes sont alors mortes de famine. Un exode massif vers d’autres pays a été
                      enregistré avec deux millions d’Irlandais quittant leur terre natale. En 1905, le parti Sinn Féin (Nous-mêmes) a été fondé.
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