Page 8 - Journal Culturel de Metz - 2019-11

Drapeau de Jersey : blanc avec une croix rouge qui s'étend en
diagonale entre ses quatre coins. Centre du quadrant supérieur, un blason
rouge, surmonté de la couronne jaune des Plantagenêt. Le blason porte

trois lions jaunes superposés (emblèmes de l'Angleterre).

Fiche technique : 23/02/1982 - Jersey - armoiries de l'île, sur la
carte de la Manche - Création : G. Drummond - Gravure : Questa
Impression : Offset - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie

- Format TP : H 37 x 26 mm - Dentelure : 13¾ x 14
Faciale : 1 £ de Jersey - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 500 000.

- Visuel : le blason octroyé à l'île par le roi Édouard Ier
(règne 1272 à 1307) en 1279. Il est composé d'un champ de gueules,

dans lequel figurent trois lions (ou léopard en héraldique) d'or
et armés d'azur. ... Depuis 1981, cet écu figure sur le drapeau de Jersey.

Histoire : les îles Anglo-Normandes sont connues depuis la conquête romaine de la Gaule, et
les monuments mégalithiques, appelés Poquelayes par les insulaires, y abondent. Jules César (juil.100 /

mars 44 - av. J.-C ) vint de Coutances à Jersey dont le nom d'Augia fut changé en celui de Caesarea.
Au VIe siècle, Childebert Ier (v.497 / 558, roi de Paris et d'Orléans) enleva les îles à un chef saxon et les
donna à l'évêque de Dol, Saint-Sampson, qui les évangélisa. Son œuvre fut continuée par son successeur,

saint Magloire, lequel fonda un monastère à Sercq (568) et termina sa vie à Jersey où il fut enterré.
Prétextat, évêque de Rouen, y fut exilé de 577 à 587.

Le chef viking, Hasting (v.810-893), dévasta l'archipel en 856. Il fut implicitement englobé dans la
concession faite à Rollon (v.870-v.928, jarl (ou comte) des Normands de 911 à 927) et suivit les destinées

du duché de Normandie auquel il fut annexé en 933, sous le duc Guillaume (1027/1028-sept.1087 -
Guillaume le Conquérant, duc de Normandie de juil.1035 à sept.1087 / roi d'Angleterre de déc.1066 à
sept.1087). Jersey fut alors divisé en quatre fiefs principaux ou de haubert, eux-mêmes fort subdivisés.

Quand Philippe II, dit Auguste (1165-1223, roi de France de 1180 à 1223) se saisit de la Normandie, les îles restèrent au roi Jean,
dit sans Terre (1166/1167-1216, roi d'Angleterre de 1199 à 1216) qui, prétendirent plus tard les habitants, leur donna une charte.
Son authenticité est peu probable. Édouard Ier (1239-1307, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine de 1272 à 1307) leur garantit leurs
privilèges (1279). Édouard III d'Angleterre (règne de 1327 à 1377) les confirma en 1341. Une descente française fut tentée en 1343.
En 1368, Guernesey fut occupée par des mercenaires espagnols de Charles V, dit le Sage (1338-1380, duc de Normandie de 1356
à 1364 et roi de France de 1364 à 1380). Bertrand du Guesclin (1320-1380, connétable) assiégea vainement le château de Gorey,
chef-lieu de Jersey, qui reçut ensuite le nom de Mont Orgueil. En 1380, le pape Urbain VI (de 1378 à 1389) promulgua une bulle

lançant l'anathème contre quiconque molesterait les îles (anglo-)normandes. Cette bulle fut enregistrée en Angleterre (1384)
et en France (1386) et garantit pour trois siècles une quasi-neutralité.

En 1460, durant la "guerre des Deux-Roses"(1455-1485, guerre entre deux maisons royales anglaises), Marguerite d'Anjou
(1430-1482, reine consort d'Angleterre de 1445 à 1461 et de 1470 à 1471) s'entendit avec le sénéchal de Normandie pour céder
à Maulevrier les îles Anglo-Normandes, en échange d'un secours pour Henri VI d'Angleterre (1421-1471, duc d'Aquitaine de 1422

à 1453 - roi d'Angleterre de 1422 à 1461 et de 1470 à 1471).

Une descente eut lieu dans l'île de Jersey. Mont Orgueil fut enlevé par escalade ; Maulevrier, nommé gouverneur de l'île, y organisa des états, sur le modèle français, chacune des douze paroisses
y déléguait son recteur ou curé (clergé), un connétable (tiers état) ; la noblesse élisait douze jurés. Mais, dès 1463, Philip de Carteret (seigneur de Saint-Ouen, sur Jersey), qui avait résisté à l'Ouest de l'île,

réussit avec l'aide de l'amiral Richard Harliston (v. 1425 - après 1495) à reprendre le château de Mont Orgueil.

Jersey fut alors, malgré la charte de 1494 qui restreignit le pouvoir des gouverneurs, tyrannisée jusqu'au règne d'Élisabeth Ire Tudor
(1533-1603, reine d'Angleterre de 1558 à 1603), qui, par crainte d'une attaque française, lui rendit ses Etats, leur laissant l'administration

de l'île. Des calvinistes français l'avaient gagnée à "la Réforme" (réforme protestante) et une discipline religieuse
très sévère fut mise en vigueur. L'île de Sercq, où s'étaient installés des corsaires français, fut donnée en fief par la reine
à Hélier de Carteret (1532-1578, en 1563, il reçut de la reine d'Angleterre, l'île de Sercq), de la famille duquel la seigneurie passa
aux Le Pelley (1738), puis aux Collings (1852). Lors de la révolution d'Angleterre, Guernesey, qui était demeurée calviniste, se déclara
pour les parlementaires, tandis que Jersey, où une réaction dans le sens de l'épiscopat anglican avait triomphé en 1619, demeurait fidèle
au roi ; en 1649, Charles II (1630-1660, roi d'Ecosse de 1649 à 1651 et roi d'Angleterre de 1660 à 1685) y séjourna cinq mois.
En 1651, Oliver Cromwell (1599-1658, Lord Protecteur) envoya une flotte qui bombarda et prit le château de Saint-Pierre-Port,
puis Saint-Aubin, Mont Orgueil et le Fort-Elisabeth (de Saint-Hélier) où sir George Carteret, chef des royalistes, dut se rendre.
Guillaume d'Orange (Guillaume III, 1650-1702, roi d'Angleterre de 1689 à 1702) abolit en 1689 la neutralité de l'archipel.

Le 6 janv. 1781, un coup de main tenté de Granville sur Jersey par Philippe de Rullecourt (1744-1781) échoua ;
le fort Régent fut alors construit de 1806 à 1814, au-dessus de Saint-Hélier, pour compléter les anciennes forteresses, le château
de Mont-Orgueil (XIIIe siècle, défense du port de Gourey) et le château Elizabeth (XVIIe siècle, défense du port de St-Hélier).

L'île a été occupée par les troupes allemandes entre 1940 et 1945, de nombreux habitants furent évacués vers l'Angleterre,
mais plus d'un millier furent déportés en Allemagne et quelques un y ont laissé la vie.

7 au 9 novembre 2019 : Musée de La Poste - Paris - réouverture, le 23 nov.2019

Le Musée de La Poste de Paris revient dans ses murs et rouvre ses portes le 23 novembre 2019, rénové, revalorisé, lumineux et accessible à tous dans des conditions optimales
de visite. L’Adresse Musée de La Poste est ouvert depuis le 18 déc.1973 au cœur du quartier de Montparnasse. Il est centré sur l'écrit, l’histoire postale, la culture et la philatélie.

Le Musée de la Poste, conçu par l'architecte André CHATELIN (1915-2007) a fermé ses portes depuis le 5 oct.2013 pour des travaux destinés à permettre une meilleure
accessibilité. Le 23 nov. 2019, après plusieurs années de rénovation, le Musée de La Poste va révéler ses collections dans ses nouveaux espaces.

Fiche technique : 07 au 09/11/2019 - réf. 11 19 024 - Série patrimoine : le Musée de La Poste 2019 à Paris Timbre à date - P.J. :
Illustration et gravure : Elsa CATELIN - d'après sculpture Robert JUVIN - façade du Musée de La Poste - logotype : 07 au 09.11.2019
agence Téra-création - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format TP :
au Salon d'Automne (75-Paris)
V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 088 € et au Carré d'Encre (75-Paris)
Lettre Verte, jusqu'à 20g - France. - Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 800 010

Visuel : le visuel des timbres et souvenirs est sous embargo, jusqu'à l'ouverture du salon d'automne.

La réhabilitation complète du bâtiment par l'atelier Jung Architectures, dévoilera un nouveau Conçu par : Agence Téra-création

concept muséographique et architectural avec une scénographie totalement repensée et une nouvelle
distribution de ses espaces : galerie d'accueil et son "Totem" traversant les 3 plateaux d’expositions

permanentes, espaces dédiés aux ateliers, galerie d’exposition temporaire, boutique, auditorium
et espaces privatisables. À la fois musée d’entreprise, musée de société, musée de quartier, le Musée

de La Poste labellisé "Musée de France" est chargé de présenter, conserver et diffuser le patrimoine

postal. Accessible à tous dans des conditions optimales de visite, le Musée de La Poste rénové
mettra en lumière ses collections pour un voyage au cœur de l’histoire de la Poste,
de l’art postal et de la philatélie d'hier à demain.

Fiche technique : 07 au 09/11/2019 - réf. 11 19 141 - Feuille illustrée de 30 TP, de la réouverture du Musée de La Poste à Paris - le 23 nov.2019

Illustration et gravure : Elsa CATELIN - d'après sculpture Robert JUVIN - façade du Musée de La Poste - logotype : agence Téra-création - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Format feuille : V 286 x 290 mm - Format TVP : V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 088 € (x 30)
Lettre Verte, jusqu'à 20g, France - Présentation : 30 TP / feuilles indivisibles, avec marges illustrées et numérotées - Prix de vente : 26,40 € - Tirage : 4 000

Fiche technique : 07 au 09/11/2019 - réf. 21 19 401 - Souvenir de la réouverture du Musée de La Poste à Paris
Présentation : carte 2 volets + 1 feuillet gommé avec le TP. - Illustration et gravure : Elsa CATELIN - d'après sculpture Robert JUVIN - façade du Musée de La Poste - logotype : agence Téra-création

Impression carte : Offset - Impression feuillet : Taille-Douce - Support : Papier gommé. - Couleur : Quadrichromie - Format carte : 2 volets : H 210 x 200 mm - Format feuillet : H 200 x 95 mm
Format TP : V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 088 € - Lettre Verte, jusqu'à 20g, France - Prix de vente : 4,00 € - Tirage : 30 000