Page 13 - Journal Culturel de Metz - 2019-05

De 1789 à 1802 - durant la période de la Révolution française - l'abandon et les dégradations de la cathédrale Notre-Dame.
Une partie de son trésor disparaît, vendu ou pillé. La cathédrale, ainsi dépouillée, devient un "temple de la Raison", selon la volonté des révolutionnaires. Puis, quand ce culte

disparaît, elle sert d’entrepôt des vins de la République et subit le démontage de la flèche du XIIIe siècle ; la destruction des 28 statues de rois de la "galerie des rois"
et la destruction de toutes les grandes statues des portails, à l’exception de la Vierge du trumeau du portail du Cloître.

Retour en grâce - un nouveau concordat est signé le 10 avril 1802 entre le premier consul de la République Napoléon Bonaparte (1769 -1821)
et le pape Pie VII (pape de 1800 à 1823) et en retour la cathédrale Notre-Dame de Paris est rendue au culte catholique romain le 18 avril 1802.

2 déc. 1804 - le sacre de Napoléon 1er à Notre Dame de Paris

Premier Empire (2 déc.1804) Médaille célébrant le sacre de Napoléon Ier
par le pape Pie VII, à Notre-Dame de Paris. - Avers : PIVS VII P. M.
HOSPES NEAPOLIONIS IMP..(Pie VII, souverain pontife, hôte
de l'empereur Napoléon) - Buste de Pie VII à droite, coiffé de la tiare

et vêtu de la chasuble à ses armes signé DROZ F./ AN XIII en deux lignes
- Revers : IMPERATOR SACRATVS - à l'exergue légende

en trois lignes : PARISIIS. II. DEC. M.DCCCIV./ XI. FRIM. AN. XIII./
DEN. DIR. JALEY. FEC. (L'empereur est sacré) - Notre-Dame de Paris de

profil, prise du parvis - monogramme AM (Ave Maria) dans le champ
supérieur gauche. - graveurs : A. / Jean-Pierre DROZ (1746-1823)
R. / Louis JALEY (1763-1838) - atelier : Paris - métal : Argent
Ø 40,5 mm - poids : 33,70 g

Fiche technique : 12/11/1973 - retrait : 04/10/1974 - Série Histoire de France : le tableau du sacre de Napoléon, détail de l'œuvre du peintre Jacques-Louis David (1748-1825),
"Sacre de l'empereur Napoléon Ier et couronnement de l'impératrice Joséphine" dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 déc.1804 - (1805 à 1807 - Huile sur toile - H. 979 x 621cm).
Création et gravure : Albert DECARIS - d'après le tableau de Jacques-Louis David © ADAGP - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Format : V 31 x 52 mm (27 x 48)

Couleur : Brun havane, vert foncé et réséda - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 1,00 F - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 7 500 000
Visuel : le sacre de Napoléon Ier est la cérémonie d’intronisation et de couronnement, qui suivit la proclamation de Napoléon Bonaparte comme empereur des Français, sous le titre
de Napoléon 1er du 18 mai 1804. La cérémonie religieuse du sacre, par le pape Pie VII, suivie de celle du couronnement, se déroula, le 2 déc.1804, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

En mars 1831 - Victor Hugo publie son roman "Notre-Dame de Paris" qui fait de la cathédrale, l’édifice du peuple de Paris.
Une vraie renaissance, matérialisée par la vaste restauration de Viollet-le-Duc. L’architecte lui rend tout son éclat entre 1845 et 1864,
pendant que son parvis médiéval est brutalement déblayé par le baron Haussmann. Monument royal, Notre-Dame de Paris sera adoubée par la République

Victor Hugo né le 26 fév.1802 à Besançon (25-Doubs) et décède le 23 mai 1885 à Paris. Ces romans les plus connus
sont "Notre-Dame de Paris" (1831) et "Les Misérables" (1862) - au théâtre : Lucrèce Borgia (1832), Ruy Blas (1838), etc...

Fiche technique : 11/12/1933 - retrait : 29/10/1934 - Série des célébrités - Victor HUGO (1802-1885)
Création et gravure : Jules PIEL - Impression : Typographie rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Lilas-rose
Dentelé : 14 x 13½ - Format : V 20 x 24 mm (17 x 21) - Faciale : 1,25 f - Présentation 100 TP / feuille - Tirage : 5 000 000.

Fiche technique : 20/05/1935 - retrait : 01/12/1937 - Série commémorative - 50 ans, du décès de Victor HUGO (1802-1885)
Création et gravure : Achille OUVRÉ - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Lilas-rose
Dentelé : 14 x 13 - Format : V 22 x 26 mm (18 x 20) - Faciale : 1,25 f - Présentation : 50 et 100 TP / feuille - Tirage : 5 000 000.

Fiche technique : 01/09/2003 - retrait : 10/09/2004 - Série des personnages célèbres de la littérature - TP tiré du bloc-

feuillet de 6 TP "Destinés romanesques" - "Esméralda" la gitane de Notre Dame de Paris, écrit par Victor Hugo en 1831.

Création : Serge HOCHAIN - Mis en page : Jean-Paul COUSIN - Impression : Héliogravure - Format du bloc-feuillet :

V 135 x 143 mm - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelé : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 2

Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) - Faciale : 0,50 € - Présentation : Bloc-feuillet de 6 TP indivisible - Prix de vente :

3,00 € + 1,60 € au profit de la C.R.F. ou en feuilles de 50 TP.

Visuel : la belle Esméralda, accompagnée de sa chèvre Djali, danse sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris,

pendant que Quasimodo, le bossu, est couronné "roi des fous". Parias tous deux, détestés et honnis - lui, pour sa difformité,

elle, pour sa grâce surnaturelle et son appartenance au peuple des bohémiens. TàD conçu par Claude PERCHAT.

Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, né à Paris, avait 17 ans lorsque
Victor Hugo publiait "Notre-Dame de Paris". Ce roman, qui mettait le
Moyen-âge à la mode, décida sans doute de la vocation de celui qui fut,

durant cinquante ans, le restaurateur de notre patrimoine national.

Fiche technique : 18/02/1980 - retrait : 07/11/1980 - Série des
personnages célèbres : Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte.
Création et gravure : Marie-Noëlle GOFFIN - Impression : Taille-Douce

Support : Papier gommé - Couleur : Noir et gris - Dentelé : 13 x 13
Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Faciale : 1,30 F + 0,30 F - de surtaxe
au profit de la C.R.F. - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 5 000 000.

Visuel : l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, le plan de la cathédrale
St-Julien du Mans et la charpente de l'église Saint Ouen à Rouen.

Appuyé par Prosper Mérimée (1803-1870, écrivain, historien et archéologue - TP du 16/02/1970), qui était depuis 1833 "Inspecteur des Monuments historiques", le jeune architecte Viollet-le-Duc,
déjà attaché aux travaux de la Sainte-Chapelle de Paris, réussit à sauver de la ruine, la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay (89-Yonne). Il poursuit sa carrière dans les églises,
châteaux et hôtels de ville, du Midi, de Bourgogne, d'Ile-de-France, et obtient au concours la restauration de Notre-Dame de Paris, tout en travaillant à la basilique de Saint-Denis.
Ses audaces architecturales se donnent libre cours, en la "Cité de Carcassonne", à la cathédrale d'Amiens, à la salle du Palais synodale de Sens (89-Yonne). Nommé à

l'Inspection générale des Monuments diocésains, il doit assumer une foule de restaurations médiévales, et se trouve porté au faîte de la notoriété. Ses "Entretiens sur l'Architecture"
de 1863 (l'architecture, une discipline et un style), révèlent un théoricien de notre fonctionnalisme et un promoteur de cette charpente métallique, qui révolutionnera la construction.

Fiche technique : 06/01/1947 - retrait : 23/08/1947 – Série des cathédrales de France - cathédrale Notre-Dame de Paris.

Création et gravure : Jules PIEL - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm
(22 x 36) - Couleur : Vert - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 10 f + surtaxe 6 f - au profit de l'Entraide Française
Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 1 600 000

Visuel : vue du quai de la Tournelle - le Pont de l'Archevêché sur le "Petit bras" de la Seine, desservant les squares
de l'Île de France et de Jean-XXIII, à la pointe Est de l'île de la Cité. - la façade Sud-Est, le cœur et le chevet de Notre-Dame

avec ses grands arcs-boutants et ses trois niveaux de fenêtres (partie la plus ancienne de la cathédrale, construite de 1163
à 1180). Devant le bras Sud du transept, le bâtiment de la Sacristie du Chapitre (XIXe siècle). - dans la partie haute :

la flèche (96 m), à la croisée du transept (restauration de 1844 à 1864, de celle d'origine, démontée en 1786) et l'arrière
des deux tours carrées (ht. 69 m) donnant sur le parvis (façade Ouest – place Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005.

19 au 22/05/2016 - Réf. : 11 16 106 - Bloc-feuillet doré : Patrimoine de Paris - Salon Paris-Philex 2016
avec la reprise du TP de 1947 - cathédrale Notre-Dame de Paris, sur l'Île de la Cité.

Création : Sylvie PATTE & Tanguy BESSET - d'après l'œuvre de Jules PIEL - Impression : Taille-Douce - Support :
Papier gommé - Format feuillet : H 204 x 139 mm.- Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Couleurs : Nuances
de brun et noir, avec gaufrage des monuments et dorure sur la Tour Eiffel, l'Opéra et le texte du bloc-feuillet.

Faciale de chaque TP : 2,00 € - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 100g - Europe. - Présentation : bloc-feuillet
de 3 TP indivisibles - Prix de vente : 6,00 € - Tirage : 150 000.

Jeux olympiques d'été, du 4 mai au 27 juillet 1924
Jeux de la VIIIe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Paris. Pour ses adieux aux Jeux, le baron Charles Pierre Fredy de Coubertin (1863-1937, historien et pédagogue,
président du CIO) milita en faveur de la capitale française, qui organisa ainsi ses deuxièmes Jeux après ceux de 1900. La devise olympique de Coubertin empruntée à l'abbé

Henri Louis Rémy Didon (1840-1900, Dominicains, promoteur du sport moderne) : "Citius, Altius, Fortius" (plus vite, plus haut, plus fort) est introduite à l'occasion de ces Jeux,
ainsi que le rituel de lever des trois drapeaux à la cérémonie de clôture. En 1924, 44 nations et 3 089 athlètes (dont 135 femmes) prirent part à 126 épreuves dans 17 sports.